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La gauche anti-immigration voit le jour en Allemagne

Ce lundi 23 octobre 2023, la figure de proue du post-communisme allemand Sahra Wagenknecht a rendu public, à Berlin, la naissance d’une structure, le Bündnis Sahra Wagenknecht (Alliance Sahra Wagenknecht), ayant pour objet la fondation, au début de l’année 2024, d’un nouveau parti politique qui se présentera aux élections européennes de juin. Elle rompt ainsi avec la formation politique post-communiste Die Linke, dont elle est député fédéral, en reprochant à cette dernière de courir après les idées du parti écologiste Bündnis 90/Die Grünen en matière de changement climatique, de droits des minorités sexuelles et d’immigration. Elle désire voir sa nouvelle formation politique se recentrer sur la question sociale, en se concentrant sur l’augmentation des salaires et la défense de l’État-providence, tout en adoptant une position restrictive en matière d’immigration. 

Cette annonce constitue un événement important au sein du paysage politique allemand. En effet, la naissance de la nouvelle formation politique entraînera très probablement, lors des prochains scrutins au niveau fédéral ainsi que des différents États allemands, la fin de Die Linke, qui sombrera en dessous du seuil électoral des 5 % – l’actuel gouvernement ayant supprimé la possibilité pour un parti qui obtient au moins trois mandats directs de siéger au sein de la Chambre des députés même s’il n’atteint pas ce pourcentage. De plus, la possible future défection de députés de Die Linke – pour le moment neuf – vers le parti de Sahra Wagenknecht pourrait entraîner rapidement la fin du groupe parlementaire de Die Linke, privant ce parti politique de millions d’euros de subventions publiques et de salaires de la Chambre des députés. D’autre part, la nouvelle formation politique entre en concurrence avec le parti patriotique allemand Alternative pour l’Allemagne (AfD), tout particulièrement dans l’Est du pays qui a connu autrefois le régime communiste et au sein duquel cette formation est dominée par sa mouvance nationaliste de tendance sociale. 

La naissance de ce nouveau mouvement était attendue depuis des mois et résulte, en partie, de disputes au sein de Die Linke, à propos de la position à adopter par rapport à la Russie et aux sanctions à l’égard de ce pays à la suite de l’invasion de l’Ukraine, qui ont été le catalyseur de la rupture. Sahra Wagenknecht s’oppose aux sanctions contre la Russie et à l’envoi d’armes à l’Ukraine, désire l’importation de gaz russe et milite en faveur de la paix. Les positions du Bündnis Sahra Wagenknecht (BSW) et de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) sur la question étant proches, ces deux organisations peuvent-elles coopérer en vue de tenter de changer la position de l’Allemagne par rapport à cette guerre ? 

Un front transversal entre les nationalistes et les post-communistes peut-il sauver l’Allemagne ? 

Alors que l’Allemagne, à l’instar d’autres pays d’Europe, glisse chaque jour un peu plus vers la guerre contre la Russie, les partis du système, favorables à une implication de l’Allemagne dans le conflit ukraino-russe, peuvent-ils être mis hors-jeu par un front transversal constitué autour du parti nationaliste allemand Alternative pour l’Allemagne (AfD) et du nouveau parti Bündnis Sahra Wagenknecht (BSW) ?  

Un tiers de siècle après la réunification de l’Allemagne survenue le 3 octobre 1990, « le Mur dans les têtes est encore toujours là ». En effet, la différence entre l’Ouest et l’Est est présente dans l’ensemble des domaines de la vie et le champ politique ne fait pas exception. Si le gouvernement fédéral, regroupant les sociaux-démocrates du SPD, les écologistes du Bündnis 90/Die Grünen et les libéraux du FDP, est à la peine dans les sondages, et les démocrates-chrétiens de la CDU et leurs alliés sociaux-chrétiens bavarois de la CSU, eux aussi contaminés par les idées disséminées au sein du corps politique par les écologistes, ne percent pas, les patriotes de l’AfD connaissent une progression fulgurante dans les analyses d’intentions de vote, cette dernière étant, elle aussi, frappée par la différence entre les deux parties du pays. À l’Est, l’AfD est désormais donnée à 30 % et est même arrivée à faire élire, fin juin 2023, à Sonneberg, en Thuringe, au deuxième tour, un administrateur de district, face à un candidat de la CDU soutenu par l’ensemble des autres partis politiques et, à Raguhn-Jeßnitz, en Saxe-Anhalt, au début juillet 2023, au deuxième tour, un maire. L’Ouest voit aussi une forte progression de l’AfD, mais cette dernière y obtient des intentions de vote nettement plus modestes, qui tournent autour de 15 %. 

Le scrutin européen est programmé en juin 2024 et les élections pour les parlements de Saxe, de Brandebourg et de Thuringe, trois États de l’Est, auront lieu un peu plus tard, à l’automne 2024. Les élections législatives sont prévues à l’automne 2025. 

Front transversal : le patriotisme social et le social-patriotisme sont-ils compatibles ? 

La Thuringe présente la spécificité d’être le champ d’action de Björn Höcke, la figure de proue de la tendance nationaliste de l’AfD qui co-préside l’AfD de Thuringe et dirige le groupe des élus de ce parti au sein du Parlement de Thuringe. Lors d’un discours tenu en février 2023 à Dresde, Björn Höcke a proposé à Sahra Wagenknecht de rejoindre l’AfD : « Je vous en prie, venez à nous ! »  

Ce dernier est lié à la Nouvelle Droite allemande représentée, notamment, par la maison d’édition Antaios de Götz Kubitschek, implantée à Schnellroda, en Saxe-Anhalt, et qui compte parmi ses auteurs Benedikt Kaiser, qui a écrit l’ouvrage Solidarischer Patriotismus. Die soziale Frage von rechts (Patriotisme solidaire. La question sociale vue de droite) (2020), au sein duquel il prône le patriotisme social, livre qui constitue la principale théorisation de la politique sociale de l’AfD. Parmi les autres publications de cet auteur figure l’ouvrage Querfront (2017). Le « Querfront » (Front transversal) est un appel à un rassemblement de forces de gauche et de droite. Si cette idée est remise au goût du jour par Benedikt Kaiser, elle l’est aussi par Manfred Kleine-Hartlage, un écrivain de la Nouvelle Droite qui a publié presque tous ses ouvrages aux éditons Antaios, dans Querfront! Die letzte Chance der deutschen Demokratie (Front transversal ! La dernière chance de la démocratie allemande) (2023), ainsi que par le rédacteur en chef de magazine patriotique allemand Compact Jürgen Elsässer, dont le numéro 4 de 2023 porte le titre « Querfront. Wie Rechte und Linke die Kriegstreiber stoppen können. » (Front transversal. Comment la droite et la gauche peuvent stopper les fauteurs de guerre). Jürgen Elsässer a même appelé Sahra Wagenknecht à fonder son propre parti et à en assumer la direction et a pris part, à l’instar du dirigeant de l’AfD en Saxe Jörg Urban, au rassemblement pour la paix organisé par Sahra Wagenknecht et la féministe Alice Schwarzer en février 2023 à Berlin, alors que le co-président de l’AfD Tino Chrupalla a signé la pétition lancée à cette occasion et a appelé les autres Allemands à faire de même. Le mari de Sahra Wagenknecht, Oskar Lafontaine, ex-président du parti social-démocrate SPD et ex-co-président du parti post-communiste Die Linke, a déclaré à cette occasion que « AfD & Co » sont aussi les bienvenus. Selon ces écrivains, le front transversal doit réunir la nouvelle formation politique issue de l’aile populiste du parti post-communiste Die Linke, autour du député fédéral Sahra Wagenknecht, et l’AfD. En mars 2023, lors des vingt ans du magazine de la Nouvelle Droite Sezession édité par Götz Kubitschek, les présidents des groupes parlementaires de l’AfD au sein des cinq États de l’Est de l’Allemagne ont été présents à Schnellroda, en même temps que les personnalités intellectuelles les plus marquantes de la Nouvelle Droite allemande.  

Sahra Wagenknecht  

Née d’un père iranien et d’une mère allemande, à Iéna, en 1969, sous le régime communiste de la République Démocratique Allemande, Sahra Wagenknecht entre, au début de l’année 1989, au parti communiste SED – le parti socialiste unifié, en 1946, sous la contrainte stalinienne –, la formation politique dominante en République Démocratique Allemande (RDA). Elle entreprend en 1990 des études de philosophie et de nouvelle littérature allemande qu’elle suit à l’université d’Iéna et à l’université Humboldt à Berlin. En 1991, elle intègre la direction du PDS, le parti héritier du SED. Elle termine ses études à l’université de Groningue aux Pays-Bas en 1996. Elle est député fédéral à partir de 2004. En 2007, le PDS et le WASG, une scission du parti social-démocrate SPD, constituent le parti Die Linke qui succède au PDS. En 2012, elle décroche à Chemnitz, l’ancienne Karl-Marx-Stadt, un diplôme de docteur dans le domaine de l’économie. Elle compte parmi les initiateurs d’Aufstehen (Debout) en septembre 2019, un mouvement visant à rassembler des personnes, puis, celui-ci étant un échec, le quitte. En juin 2022, elle prend part à l’« Appel pour une gauche populaire » (Aufruf für eine populäre Linke). Sahra Wagenknecht a affirmé que, en cas d’échec lors de la création de son nouveau parti, elle ne se présentera plus aux élections, mais influera, notamment en publiant des écrits. 

La rhétorique de Sahra Wagenknecht consiste à dénoncer la gauche bobo qui a perdu le contact avec la réalité et avec la question sociale, l’ouverture des frontières, l’immigration engendrant la précarisation des travailleurs victimes de la concurrence de sous-prolétaires importés dans le but de satisfaire les intérêts des grosses entreprises, le manque d’intégration des étrangers – même de la deuxième et de la troisième génération – dont elle rend responsable le président turc Recep Tayyip Erdoğan, le fait que l’Office de protection de la Constitution crée des problèmes à l’AfD, la position du ministre écologiste des Affaires étrangères Annalena Baerbock à propos de la guerre en Ukraine, Black Lives Matter, Fridays for Future, … De plus, elle refuse de considérer les électeurs de l’AfD comme des « racistes » et désire l’organisation d’un référendum à propos d’une éventuelle sortie de l’Allemagne de l’Union Européenne.  

Une des figures historiques de Die Linke, Gregor Gysi, décrit les positions de Sahra Wagenknecht de la manière suivante : « Elle veut mélanger la politique sociale de Die Linke, l’économie politique de Ludwig Erhard [ordolibéralisme] et la politique des réfugiés de l’AfD. » 

Histoire du front transversal  

Le « Querfront » a un double passé. Il peut être appréhendé, soit en tant que lien entre des organisations de gauche et de droite, par exemple le communiste Karl Radek loue le nationaliste Leo Schlageter exécuté par l’armée française en 1923 lors de l’occupation de la Rhur, la grève des transports publics berlinois en 1932 soutenue par les communistes du KPD et les nationaux-socialistes du NSDAP, la tentative en 1932 par Kurt von Schleicher d’instaurer une alliance entre des éléments sociaux-démocrates et syndicalistes et l’aile gauche du NSDAP de Gregor et Otto Strasser pour barrer la route à Adolf Hitler, la revue Die Tat, … et aussi le parti écologiste Die Grünen créée en 1980 par des gens de gauche, parmi lesquels figurent Daniel Cohn-Bendit, Petra Kelly et Jürgen Trittin – dont le père était officier dans la Waffen-SS –, des conservateurs, ainsi que des nationalistes, parmi lesquels Baldur Springmann – ancien membre de la SA, de la SS et du NSDAP – et August Haußleiter – actif au sein de la « Révolution conservatrice » sous la République de Weimar, fondateur d’un parti national-neutraliste en 1949, puis co-fondateur d’un autre en 1965 –, soit en tant que national-bolchévisme avec comme principal théoricien Ernst Niekisch ainsi que Karl-Otto Paetel – le rédacteur en chef de la publication de la revue Die Kommenden d’Ernst Jünger – dont la conception du peuple se limite à celle d’une communauté de destin et n’est pas fondée sur des idées racialistes, contrairement à celles des nationaux-socialistes. Le national-bolchévisme est favorable à un rapprochement avec l’Union soviétique, perçue en tant qu’alternative au système capitaliste. 

Dans les autres pays d’Europe  

Une coalition ou un rapprochement entre des partis nationalistes et des formations politiques de gauche ont été expérimentés, à différents niveaux de pouvoir, en Europe. Au Burgenland, un des neufs États autrichiens, les sociaux-démocrates du SPÖ ont gouverné, de 2015 à 2020, avec les nationalistes du FPÖ. En Slovaquie, les sociaux-démocrates du SMER-sociálna demokracia ont conduit, de 2006 à 2010 et de 2016 à 2020, des gouvernements de coalition dont les nationalistes du SNS ont constitué un des éléments et un gouvernement réunissant le SMER-sociálna demokracia, une de ses scissions appelée Hlas-sociálna demokracia et le SNS est en train d’y voir le jour. En Grèce, le parti post-communiste Syriza a administré le pays, de 2015 à 2019, avec les patriotes d’ANEL. En Belgique, les nationalistes flamands de la N-VA et les socialistes ont pris part, aux côtés des démocrates-chrétiens, entre 2009 et 2014, au gouvernement flamand. Le président de la N-VA, Bart De Wever, est maire de la ville d’Anvers (Antwerpen) et dirige cette commune en coalition avec les socialistes et les libéraux. Au milieu de la décennie 1990 en Italie, une coalition réunissant les autonomistes/indépendantistes padans de la Ligue du Nord et les post-communistes du PDS a été envisagée. Au Danemark, les sociaux-démocrates ont fleurté avec les patriotes du Parti du Peuple danois avant de copier leur programme. En Hongrie, le Jobbik, qui a été un parti nationaliste très radical, s’est rapproché, après un recentrage, de divers partis de gauche et du centre en vue de former un front politique d’opposition au Fidesz, le parti du Premier ministre Viktor Orbán.  

Le front transversal verra-t-il le jour ?  

La réalisation du front transversal pourrait se dérouler de deux manières différentes : soit, des exécutifs pourraient être gérés, à différents niveaux de pouvoir, par une coalition regroupant l’AfD et le nouveau parti de Sahra Wagenknecht, soit ce dernier pourrait capter une partie du vote et des cadres politiques de l’AfD.   

Interrogée en juin 2023 à ce propos, la co-présidente de l’AfD Alice Weidel rejette, après avoir déclaré, en octobre 2022, à propos de Sahra Wagenknecht, « Elle est incroyablement populaire et fait appel aux mêmes électeurs que nous, en particulier à l’Est. », un front transversal entre l’AfD et le possible futur parti de Sahra Wagenknecht, car elle estime que les différences sont trop importantes. Un sondage Kantar publié début mars 2023 indique que 60 % des électeurs de l’AfD pourraient voter pour un parti dirigé par Sahra Wagenknecht. Un autre réalisé au même moment par INSA montre que Sahra Wagenknecht est la deuxième personnalité la plus appréciée par les sympathisants de l’AfD, derrière la co-présidente du parti Alice Weidel, mais devant le co-président du parti Tino Chrupalla, ainsi que devant Björn Höcke.  

Le nationalisme allemand, né en réaction à l’occupation napoléonienne, a été, au XIXe siècle, prôné par la gauche libérale, tentant d’unifier l’ensemble des germanophones par le bas, en opposition aux conservateurs catholiques désirant préserver l’Allemagne morcelée des princes. La révolution libérale de 1848 a échoué et le conservateur Otto von Bismarck a réalisé, en 1871, l’unité, sous la houlette de la Prusse, de l’Allemagne, par le haut. Karl Marx et Friedrich Engels ont prôné la République regroupant l’ensemble des Allemands. Les sociaux-démocrates autrichiens ont été, au sortir de la Première Guerre mondiale, favorables au rattachement à l’Allemagne et des dirigeants du parti – Karl Renner, resté en Autriche, et Otto Bauer, en exil – ont salué en 1938 l’Anschluss. Cette idée a encore eu cours dans l’après Seconde Guerre mondiale dans cette mouvance rebaptisée socialiste, ainsi que chez les libéraux, mais s’est ensuite progressivement étiolée.  

La tentative orchestrée par Sahra Wagenknecht de mettre sur pied un nouveau parti pose idéologiquement question à Die Linke, la gauche étant divisée sur la question nationale, la version bobo y étant opposée alors que les classes populaires y voient une protection face à la concurrence déloyale résultant de l’immigration ainsi que des délocalisations d’entreprises vers les pays à bas salaires, mais également à l’AfD, elle-même partagée entre ses sections de l’Ouest et celles de l’Est, les premières captant des électeurs nostalgiques de l’époque du miracle économique allemand attribué à la politique ordo-libérale – qui veut que l’État crée et maintienne un cadre normatif permettant la « concurrence libre et non faussée » entre les entreprises – de l’après Seconde Guerre mondiale, qui a conduit au miracle économique allemand, et les secondes obtenant un fort succès auprès des électeurs aux idées sociales, en partie nostalgiques de la République Démocratique Allemande (RDA) communiste, comportant peu d’étrangers, disposant de frontières sûres et basée sur une société plus solidaire.  

Le front transversal verra-t-il le jour ? Qui vivra verra, mais, dans l’Est, où souffle le vent de l’« Ostalgie », dont le film Good Bye Lenin! (2003) ainsi que la « Trabi », surnom donné à la voiture portant la marque Trabant, en sont les représentations les plus connues, et où de nombreux ouvrages en allemand entretenant cette nostalgie paraissent alors que des produits issus de ce régime sont diffusés dans les magasins, cette formation politique aura la particularité de correspondre à la nostalgie de cette époque et de ce système, alors que le parti post-communiste Die Linke, qui porte l’héritage de la RDA, en étant pénétré par les idées de la société ouverte dont les écologistes sont devenus le principal vecteur, s’en est écarté grandement.

Lionel Baland  

Sources :

Lionel Baland, Jörg Haider, le phénix. Histoire de la famille politique libérale et nationale en Autriche, Éditions des Cimes, Paris, 2012. 

Jean-Numa Ducange, Quand la gauche pensait la nation. Nationalités et socialismes à la Belle époque, Fayard, Paris, 2021. 

Benedikt Kaiser, Querfront, Éditions Antaios, Schnellroda, 2017.  

Manfred Kleine-Hartlage, Querfront! Die letzte Chance der deutschen Demokratie, Verlag der 300, Berlin, 2023. 

Robert Steuckers, La Révolution conservatrice allemande – Sa philosophie, sa géopolitique et autres fragments, tome deuxième, éditions du Lore, 2018.

Magazine Compact « Querfront. Wie Rechte und Linke die Kriegstreiber stoppen können », n°4 de 2023, Compact-Magazin, Falkensee.  

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6 réponses à “La gauche anti-immigration voit le jour en Allemagne”

  1. Robin dit :

    Bravo pour enfin une analyse journalistique de qualité.
    Il faut de l’argent pour créer un Parti et faire campagne…c’est ce qui va lui manquer .

  2. louis dit :

    comme le spostes a pourvoir se payent 17000 balles par mois la gauche a estimée sans doute qu’une petite entorse a leur idéologie « universaliste » pouvait s’opérer sans faire de crise cardiaque ; en france on a bien eu des traitres comme josé bové ou le syndycaliste cgt d’arcelor qui ont fait la meme chose non ?

  3. FRANCHETTI Patrice dit :

    Le parjure fait aussi partie de la panoplie électorale. Cette gôchiasse est prête à tout pour récupérer les sièges perdus.

  4. Bran ruz dit :

    Changement de pied , pour mieux rebondir électoralement ! La NUPES en France ce n’est rien d’autre que la protection des intérêts de cette gauche bobos/ mais aussi islamistes , ben oui !! Ça capitalise sur les banlieues islamisees ces opportunistes là. Les Français ils s’en foutent !

  5. patphil dit :

    les gamelles sont grasses là bas aussi

  6. A.T. dit :

    1er sondage INSA pour le journal Bild (28/10/2023) : en cas d’élections fédérales, le mouvement Sahra Wagenhecht obtiendrait 14 % des voix et se placerait à la 4ème place.

    Elle prend des voix principalement au parti anti-immigration de droite AFD, mais aussi à tous les autres partis (sauf curieusement à die Linke) :
    CDU/CSU : 29 % (-2). AFD : 17 % (- 4) SPD : 15 % (-1) Verts : 12 % (-1) Die Linke : 4 % (=)
    L’arrivée de Wagenhecht bloque la dynamique AFD mais accroit la vague anti-immigration (31 % des voix).

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