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« Yec Hed Mat ». À 21 ans, Maelan Loyer apporte un souffle nouveau pour la pêche et la vente directe de poisson sur la Côte d’Émeraude

Un vent de nouveauté souffle sur Dinard avec l’arrivée du bateau de pêche « Yec Hed Mat », mené par Maelan Loyer, un jeune pêcheur de 21 ans qui mise sur la vente directe et internet pour écouler sa pêche. Ce projet, qui allie tradition bretonne et modernité, promet de dynamiser le marché local tout en répondant aux attentes d’une clientèle avide de produits frais et accessibles.

Un jeune pêcheur déterminé et un bateau historique

Le jeune homme n’a pas tardé à s’implanter dans le secteur en acquérant un bateau qu’il connaît bien : le Yec Hed Mat. Ce nom, qui invite à l’apéritif en breton, reflète l’engagement du jeune pêcheur pour le terroir et la culture bretonne. Le bateau, un modèle de fileyeur et caseyeur de 11 mètres, a déjà une trentaine d’années, mais après une restauration minutieuse, il est prêt à reprendre la mer sous la direction de Maelan. Ce dernier a passé deux ans à naviguer dessus et connaît donc parfaitement ses capacités et ses spécificités.

Chaque soir, Maelan prend le large pour capturer des espèces locales : araignées de mer, bars, soles, daurades et autres poissons de saison. Il revient au port dès l’aube, débarquant sa pêche fraîche à la cale du Moulinet à Dinard. Afin de s’adapter aux modes de consommation actuels, Maelan utilise les réseaux sociaux pour informer ses clients en temps réel. Dès 7 heures chaque matin, les habitants de la région peuvent découvrir sur son site internet, ainsi que sur ses comptes Instagram et Facebook, les produits disponibles issus de la pêche de la nuit.

Les commandes se font facilement via un message, et pour les grosses livraisons, Maelan propose même un service de livraison à domicile. Ce système permet une transparence totale pour les consommateurs et garantit la fraîcheur des produits.

L’un des principaux atouts de la vente directe de Maelan est la compétitivité des prix. En réduisant les intermédiaires, il propose des tarifs plus abordables : là où le kilo d’araignées de mer atteint facilement 5 à 6 euros en magasin, Maelan le vend à seulement 3 euros. Cette approche lui permet de répondre à la demande des consommateurs soucieux de manger sainement tout en préservant leur budget. Son objectif est simple : se verser un salaire tout en offrant des prix justes à ses clients.

Pour plus d’informations sur les produits disponibles et les modalités de commande, rendez-vous sur son site : pechedinardaise.fr.

Crédit photo : Facebook (Pêche dinardaise)
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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4 réponses à “« Yec Hed Mat ». À 21 ans, Maelan Loyer apporte un souffle nouveau pour la pêche et la vente directe de poisson sur la Côte d’Émeraude”

  1. GR dit :

    Bravo,
    l’hégémonie, due au quasi monopole des coopératives, tue notre pêche locale depuis bien des décennies. Sans le travail acharné de nos petits mareyeurs qui vont à la vente à 3h du matin, tous nos poissons consommés en Bretagne viendraient de Rungis; Intermarché l’a bien compris dans son réseau avec sa flottille intégrée. L’indépendance doit renaitre grâce à sa souplesse et à son intelligence, ce n’est pas ça un circuit court?
    L’agriculture souffre bien sûr du même mal, et subit la même déchéance. Si on ne soumet pas le système coopératif à l’impôt société (comme tout le monde) nos producteurs vont continuer de disparaître, tant sur terre que sur mer. C’est le dernier bastion du système communiste qui ne survit que par ses avantages fiscaux.

  2. M. The dit :

    Bravo au jeune Maelan Loyer ! Si tous faisaient la même chose dans notre pays (au lieu d’engraisser les grosses enseignes et le gvt) tout irait bien mieux !

  3. JP VARESE dit :

    Que d’idées simples et faciles à mettre en place! Merci.

  4. Raymond Neveu dit :

    Courage et encouragements…j’ai connu cela à GV mais en été nous partions à 6 h malgré l’Interdit de mon père mais avec la bénédiction de ma grand-mère et là à l’hameçon nous prenions merlans, maquereaux, lieus divins et autres moins intéressants, chemin faisant du retour ils étaient égorgés et étripés propres pour la vente mais jamais nous n’avons égorgé un humain en rentrant!!! Ce n’était pas notre Religion ni Culture! Je regrette le poisson FRAIS qui sautait dans la friture! Voilà des anecdotes qui intéressait le VRAI breton Ronan HUON mais pas les clowns d’Ofis ar Brezhoneg! Puisque nous sommes sollicités pour les impôts nous allons faire plus de dons!…CQFD ! GV=GUILVINEC.

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