En ce samedi 11 mai 2024, après que se sont recueillis sur le lieu du meurtre , devant la Croix du Martyre, ceux qui ont « la plus longue mémoire » , ces derniers se retrouvèrent à Coat Queau en Scrignac au pied de la chapelle restaurée en 1935 par l’abbé Yann Vari Perrot , qui fut le recteur de cette paroisse rouge du parc naturel d’Armorique au pied des monts d’Arrée, avant d’être tué par un communiste le 12 décembre 1943, en la fête de Saint Corentin.
Célébration comme toujours vivante, dans la ferveur des hymnes bretons repris par une soixantaine de personnes dont une moitié de jeunes s’époumonant , afin de redonner son âme à une Bretagne bien souffrante actuellement comme en témoigne l’éviction programmée à Quimper de la Fraternité Saint-Pierre !
Pas seulement un hommage mais aussi un héritage à transmettre de celui qui fut l’un des premiers à révéler les véritables auteurs du massacre des Polonais à Katyn, non par les Allemands mais par les Soviétiques – ce qui est reconnu de nos jours –et qui lui valut d’être assassiné pour avoir dit la vérité ! Vérité parmi d’autres et prétexte à cette rencontre entre identitaires de la foi en la Patrie…
[COMMÉMORATION]
📌 Ce samedi 11 mai se tenait la commémoration annuelle à Scrignac en l’honneur de l’abbé Yann-Vari Perrot, militant nationaliste et martyr breton, lâchement assassiné par un communiste en 1943.
Souvenons-nous de lui ! 🔥⚔️ pic.twitter.com/Wcr6muXsrx
— An Tour-Tan (@AnTourTanBZH) May 13, 2024
Car cette matinée, après une messe traditionnelle en latin-breton , scandée par de nombreux cantiques sous un soleil bienveillant laissa place au partage des biens terrestres une fois entonné l’incontournable et rassembleur DA FEIZH AN TADOU KOZH , la foi des ancêtres , celle de tous les participants sensibles à la nécessaire « synthèse nationale » dont le directeur de la revue du même nom était présent comme bien sûr la famille Floch , soutien indéfectible des héritiers d’Herry Caoussin qui fut le secrétaire de l’abbé-martyr, chantre exceptionnel de l’Evangile et des patries charnelles.
Yann Vari Perrot, héraut et héros de ce jour ne fut-il pas après avoir été brigadier volontaire durant la 1ere Guerre Mondiale, fondateur du BLEUN-BRUG qui promouvait l’histoire, les traditions, la culture et la langue celtique et qui fut aussi le directeur de la revue FEIZ HA BREIZH à partir de 1911. Drapeaux et bannières furent fièrement brandis durant cette journée d’amitié refondatrice ,.alors qu’exposition, stands et gwerziou vinrent compléter celle-ci.
Livres de référence : « Yann-Vari Perrot une âme pour le Bretagne » de Youenn Caouissin ( Ed Via Romana)
« Jean-MariePerrot- 12 décembre 1943- un crime communiste « de Yves Mervin ( Ed Devoirs de Mémoire)
Claudine Dupont-Dupont
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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7 réponses à “A Scrignac, des Bretons ont rendu un nouvel hommage à l’Abbé Perrot”
Pas question d’oublier ni la vie ni la mort de de Yann-Vari Perrot. C’est à l’histoire de juger.
Il y avait environ soixante personnes jusqu’à midi et une vingtaine est resté jusqu’au bout. Si l’idéal catholique est important, vouloir exclure totalement l’aspect nationaliste est bien dérisoire et contraire à l’idéal de l’abad Perrot : cérémonie fadasse avec deux pauvres prières au pied de la Croix Rouge, sans ornement, tristounettes, sans panache. Encore et toujours le même discours de Youenn Caouissin. Et prier pour les assassins de Perrot : certes, un catholique doit prier pour tous, mais pas besoin de le mentionner ici (à deux reprises, en plus !), dans une optique cul-cul de dame catéchiste d’Équipe d’Animation Paroissiale sénile.
Cela manque de rituels qui marquent les esprits par le son, l’image, de stands, et cætera. D’un vrai repas. Ce devrait être une fête très dynamique et vivante.
Et il n’est peut-être pas pertinent de le faire tous les ans. Le risque est que ça lasse. Mieux vaudrait une cérémonie tous les deux ou trois ans, avec plus de choses à proposer en terme de rituels, d’intervenants. Une cérémonie plus espacée permettrait de faire les choses moins à l’arrache. Et disons le tout net, les jeunes présents se sont bien ennuyés, avec ces façons vieillottes, alors qu’ils étaient enthousiastes en venant : peu probable qu’ils reviennent les prochaines fois. Où seulement, une fois tous les dix ans…
Me ya bep tro : teir gwech ar bloaz-mañ, ha n’on ket skuizh, tamm ebet… ha n’on ket re re gozh koulskoude… An aliesañ ar gwellañ emezon-me… ha bep tro vez gwelet muioc’h-mui a dud yaouank e gwirionez !
Erwan, vous avez parfaitement résumé ma pensée, si je m’étais rendu à cette commémoration. Depuis l’incendie criminel de l’Eglise de Koad Keo en 2019 et la pseudo-pandémie du Covid-19 qui a plombé ce rassemblement annuel, nous avons dû déplorer le sabotage de la journée du Lundi de Pâques par le nommé CAOUISSIN en 2023. Journée politico-religieuse qui associait, sous la direction de l’Unvaniezh Koad Keo, le martyr de l’abbé Yann-Vari Perrot à celui de nos frères insurgés d’Irlande. Journée jugée apparemment trop politique pour les âmes sensibles de nos catholiques conciliaires effrayés de tout, y compris de leur ombre. Le résultat, c’est le deuxième enterrement de l’abbé PERROT qui ne méritait pas cela. Ah, Seigneur, protégez moi de mes amis, mes ennemis, je m’en charge !
Un peu de charité chrétienne messire Erwan ha Jakez memes tra! Bez’o traou all evit an emgann.
Monsieur Neveu, la charité chrétienne ne consiste pas à taire des situations ou des comportements blâmables mais à exposer des vérités aussi dures soient elles à entendre. Car nos compatriotes ont besoin de discours qui les réveillent et non du ronronnement bourgeois que leur susurrent les clercs conciliaires. Pour rappel, la vie du Christ ne flamboie pas uniquement des vertus de charité et de bonté, mais s’accompagne aussi d’une certaine radicalité (« Dieu vomit les tièdes » (Ap.3,16). Ce que ne veulent pas comprendre nos élites catholiques – clercs et laïques confondus – qui, depuis plus d’un siècle ont abandonné toute combativité politique.
Je ne peux que souscrire à ce que dit Jakez Gwillou mais nous sommes si peu à rester alors rangeons nos dagues! D’après Rivarol les dames même aimables entre elles conservent toujours une dague acérée dans la manche pour occire leur meilleure amie…gardons-nous de faire de même!