Membre fondateur d’une association « contre l’intolérance et le racisme », un ancien proviseur s’est suicidé au mois de juillet à Toronto (Canada) après avoir été accusé de « suprémacisme blanc » par une formatrice noire à l’antiracisme…
Le proviseur antiraciste accusé de « suprémacisme blanc » à Toronto
Il est de ces affaires qui, de prime abord, s’apparentent à un banal fait divers mais, en y regardant de plus près, représentent une synthèse de la folie sociétale actuelle. L’histoire du récent suicide d’un proviseur canadien appartient à cette catégorie.
Un ancien directeur d’école de Toronto s’est en effet donné la mort le 13 juillet dernier après avoir été harcelé pour avoir dénoncé en 2021 les pratiques d’une « formatrice noire à l’antiracisme » selon les termes employés par le quotidien américain New York Post dans son article du 24 juillet.
Richard Bilkszto, 60 ans, reprochait ainsi à celle-ci d’avoir affirmé que le Canada était plus raciste que les États-Unis. L’homme avait été directeur suppléant pour le conseil scolaire du district de Toronto jusqu’à ce que sa réputation soit « systématiquement démolie » après avoir été qualifié de « suprémaciste blanc » par la formatrice en question.
De son côté, le Journal de Montréal, révèle en détail les faits en indiquant qu’au mois d’avril 2021, Richard Bilkszto avait participé à un atelier donné par le KOJO Institute pour « sensibiliser » les cadres du milieu scolaire à l’importance d’adopter « le discours et les comportements de la doctrine EDI (équité, diversité, inclusion) ». En résumé, cet institut fait partie des nombreux organismes privés canadiens vendant des formations sur le thème des « discriminations» et du « racisme » aux entreprises et aux administrations. Comme le note le quotidien québécois, il s’agit donc de l’une « de ces innombrables nouvelles entreprises qui ont compris que l’antiracisme peut se transformer en une très lucrative occasion d’affaires »…
Membre fondateur d’une association « antiraciste »
C’est lors d’une conférence que le destin de Richard Bilkszto va basculer, alors qu’il était proviseur remplaçant dans l’académie de Toronto. Il décide de lever la main pour intervenir et faire part de son désaccord avec l’animatrice, Kike Ojo-Thompson, qui est aussi la fondatrice du KOJO Institute : selon lui, le Canada ne serait pas « plus raciste » que les États-Unis.
Plus précisément, le quotidien britannique Daily Mail indique que Kike Ojo-Thompson aurait notamment affirmé que le Canada était un pays «plus raciste encore que les États-Unis» car il n’a « jamais rendu de comptes sur son passé raciste envers les Noirs ».
Pendant tout le reste de l’atelier, ce propos fut repris par la formatrice comme illustration d’un propos typique du « suprémacisme blanc ». Par la suite, la commission scolaire prendra immédiatement ses distances avec le proviseur travaillant sous ses ordres au lieu de chercher à établir les faits.
Richard Bilkszto ne s’en remettra pas. Faisant une dépression, il arrête de travailler durant un mois. En parallèle, malgré une demande de la part de l’association des cadres scolaires, la commission scolaire refuse de se pencher sur les faits. Et, une fois l’arrêt de travail du proviseur terminé, elle refuse de lui réattribuer son ancien poste. Pire, il se voit également annuler son contrat de travail pour l’année suivante et se voit même retirer une invitation pour assister à une remise de diplômes.
Dos au mur, Richard Bilkszto décide de poursuivre la commission scolaire en justice. Il s’est suicidé avant que la procédure n’aille à son terme, conséquence d’une santé mentale au plus bas tandis que le dossier a traîné en longueur. Le gouvernement canadien a finalement annoncé l’ouverture d’une enquête administrative sur le KOJO Institute.
Ironie de l’histoire, l’ancien proviseur était également un membre fondateur de la section de Toronto de la Foundation Against Intolerance & Racism (FAIR, « Fondation contre l’intolérance et le racisme »), une organisation américaine à but non lucratif, fondée en 2021…
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
10 réponses à “Toronto (Canada). Militant « antiraciste », un proviseur blanc se suicide après avoir été accusé de « suprémacisme blanc »”
et bien j’avoue être devenue raciste ! mes parents doivent se retourner dans leur tombe
Bonjour,
Confronté à sa doctrine, un antiraciste s’et suicidé. Oh quelle surprise ! Dommage que cela n’arrive pas plus souvent et plus rapidement. Cela nous éviterait peut-être un suicide civilisationnel.
Cordialement.
M.D
Le wokisme est une maladie mentale
Encore une fois, la révolution mange ses enfants…
Il a fait une dépression et s’est suicidé parce qu’il n’a pas pu ou su se rendre compte qu’l s’était complètement trompé.
Il a préféré mourir que remettre en cause ses certitudes et sa vision du monde.
Les politiques antiracistes ne visent qu’à démolir les blancs, avec leur argent.
Si une noire me traitait de suprémaciste blanc je serais plutôt flatté, je ne me suiciderais pas et lui payerais un verre pour prendre le temps de lui expliquer que son i.phone, sa voiture, sa maison, ce quelle porte sur elle et tout le reste en serait resté à la préhistoire sans les blancs. Par contre, la fille en noir et rose n’a pas tout à fait tort s’agissant du racisme anglo-saxon. Je ne l’ai pas connu mais un ami plus âgé m’a dit avoir vu aux états unis dans les toilettes publiques (restrooms) la mention d’un coté « Ladies & Gentlemans » et de l’autre « mens & womans » Je vous laisse deviner à qui s’adressait ces inscriptions.
Se suicider pour ça ? Eh ben, faut le faire… Ça ne tournait visbilement pas rond dans la petite tête du, monsieur ! Moi, si une nana me traitait de suprémaciste blanc, je lui répondrais « À votre service, mademoiselle ! »
J’habite au Canada (Toronto) six mois de l’année et je connais bien ce pays pour dire que le racisme n’est pas aussi exacerbé qu’aux USA. En fait, il n’existe pratiquement pas. Tout autant, il y a une grande disparité de population : 40 millions d’individus au Canada pour 350 millions aux USA (Y inclus les « non-inscrits »). Quant au racisme, comme d’habitude, bien que la bienséance refuse de le reconnaître, provient de la population Noire. Et il est vrai qu’il existe des Blancs Canadiens pour lui donner raison, mais ils sont rares. Dans le cas présent, c’est une attitude typique de racisme anti-blanc fomenté par la Noire Ojo-Thomson qui surfait sur l’angelisme d’une bonne partie de la population canadienne blanche. A mon sens, et je l’espère, un jour ou l’autre il y aura un revirement de la population Blanche (En grande partie européenne et bien plus et mieux éduquée qu’aux USA) pour s’insurger au-devant de cas isolés tel que celui décrit dans cet article de Breizh-Info. Du reste, c’est un cas vraiment isolé, car les Noirs savent qu’ils sont dans un pays bien plus « intelligent » et de type Européen comparé au voisin US, et de ce fait ils ferment leur gueule. Il faut tomber sur une égérie du type Ojo-Thomson pour qu’une affaire de racisme (Cette fois-ci, nettement anti-blanc) éclabousse et imprègne (très peu d’ailleurs) les medias.
un site pluraliste à recommander pour suivre les aventures diversitaires et inclusives de Justin(e) Trudeau : lechocdesidees(at)quebecormedia.com. Les Québécois – la meilleure part d’entre eux au moins – essaient de ne pas sombrer, mais ce n’est pas facile là-bas non plus !
Si seulement D.Obono et A.Traore pouvaient traiter Melanchon, Attali, BHL et autres de suprématistes blancs ?!?!