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Brest. Nouveaux tirs de mortiers sur des policiers à Bellevue : où est passée la « brigade de tranquillité urbaine » de Cuillandre ?

À Brest comme ailleurs en Bretagne, les pouvoirs publics et la municipalité gauchiste ne parviennent plus à masquer la réalité de l’insécurité régnant dans plusieurs quartiers tant celle-ci se manifeste avec récurrence.

Plus qu’un constat d’échec, c’est aussi un véritable revers pour la majorité de gauche à la tête de la mairie depuis tant d’années, elle qui a tant misé sur la coûteuse « politique de la ville » pour tenter d’acheter la paix sociale dans ces quartiers brestois en proie aux trafics de drogue et aux diverses violences, souvent par armes à feu désormais.

À Bellevue, la criminalité sous toutes ses formes

Comme Pontanezen et Kerourien, Bellevue fait partie de ces quartiers de Brest présentés à la fois comme « prioritaires » et « sensibles ». Dans la nuit du 28 au 29 mars dernier, un homme y fut blessé par balle tandis que la piste du règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants était privilégiée.

Quelques semaines auparavant, le 6 février 2024, un peu plus de 100 policiers menèrent une vaste opération anti-drogue à Bellevue pour tenter de mettre un terme aux agissements des narcotrafiquants.

L’opération conduisit à l’interpellation de 70 individus. Un revolver calibre 22, un fusil à canon scié, un pistolet d’alarme, un fusil de type airsoft, cinq couteaux et des machettes furent saisis à cette occasion. Sans parler des produits stupéfiants (cocaïne et résine de cannabis).

L’OQTF remis en liberté à Brest

Le quartier brestois de Bellevue est également connu pour une autre activité : l’attaque de policiers aux mortiers d’artifice.

Dans la soirée du dimanche 31 mars 2024, une patrouille de policiers s’aventurant dans le quartier avait été, une fois de plus, la cible de ces tirs de mortiers effectués par un groupe d’une quinzaine de racailles.

Par la suite, les fonctionnaires de police parvenaient à interpeller un individu suspecté d’être l’un des auteurs des tirs. Il s’avérait que l’individu en question, se présentant comme mineur auprès des policiers, était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) lors de son interpellation. Alors qu’il était censé être transféré au CRA (centre de rétention administrative) de Rennes, il était finalement remis en liberté et assigné à résidence faute de place dans la structure en question.

Nouvelle attaque de policiers aux mortiers à Bellevue

Sans surprise, cette interpellation ne parvenait pas à dissuader les « trouble-fêtes » du quartier Bellevue de réitérer leur action. Se rendant de nouveau dans le secteur « sensible » brestois pour un vol de motocross dans la soirée du lundi 8 avril, une équipe de policiers était de nouveau prise pour cible par des tirs de mortiers d’artifice. Cette fois, l’un des fonctionnaires a été blessé à l’œil (avec notification d’une incapacité temporaire totale de trois jours). Des renforts ont ensuite été déployés.

Pour l’anecdote, il s’avère que les policiers avaient été précédemment appelés par un individu venu de Quimper jusqu’à Bellevue pour y vendre sa motocross. Sur place, il fut accueilli à coup de bombe lacrymogène par certains locaux avant de se faire voler son deux-roues.

À l’issue de la soirée, deux individus ont finalement été interpellés tandis que la motocross a été retrouvée.

Où est passée la « brigade de tranquillité urbaine » de Cuillandre ?

La situation a finalement conduit le maire de Brest, François Cuillandre, à sortir de son silence. Dans un communiqué, en qualifiant ces violences d’« inacceptables », l’édile a rappelé « l’urgence de donner à Brest des effectifs supplémentaires de policiers. Un engagement avait été pris en ce sens par le ministre Darmanin, il y a plusieurs mois, et il doit être suivi d’effet sans délai ».

L’occasion de rappeler qu’après en avoir fait un argument de campagne électorale pour les élections municipales de 2020, François Cuillandre lançait officiellement au mois de novembre 2022 une « brigade de tranquillité urbaine ». Brest se vantant d’être la dernière ville française de plus de 100 000 habitants à ne pas s’être dotée d’une police municipale…

Bellevue, « sensible » aussi sur le plan financier

Par ailleurs, cette nouvelle affaire permet de se remémorer quel gouffre financier représente le quartier brestois de Bellevue pour les contribuables. Comme nous l’indiquions au mois de février 2022, ce quartier abritant une forte proportion de populations d’origine extra-européenne va bénéficier d’un vaste plan de rénovation urbaine estimé à 168 millions d’euros. Avec l’objectif, toujours le même, de « favoriser la mixité sociale ».

À la même époque, nous précisions également que Bellevue et Keredern (autre quartier à problèmes de Brest) allaient aussi bénéficier d’une généreuse aide de l’État avec plus de 600 000 € octroyés sur trois ans.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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4 réponses à “Brest. Nouveaux tirs de mortiers sur des policiers à Bellevue : où est passée la « brigade de tranquillité urbaine » de Cuillandre ?”

  1. louis dit :

    la bretagne vote a gauche alors le résultat n’est pas étonnant les bretons ont sans doute perdus leur cervelle tombées du camion

  2. Dumazet dit :

    Ils servent a rien

  3. patphil dit :

    il est plus facile de mettre en garde à vue une jeune femme qui ne demandait qu’une chose, que la loi soit appliquée

  4. Croquy dit :

    Bonjour.

    Depuis 2001, la ville de Brest est devenue un réservoir à racailles ! Dans mon quartier, le gardien HLM qui se vante d’être le gardien de la paix sociale et qu’il faut lutter contre le parti politique de Le Pen, laisse tout faire à la racaille. On lui demande d’au moins renseigner la Police et il refuse, c’est aux locataires de l’appeler ! Par contre, quand il s’agit d’être agressif et odieux envers les anciens, tous plus ou moins âgés, là il est présent. Il a peur des petites racailles dont certaines ont 13 ou 14 ans mais pas peur des vieux du quartiers qui, pour certains, sont lourdement handicapés (j’en fais parti) ! Si on insiste trop auprès du gardien, il dégaine la réponse imparable : « raciste » (Il a des dizaines d’autres réponses types dans sa tête). Avec moi, il hésite (Tiens pourquoi ? Ha oui, il m’a déjà vu taper la causette avec des personnes sympathiques dites « de couleur » du quartier) à la sortir mais je le sens bouillir. Du coup, comme il ne sait plus quoi dire, il se met à crier. Chez lui, crier c’est sa meilleure défense si un ancien et civilisé locataire le titille un peu. Je n’ai jamais compris ce qu’il a à gagner en étant comme ça ? Quoique si, savez-vous qu’il y a une prime à l’intéressement aux HLM de Brest ? Une honte cette sorte de prime au rendement dans le social !
    Depuis quelques temps, en plus de casser tout, la racaille vole dans les boites à lettres.

    Je sais que la Police fait ce qu’elle peut avec les moyens et les ordres qu’on lui donne. L’autre fois, j’étais plié de rire quand le petit caïd avait été chopé par deux policiers plutôt baraqués. Comme un animal en cage, il tournait en rond car il se sentait grillé. Il avait même tenté de se débattre mais l’un des policiers avait haussé le ton de la voix et la racaille s’était vite calmée. Voilà ce qu’il manque à la maison : de la fermeté de la part des « pauvres mères dépassées par les évènements ». Chez mes parents, c’était ma mère qui faisait la loi et, que ce soit ma sœur ou moi, on obéissait au doigt et à l’œil !

    Souvent ils se plaignent qu’il n’y a pas de travail, alors qu’on les emmène de force bosser dans les champs ou les serres ou bien à charger/décharger des semi-remorques et bien d’autres boulots où ils pourront mettre en œuvre leur force qu’ils aiment bien montrer aux locataires des immeubles qu’ils squattent.

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