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Lorient. Dénoncé par une journaliste d’Ouest-France et par BFMTV au sujet de son emploi car « militant d’extrême droite », il va porter plainte [Interview]

Nous évoquions l’article honteux signé d’une journaliste d’Ouest-France intitulé « Un jeune militant d’extrême droite recruté comme saisonnier à la police municipale de Lorient » et dans lequel cette dernière semblait partie en croisade contre l’embauche saisonnière d’un jeune militant de Reconquête par la mairie de Lorient, en tant qu’ASVP. Une embauche non pas du fait de sa qualité politique, mais simplement pour un job d’été, auquel tout jeune prétend actuellement.

Nous avons retrouvé Stéphane, ce jeune homme de 20 ans, qui est victime de cette tentative de cabale, reprise par BFMTV avide de faire le buzz manifestement. Il met les choses au point dans l’interview ci-dessous, et annonce un dépôt de plainte, alors qu’une collecte vient d’être lancée pour le soutenir par « La France rebelle ».

Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Stéphane Zagradsky : Je m’appelle Stéphane Zagradsky j’ai 20 ans je suis donc Responsable de Lorient et Adjoint de la 5eme circonscription du Morbihan pour Reconquête et fais donc parti du bureau départemental du 56. Au delà de ça je suis également vice président d’une association toute récente (officielle depuis depuis juin par validation de la préfecture) qui s’appelle « Les Étudiantitaires ».

Breizh-info.com : Dans quel cadre avez vous postulé à la mairie de Lorient pour un job d’été ? Comment se passe votre job d’ailleurs ? Quelles sont vos perspectives professionnelles ou étudiantes dans la foulée ?

Stéphane Zagradsky : J’ai postulé à la mairie de Lorient pour l’été dans le cadre originel d’un besoin financier pour mes études prochaines. Mon job se passe très bien, j’ai un très bon cadre de travail avec réellement un entourage interne qui est au top. Mes perspectives professionnelles étaient de basculer en CDI, en tout cas en poste permanent, car mon travail me plaît, bien que n’étant pas encore assermenté, mais ayant reçu mon agrémentation (ce qui veut dire que j’ai passé l’enquête de moralité de la police nationale ou le tribunal) j’aime mon job de là à vouloir en être titulaire un jour.

Malheureusement l’article remet en cause cette perspective, et donc ma poursuite d’étude en licence d’histoire géographie à l’UBS serait le plus réaliste, à voir dans le mois et demi qui arrive.

Breizh-info.com : Quand avez vous été mis au courant qu’un premier article signé d’une journaliste d’Ouest France allait sortir vous concernant ? Comment l’avez vous pris ? Quelles ont été les retombées, professionnelles mais aussi par rapport à votre entourage ?

Stéphane Zagradsky : La journaliste en question, Pauline Decker m’a contacté par mail sur le compte mail de mon association, demandant un échange téléphonique. Évidemment je ne suis pas fermé aux questions, ainsi je décide de la contacter avec le portable d’un ami (qui me l’a proposé) afin d’éviter qu’elle ait tout de même mon contact. Durant l’appel nous avons discuté de mon association ainsi que de ma réaction face aux brigades anti émeutes de Lorient. Elle a simplement affirmé en plein appel « oui donc vous êtes ASVP pour la mairie de Lorient pour l’été » alors que je ne lui en avait pas parlé, et je n’ai divulgué cette information nulle part hormis à mon père et mes plus proches amis avant ce jour.

Ainsi lorsque l’article est sorti je ne m’attendais pas du tout à ce sujet là et j’ai été extrêmement dégoûté de ce que j’ai pu lire, j’avoue même en avoir eu une boule au ventre car elle a mis en incertitude mon avenir professionnel. Les retombées ont été mitigées, professionnellement évidemment tout le monde était déjà au courant lorsque je suis retourné travailler ce mardi 18, mais il n’y a pas encore eu de retombées, à voir avec le temps étant donné que l’article est encore très récent. Pour mon entourage, il est surtout inquiet pour moi, que ce soit ma famille qui s’inquiète pour ma sécurité, ou que ce soit mes amis qui s’inquiètent pour mon job et mon année « universitaire » ou professionnelle prochaine en plus de ma sécurité.

Breizh-info.com : Vous avez décidé de porter plainte. Contre qui ? Pour quelles raisons ?

Stéphane Zagradsky : J’ai effectivement décidé de porter plainte, plus concrètement il s’agit même de saisir le procureur par une lettre avec constitution de partie civile. Contre la journaliste, car il s’agit de diffamation puisque l’allégation me visant dans l’article permet de m’identifier par la description de mes activités militantes et de mes fonctions à la Police Municipale.

Plus précisément il s’agit d’une délation puisque la journaliste relate des informations personnelles pour attaquer une fonction, et ainsi faire paraitre que tout le monde ne peut pas exercer cette fonction. Il s’agit également d’une discrimination comme le précise l’article 225-1 en lien avec l’article L1132-1 du code du travail contre les discriminations. Le journal pourrait être également visé puisqu’il a permis la diffusion de l’article, puis la journaliste est sous leur responsabilité puisqu’elle est leur employée. Après le dossier est en cours de construction, mais pour le moment c’est déjà un bon starter pack.

Breizh-info.com : La journaliste vous accuse d’être « Un militant d’extrême droite » comme si cela devrait constituer un barrage au fait de trouver un emploi. Qu’avez vous à lui répondre, puisqu’elle n’a même pas pris le soin de vous interroger sur le sujet ?

Stéphane Zagradsky : Concernant le fait qu’elle m’accuse d’être « un militant d’extrême droite » et qu’elle n’a pas pris le soin de m’interroger sur le sujet, j’aurai à lui répondre que dans le cas contraire, si j’avais été militant d’extrême gauche, est-ce qu’elle aurait pondu le même article ? Parce que dans ce cas elle devrait s’occuper de la fonction publique professorale puisqu’elle n’a pas de scrupules à s’occuper de la fonction publique policière.

Puis surtout ce qui me dégoûte c’est que légalement, avant ce jour je n’ai parlé de mon travail à nulle autre personne que les membres de mon entourage proche, et au travail je n’ai nullement parler de mes convictions politiques et personnelles lorsque j’étais en service sur l’espace public. Ainsi j’ai légalement respecté mon devoir de réserve, c’est elle qui l’a transgressé à ma place. Pour revenir à la question, je lui aurais également répondu qu’elle n’a pas à connaître les convictions politiques des employés, et ce qu’il s’agisse de n’importe quelle entreprise, du même fait que le maire ne cherche pas à connaître les convictions politiques de ses employés. Ce n’est pas le travail d’une journaliste, mais des services de renseignements de la police ou de l’armée.

Breizh-info.com : Globalement, une répression importante vise actuellement tout ce qui est de près ou de loin au sein de la Dissidence. Quel regard portez vous sur le sujet ?

Stéphane Zagradsky : Je considère cette répression comme un aveu de faiblesse. S’ils nous attaquent autant c’est qu’ils sont en position de faiblesse, sinon ils ne nous calculeraient pas. C’est un principe simple, nous attaquons ceux qui sont susceptibles de nous renverser. Et ces derniers temps, que ce soit le héros d’Annecy, la brigade anti émeutes de Lorient, ou même la montée de la droite et de ses valeurs, nous voyons bien que beaucoup de monde se réveille. Je le vois rien qu’aux réactions face à l’article, sur Twitter la journaliste se fait incendier, avec extrêmement peu de personnes qui aiment ou valident l’article. Donc leur répression est dû à une forme de peur de leur part, ils ont peur de ne plus avoir l’emprise sur la population comme ça peut être le cas depuis longtemps. À Lorient avant septembre dernier, on parlait beaucoup moins de « l’extrême droite », ce n’est pas pour rien. Aujourd’hui ils sont passés en mode « éliminer l’ennemi », oui c’est un principe grave, mais réel, la journaliste est littéralement en train de compromettre mes perspectives d’avenir en transgressant à ma place mon devoir de réserve.

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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14 réponses à “Lorient. Dénoncé par une journaliste d’Ouest-France et par BFMTV au sujet de son emploi car « militant d’extrême droite », il va porter plainte [Interview]”

  1. ubersender dit :

    Ce genre de petite kapo aurait fait merveille, en d’autres temps, au service de la kommandantur dans la traque des résistants ou des opposants au régime stalinien. Que la honte étouffe sur cette misérable plumitive et tous ceux qui l’utilisent pour ce journalisme de caniveau

  2. Ar Baot dit :

    Soutenons cet étudiant dans son action juridique, par le canal de « La France rebelle ». Ça c’est du concret. Cet étudiant le mérite amplement.

    Un grand bravo au courageux Stephane qui a décidé de ne pas se laisser faire, de s’opposer à Ouest-France et à son journaleux miteux.

    Voilà, dans toute sa splendeur, une illustration du degré zéro de l’information auquel les Français, du moins ce qu’il en reste, sont livrés.

    La seule autre solution concrète, pour ceux qui sont abonnés à Ouest France, cette infection de longue date, c’est de renoncer à cet abonnement, et de s’informer réellement, sur Breizh Info !!!

  3. Kadvael Pogam dit :

    Je pose juste cette question en passant. Que pense ce « jeune identitaire » du combat national breton pour la libération de notre pays du joug français ?

  4. gaudete dit :

    Les collabos ont frappé une fois de plus honte à cette remueuse de m….. Mais dans ces médias mainstream que peut-il y avoir d’autre que de la gauchiasse à l’état pur. Bravo à ce jeune enfin la jeunesse commence à se réveiller, elle va avoir du travail à virer tous ces vendus à l’extrême gauche.

  5. Per Manac'h dit :

    L’appartenance politique de ce jeune n’est pas ce qui m’interpelle… militant indépendantiste breton nos avons de graves divergences sur beaucoup de sujets, principalement sur la Bretagne et l’avenir de son peuple.
    Ce qui me navre c’est l’attitude de cette « journaliste » de caniveau qui aura fait des merveilles à une autre époque : dénonciation, délation, sport national français ! Quant à la Pravda/BFM aucune surprise…
    A quand la réouverture des camps pour les mal-pensants ? Au fait le jeune Zagradsky… un nom qui sonne un peu Juif !

  6. Thomas dit :

    Quelle misère d’avoir 20 ans en 2023 quand on a ouvert les yeux comme Stéphane sur le monde actuel. J’ai beau être un patriote déclaré depuis 1982, je me sens tellement triste et honteux de voir ce que nous leguons à cette génération qui va payer le prix pour les trahisons des boomers….
    Désolé Stéphane, je ne saurais pas te justifier ce terrible constat ! Courage…

  7. Hadrien Lemur dit :

    Ce n’est pas la première fois que Ouest France déverse sa haine anti-extrême droite. Ce genre de journal d’opinion ne devrait toucher aucune subvention du fait de son absence de neutralité. C’est vraiment un comportement dégueulasse que de vouloir ostraciser quelqu’un pour ses idées. Comme le dit ce jeune homme qui a vraiment la lumière à tous les étages (contrairement à sa contemptrice), l’article de diffamation n’aurait pas eu lieu si il c’était agit d’une personne d’extrême gauche et la motivation est bien la peur de voir leur monde de planqués et de privilégiés remis en question. La réaction du maire est aussi écœurante qui sous-entends de faire une recherche en ligne avant d’embaucher à l’avenir. Est-ce que ces pignoufs savent que la discrimination à l’embauche tombe sous le coup de la loi Française ? Mais il est vrai que les gents « étiquetés extrême-droite » perdent leur statut d’être humain.

  8. Brun dit :

    Une fois de plus, le journalisme est pris la main dans le sac de comportements totalement inadmissibles dans un pays prétendument démocratique et avec des gens qui se déclarent armés de « valeurs » républicaines qu’en réalité, ils ne cessent de piétiner. Même du temps de Thorez au PC, de tels comportements n’auraient pas été admis. Je suggère à la journaliste en cause d’émigrer en Chine ou en Afghanistan dans les plus brefs délais.

  9. Gaï de Ropraz dit :

    Je lis les commentaires. Tout est dit. C’est simplement honteux. Moi je rajoute dégueulasse. Mais sincèrement, que peut-on attendre d’une Bolcho, travaillant dans un canard d’une même fange ?
    J’espère que Breizh-Info poursuivra à nous donner des nouvelles rassurantes de Stephane.

  10. Gérard dit :

    Bats toi mon gars tu es dans le vrai, ne te laisse pas bouffer par l’intolérance, principale caractéristique du gaucho de base. Il est vrai qu’être journaliste est un métier pour lequel il faut des compétences et le respect d’une déontologie !!!

  11. jessax56 dit :

    un nom à consonance juive adhérent de Reconquête par dessus le marché, il n’en fallait pas plus à cette journaleuse de la Gestapo pour le conduire au peloton d’exécution du journal SS Ouest-France.
    pour tous ces « journaux » que j’appelle torchons, tous ce qui n’est pas de gauche est baptisé extrême-droite, faisant, à leurs yeux, disparaitre la Droite Républicaine.
    ils sont tellement aveugle qu’ils ne voient pas que ce sont eux les extrêmes.
    grand bien sera fait pour l’information lorsqu’ils auront disparus pour laisser la place aux vrais informateur.

  12. Jakez GWILLOU dit :

    Stéphane Zagradsky a évidemment raison de porter plainte contre cette collabo-mondialiste pour le préjudice qu’elle va causer à son avenir professionnel. Cependant, il n’y a pas lieu de s’offusquer sur le terme « militant d’extrême-droite ». Bien au contraire. C’est le gage infaillible qu’il occupe le bon créneau face à la submersion migratoire et la trahison de nos élites. Quand on voit ce qu’est devenue la « droite » française, il faut également dénoncer cette dernière, pour s’être reniée en s’appropriant tous les poncifs de la gauche depuis les trois-quarts de siècle écoulés ! D’extrême droite ? Répondez leur : oui, et alors !

  13. patphil dit :

    pas de liberté d’expression, maintenant pas de travail autorisé par les gauchistes, drole de pays des « droits de l’homme »

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