Le quartier dit « sensible » politiquement correct oblige, de Penhars à Quimper connaît une montée des tensions depuis plusieurs semaines, avec une recrudescence d’incivilités et de rodéos nocturnes qui empoisonnent la vie des riverains. Devant cette situation alarmante, la maire de Quimper, Isabelle Assih, a réaffirmé sa détermination à rétablir l’ordre dans ce quartier affirmant qu’il ne deviendrait pas une zone de non droit (ce qui fait beaucoup rire certains habitants, qui vivent au quotidien dans le quartier et qui subissent).
Une présence policière renforcée
Pour répondre à ces défis sécuritaires, la municipalité de Quimper, en collaboration avec la Police nationale, a décidé de renforcer la présence des forces de l’ordre dans le quartier de Penhars. Des patrouilles de la Police nationale seront déployées plus fréquemment, tandis que la police municipale verra également son effectif sur le terrain augmenter.
Ces mesures interviennent après une série d’actes de délinquance, notamment dans la rue de Kerlan Vian, où rodéos en moto, menaces et intimidations se multiplient. Pour certains habitants, cette situation est devenue insupportable. Certains envisagent même de déménager. Par ailleurs, le trafic de drogue est, comme dans d’autres quartiers de Quimper, en pleine croissance, empoisonnant physiquement les consommateurs, mais aussi ceux qui subissent les conséquences quotidiennes de ces trafics mis en place par ceux qu’il ne faut pas a voir peur d’appeler des tueurs en série.
Des commerçants également en première ligne
En parallèle, la municipalité a instauré un nouveau dispositif destiné à lutter contre la délinquance qui touche les commerces. Depuis le 23 septembre 2024, une « lettre-plainte » dématérialisée permet aux commerçants victimes de vols ou de dégradations de déposer plainte plus facilement, sans avoir à fermer boutique pour se rendre au commissariat. Ce dispositif, testé avec succès à Brest, devrait inciter les commerçants à porter plainte, quel que soit le préjudice subi.
Des années de politique de la ville désastreuse (notamment en matière de construction et d’attribution de logements sociaux), une justice qui ne suit pas, une police en sous effectif. Quimper, ville bourgeoise et plutôt bien côtée de Bretagne pourrait rapidement prendre le chemin gangréneux des trois principales métropoles rennaises que sont Rennes, Nantes, et Brest, si les autorités, et les élus, n’ouvrent pas les yeux et ne mettent pas rapidement les mots sur les maux (ce qui implique d’en finir avec la grille de lecture sociétale gauchiste).
Crédit photo : Photo d’illustration
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Une réponse à “Insécurité à Quimper : La maire obligé de réagir face aux incidents qui se multiplient”
26 ans que j’habite ce quartier. De pire en pire. Les « chances » et les « anges » pullulent.