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Youenn Caouissin : « L’abbé Perrot est une figure, un prêtre hors du commun qui dépasse les limites de la Bretagne » [interview]

Le 1er Mai 2023, une journée de mémoire, de recueillement, d’hommage et d’histoire est organisée, à Scrignac, au lieut dit Koat-Keo, pour commémorer l’Abbé Perrot. Pour évoquer cette journée, mais aussi pour évoquer la vie et l’oeuvre de l’abbé Perrot, nous avons interrogé  Youenn Caouissin, fils d’Herry Caouissin , éditeur, cinéaste, écrivain et surtout testamentaire légal de l’abbé Perrot.

Breizh-info.com : Tout d’abord, quel est le programme de cette journée hommage ? Pourquoi ne pas avoir choisi la date, symbolique, de Pâques ? Il est question de voir également la soutane de l’Abbé, quid ?

Youenn Caouissin : Le programme de cette journée commémorative est d’ordre spirituel, c’est-à-dire qu’elle rend hommage au prêtre, dont toute l’action bretonne s’inscrivait dans son sacerdoce, dans sa devise-programme Feiz ha Breiz, donc loin de toutes récupérations politiques. Si la date du 1 er mai a été choisie, c’est pour plusieurs raisons : le calendrier festif breton est obèse de tous ces festivals, fêtes, sans parler des Pardons, des fêtes religieuses (communions, profession de foi, etc), puis vient l’été, les vacances, autant dire qu’il n’y a plus de place pour un créneau.

D’autre part, la date du Lundi de Pâques est déjà prise. Idem pour le mois de décembre. L’abbé Perrot qui était un rassembleur, aurait donc mérité qu’un hommage le concernant, rassemble également, malheureusement, les hommages de ces deux dates sont trop politisées, avec trop souvent des dérapages verbaux regrettables : on prend Breiz, mais on occulte Feiz. Or, honorer l’abbé Perrot revient à prendre en compte sa devise Feiz ha Breiz, ce qui inclus tous ses combats pour la Bretagne. Cette journée est donc l’initiative de familles très proches de l’abbé Perrot qui tiennent à honorer en premier lieu l’homme de Dieu, le martyr, le saint et toute son action bretonne comprise à travers son sacerdoce. Ajoutons que le 1er mai correspond également à la fête de la dédicace de la cathédrale St Corentin de Quimper, or justement, Saint Corentin fût l’Alpha et l’Omega du sacerdoce de l’abbé Perrot.

A cette journée seront, pour la première fois, exposées, après la messe, des reliques de l’abbé Perrot, propriété de la famille Caouissin. Il n’est pas question de sa soutane, puisqu’il a été inhumé avec, mais de sa célèbre cape, de son manteau encore tâché de sang et de boue visibles, ainsi que divers autres objets qu’il portait sur lui au moment de son assassinat. De plus, il y aura une série de panneaux photos retraçant sa vie, sa mort. Il va de soi, que ces reliques ne pouvaient être exposées que dans le cadre d’une commémoration où la foi (Feiz) est première, à l’image de Feiz ha Breiz.

A 10 heures recueillement devant la croix qui marque le lieu de son assassinat : prières et cantiques, suivies de la messe à 11 heures (messe grégorienne et cantiques bretons). Ensuite, immédiatement, devant la tombe, en réparation des profanations de 2018, encensement de celle-ci, de la croix celtique avec le chant du Parce Domine et du Da Feiz hon Tadou Koz. Repas tiré du sac, et l’après-midi « Pourquoi l’abbé Perrot est un prêtre pour notre temps », avec questions-réponses à ceux qui voudront en poser. Je dédicacerai également mon dernier livre sur l’abbé Perrot.

Breizh-info.com : Vous insistez sur le fait de ne pas vouloir de drapeaux “politiques”, pour quelle raison ? La figure de l’Abbé Perrot n’était-elle pas aussi politique que spirituelle ?

Youenn Caouissin : Si la décision de n’avoir la présence que du Gwenn ha Du et du Kroaz Du a été prise, c’est uniquement pour éviter d’éventuelles « récupérations » politiques, voire idéologiques., ces deux drapeaux suffisent à affirmer l’identité bretonne de cette commémoration.

Vous posez la question sur la figure politique autant que spirituelle de l’abbé Perrot : il est bon de rappeler que l’abbé Perrot s’est toujours défendu d’être un « prêtre politique », ce sont ses ennemis qui lui ont collés cette étiquette pour mieux le discréditer, mais aussi parfois certains de ses amis, et il en a souffert. Après sa mort, certains croyant en toute bonne foi l’honorer, ont continué à voir en lui un étendard politique au détriment du prêtre, pourtant il ne cessait de dire qu’il était « Soldat du Christ avant tout ». Sa devise est tout de même assez claire, Feiz est devant Breiz, et pas l’inverse.

Pour lui, la Bretagne ne pouvait exister que chrétienne, sa bretonnité suivait alors tout naturellement.

Mais l’abbé Perrot n’ignorait pas que tous ses combats pour la Bretagne était aussi des combats politiques, y compris le combat pour la foi, car il avait à faire à des politiciens, pire des idéologues qui menaient aux Bretons trois guerres : contre la foi, contre l’Eglise catholique, contre l’identité bretonne dans toutes ses composantes, à commencer par la langue. Mais cette lucidité n’en faisait pas pour autant un « prêtre politique » ; il le dira lui-même « le prêtre politique lui faisait horreur ».

Breizh-info.com : Malgré les attaques dont il fait encore l’objet aujourd’hui (on se souvient du vandalisme et de l’incendie visant la chapelle), Yann Vari-Perrot reste toujours une figure majeure, un guide influent, pour beaucoup de bretons, comment l’expliquez-vous ?

Youenn Caouissin : Si 80 ans après son assassinat par les communistes, l’abbé Perrot reste une figure majeure et controversée, un guide influent pour beaucoup de Bretons, et même (à la suite de mes livres) pour des non-bretons qui le découvrent, l’explication est simple : l’abbé Perrot est une figure, un prêtre hors du commun qui dépasse les limites de la Bretagne, et c’est mal honorer sa mémoire que de persister à l’enfermer dans un microcosme breton sectaire, aigri de contentieux historiques, si légitime soient-ils. C’est bien ce que mes livres, mes conférences s’appliquent à démontrer. L’abbé Perrot fût un visionnaire, une sorte de prophète de son temps, mais aussi pour le nôtre, car tous les maux qu’il dénonçait et qui pourrissaient la France en son temps, achèvent aujourd’hui de pourrir la France, mais aussi la Bretagne, toute l’Europe, il fût un très lucide « lanceur d’alertes », mais il n’a pas été reconnu dans son pays la Bretagne, par l’Eglise, sinon par une petite minorité. Son influence, car il y a eu influence sur toute une génération (une génération Perrot), a présidée à tout le 1 er Emsav, et tous les militants d’alors ont reconnu leur dette envers celui qu’ils considéraient comme « leur père ». Aujourd’hui, hélas, ce n’est plus le cas, par ignorance, indifférence religieuse, soumission aux idéologies mortifères antichrétiennes et antibretonnes.

Peinture unique de la chapelle de Koat-Keo, Scrignac

Breizh-info.com : Un auteur breton, que je ne citerai pas, nous disait récemment qu’il était possible que d’autres informations au sujet de l’assassinat de l’Abbé Perrot, des commanditaires, sortent un jour ou l’autre. Avez vous des échos là dessus, et qu’est-ce que ça pourrait changer ?

Youenn Caouissin : L’auteur breton auquel vous faites allusion, et que vous ne nommez pas, m’a accordé sa confiance pour lire l’épreuve de son prochain ouvrage, et si besoin en était, de faire quelques observations. Lui-même ne prétend pas faire de « révélations sur l’assassinat de l’abbé Perrot » car tout a été dit par divers historiens, par contre le grand intérêt de son prochain livre est d’avoir entrepris un travail considérable de recherches sur les divers « acteurs » de l’époque, amis, ennemis du recteur de Scrignac, et d’avoir bien « planté » le climat malsain, de calomnies, de haine idéologique qui est à l’origine du crime. Son livre sera donc un précieux complément, et un point final, comme mes deux livres, à cette page d’histoire de Bretagne qui fait aujourd’hui encore polémique, parce qu’une certaine engeance cultive le mensonge historique et la haine, et que d’autres veulent absolument « politiser » l’abbé Perrot au détriment du prêtre, et c’est un très mauvais service rendu à sa mémoire.

Si aujourd’hui encore certains vouent une haine maladive à l’abbé Perrot c’est parce qu’il fût « Grand » (Magnus Erat), on ne s’attaque pas aux êtres insignifiants ; les communistes en l’assassinant en firent un martyr, un saint, et en continuant 80 ans après à le poursuivre de leur haine, en profanant sa tombe, sa chapelle, ils ne font que renforcer sa grandeur, son martyr, sa sainteté. Il faut savoir qu’en 1943, l’abbé Perrot n’avait que 66 ans, mais il était prématurément usé moralement et physiquement à force de se battre, autant contre ses ennemis déclarés, que contre sa hiérarchie et contre certains « amis » ; lui restait sa foi inébranlable.

Breizh-info.com : Comment selon vous perpétuer aujourd’hui, dans la Bretagne de 2023, l’héritage Feiz ha Breizh sans tomber dans le folklore ou dans le conservatisme mais bien dans l’enracinement et tourné vers le futur ?

Youenn Caouissin : Vous posez la question très pertinente « comment dans la Bretagne de 2023 on peut perpétuer l’héritage de Feiz ha Breiz, sans tomber dans le folklore et le conservatisme, mais bien dans l’enracinement tourné vers le futur ? ». Déjà, en fondant le Bleun-Brug, l’abbé Perrot se défendit de faire une « fête folklorique », ce qu’espéraient ses ennemis, une fête qui aurait sorti des musées une Bretagne vouée à la disparition. Si le Bleun-Brug et son fondateur avaient relevé du folklore, jamais le comte Albert de Mun, éminente personnalité et député chrétien prônant un catholicisme social n’aurait accepté d’être vice-président du Bleun-Brug et de défendre l’œuvre de l’abbé Perrot jusqu’au Palais-Bourbon. Aussi, l’appellation « fête » fût vite abandonnée pour lui préférer « Congrès ». L’abbé Perrot, tout en défendant toutes les traditions bretonnes et sa langue, la foi, voulait une Bretagne, des Bretons fidèles à toutes leurs racines, mais regardant vers l’avenir ; bref, un véritable enracinement dans la fierté bretonne retrouvée, mais dans la vérité et la beauté. De son temps, ses ennemis l’accusaient déjà de « conservatisme, de refus de voir que le monde changeait, de repli sur soi, etc », exactement ce qu’aujourd’hui on sort à tous ceux qui entendent défendre leurs racines, leur patrie, leur foi, l’intégrité morale et physique de leur peuple, donc rien de nouveau.

Si aujourd’hui les Bretons veulent vraiment honorer l’abbé Perrot et contribuer à changer l’image négative de ses ennemis, qui sont les nôtres désormais, qu’ils réfléchissent donc un peu sur sa devise Feiz ha Breiz, et abandonnent les penchants idéologiques mortifères auxquelles ils cèdent trop facilement, tout en prétendant défendre leur héritage breton. L’abbé Perrot a montré la voie, la seule vraie, reste à le reconnaître, alors sa cause avancera vers la pleine reconnaissance de son martyre, de sa sainteté pour que la Bretagne reste chrétienne et authentiquement bretonne. Citons-le encore : « Quand le festif aura pris le dessus sur la foi, il faudra bien pourtant se souvenir que c’est la foi qui est première ». Or aujourd’hui, les Bretons sont devenus des cigales inconscientes, aveugles, et pendant qu’ils chantent, danses, les termites idéologiques de tous poils détruisent la Bretagne. Ceux qui veulent honorer l’abbé Perrot, mais n’ont que faire de la foi, devraient réfléchir à ce qu’aurait pensé d’eux, de leurs choix politiques, idéologiques, de leur indifférence religieuse l’abbé Perrot. Dans mes deux livres, j’ai eu le souci de bien démontrer, documents à l’appui, combien l’abbé Perrot était, non pas une simple « pièce d’archives historiques », mais bien, au-delà de sa mort un « acteur pour notre temps ». J’espère y être modestement parvenu …

Et pour terminer, ses deux constats prophétiques qui sont aussi des avertissements : « Si depuis la Révolution française la France est tombée si bas, pour ne peut-être jamais plus se relever, c’est parce qu’en elle, toutes les vertus chrétiennes se sont éteintes les unes après les autres » ; c’était en 1921. Remplaçons France par Europe, par Bretagne, et si nous sommes encore lucides, nous constatons combien cette sentence était prémonitoire, pour notre temps. S’il fut le plus grand des Bretons du 20e siècle, il en fut aussi le plus lucide. Là est tout l’enracinement tourné vers le futur, le reste relève de l’éphémère. Il ne cessait de répéter que « Rien de durable ne se fera pour la Bretagne, son avenir, si les Bretons ne s’appuient pas sur la Pierre Angulaire qu’est le Christ ». Assurément, dans la France, mais aussi la Bretagne et l’Europe sur la voie d’une déchristianisation très avancée, cette sage recommandation est très difficile à comprendre, mais lui donne raison. Oui, l’abbé Perrot, très loin d’être une figure du passé, est une figure, un modèle pour notre époque, pour la Bretagne du 21 e siècle, du moins devrait-il l’être, c’est d’ailleurs pour cette raison que la deuxième édition de mon livre a pour titre : l’abbé Perrot, une âme pour la Bretagne. Du temps de l’abbé Perrot, pour tuer le Breton dans son identité, il fallait aussi le déchristianiser, aujourd’hui pour tuer l’homme européen (toutes nations confondues) il faut également le déchristianiser, alors tous les déracinements suivront, et on le constate aujourd’hui. Oui, l’abbé Perrot fût un prophète, c’est bien en cela qu’il est un prêtre pour 2023. Aux Bretons de le reconnaître, mais pour ce qu’il fut vraiment, et non pour ce que nous voudrions qu’il fût, qu’il soit aujourd’hui, un étendard détourné pour une Bretagne oublieuse de ses racines chrétiennes comme la France, l’Europe et allant vers l’effacement de l’Histoire.

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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5 réponses à “Youenn Caouissin : « L’abbé Perrot est une figure, un prêtre hors du commun qui dépasse les limites de la Bretagne » [interview]”

  1. lejean dit :

    Personnellement, je préfère de beaucoup vivre dans un pays laïc, néanmoins Perrot était un homme de grande qualité qui croyait passionnement à la culture et à l’âme bretonne. Vu sa force de caractère, il n’était certainement pas collaborateur , comme certains l’insinuent minablement sans le moindre début de preuve. Il a été tué par un con, aux ordres.

    • Diverrez dit :

      Il y a une différence en tre laicité et laicisme qui lui est un anti-religion d’état, la négation de la dimension spirituelle, la plus élevée, de l’homme.
      L’abbé Perrot a donné sa vie à Dieu et aux Bretons. Il se trouve aujourd’hui dans la grande procession des saints bretons au long des siècles. Il est un exemple pour nous tous : un homme donné, acharné travailleur, un frère pour ne pas dire un père pour tous les Bretons. Bevet Breizh kristen, ar c’hallaoued er-maez !

  2. Benoît dit :

    Le ci-devant Y.Caouissin se présente comme grand héritier quasi-exclusif de Yann-Vari Perrot mais n’a jamais été capable d’apprendre le breton. Il est incapable de comprendre ses écrits, sans que des gens ne les lui traduisent. Il passe complétement à-côté de son héritage, donc, et ce qu’il en dit est de seconde main. Ce genre d’imposture est insupportable.

    • Fañch dit :

      Bien vu. Se figure-t-on un spécialiste d’un auteur qui ne parlerait pas la langue de ce dernier ?

      Bien sûr, parce que ça l’arrange, pour lui, on parle trop du côté “Breizh” en occultant le côté “Feiz”. Lui-même occulte complètement Yann-Vari Perrot comme écrivain puisqu’il n’y a pas accès, ne peut pas le lire dans le texte, ne pourrait aucunement donner un avis pertinent sur la langue et le style du bon prêtre.

      Or Yann-Vari Perrot était aussi un écrivain en breton important, et ce fut la principale action qui lui donne une postérité, puisqu’il a produit de très nombreuses pièces de théâtre et Buez ar Zent.

  3. Fañch dit :

    Une chose que je souhaitais dire : on associe Yann-Vari Perrot à Feiz ha Breiz.

    Il est vrai qu’il fut animé de cet esprit mais rappelons qu’il n’a pas créé ce “slogan”, ce mot d’ordre. La revue est née en 1865, bien avant lui, né en 1877. Ils ne sont pas consubstantiellement liés. Il n’en a pris la direction qu’en 1911.

    C’est plutôt le Bleun Brug sa création, en 1905, et c’est important de le noter, car il s’agissait d’événements chrétiens avec théâtre, processions, repas…Il était d’abord un homme d’action, un lettré engagé, un chrétoen dans le monde. Et très peu un intellectuel, contrairement à ce que fait penser ce mot “Feiz ha Breiz” qui sonne comme quelque chose de systématique, de rigide.

    On néglige complètement le fait qu’après son sacerdoce, la chose la plus importante pour Yann-Vari Perrot était cette volonté d’animer des événements populaires, avec le théatre au coeur, dans la plus pure tradition des mystères chrétiens, comme l’abbé Joseph Le Bayon dans le Vannetais, à la même époque que lui.

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