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Tempête meurtrière en Espagne : le socialiste Pedro Sánchez sous le feu des critiques pour sa gestion de crise

La tempête dévastatrice qui a frappé l’Espagne a fait grimper le bilan des victimes à 158 morts, tandis qu’au moins 250 personnes sont toujours portées disparues. Cette catastrophe a mis le gouvernement central, dirigé par le socialiste Pedro Sánchez, et les dirigeants régionaux, comme Carlos Mazón, président de la Communauté valencienne, face à des critiques croissantes sur leur gestion de la crise.

Des alertes météorologiques ignorées

L’Agence météorologique espagnole (AEMET) avait émis plusieurs avertissements dès mardi matin, passant d’une alerte orange à une alerte rouge à Valence dès 7 h 31, signalant des conditions potentiellement mortelles. Cependant, la lenteur de la réponse du gouvernement Sánchez a suscité des reproches virulents.

Malgré les avertissements, les responsables gouvernementaux, dont Pedro Sánchez et la porte-parole Pilar Alegría, ont omis de mentionner l’ampleur de la situation lors de leurs apparitions publiques ce jour-là. Alegría a préféré se concentrer sur des sujets sans rapport, tels que les données économiques et les relations internationales, tandis que Sánchez, s’exprimant depuis Bombay, n’a pas abordé la crise imminente à Valence.

Face aux critiques, le gouvernement a affirmé avoir pris conscience de la gravité dès le mardi, citant les avertissements de l’AEMET comme preuve de sa réaction. Néanmoins, l’absence de communication efficace envers le public a alimenté l’indignation, les opposants accusant l’administration Sánchez de négligence.

Carlos Mazón critiqué pour sa réaction tardive

Carlos Mazón, du Partido Popular (PP), n’échappe pas aux critiques. Bien que Valence soit passée en alerte rouge tôt mardi, Mazón a minimisé la gravité de la tempête lors d’une conférence de presse à la mi-journée, affirmant que la situation s’améliorerait rapidement. Ce n’est qu’à 20 heures que son administration a envoyé un message d’urgence aux résidents, renforçant l’impression d’une réaction tardive.

Le parti conservateur VOX a fustigé Mazón pour avoir remercié le gouvernement central au lieu de le critiquer pour ce qu’il considère comme une opportunité politique exploitée par Sánchez.

Face à l’ampleur de la catastrophe, des nations telles que l’Argentine et le Salvador ont proposé une aide humanitaire. Le président argentin Javier Milei a ordonné à la Commission des Casques blancs de soutenir les opérations de sauvetage à Valence, tandis que le président salvadorien Nayib Bukele a promis l’envoi de 300 secouristes, de paramédicaux et de 20 tonnes de fournitures essentielles. En réponse, le gouvernement espagnol a annoncé le renfort de 500 soldats supplémentaires pour soutenir les 1 200 déjà déployés.

Détérioration des infrastructures et mécontentement public

Pedro Sánchez s’est rendu à Valence jeudi, où il a été accueilli par des huées et des appels à la démission. Les résidents l’accusent de mauvaise gestion de la crise. Pendant sa visite, Sánchez a exhorté la population à rester chez elle, alors que de nouvelles pluies torrentielles étaient prévues.

La tempête a laissé des dégâts considérables : environ 40 000 foyers sont privés d’électricité et des routes majeures demeurent impraticables. Les liaisons ferroviaires, y compris la ligne à grande vitesse Valence-Madrid, resteront probablement interrompues pendant des semaines. À Chiva, une ville située à l’ouest de Valence, la maire Amparo Fort a décrit une situation désespérée, signalant que la localité était sans électricité, eau ni communications depuis mardi. Elle a lancé un appel à l’aide pour des produits de première nécessité, comme des aliments pour bébés.

L’arène de Valence a été transformée en morgue temporaire, et le centre médico-légal principal de la ville fonctionne sans relâche pour traiter plus de 100 corps.

Une gestion contestée au cœur des débats

Alors que le gouvernement central insiste sur le fait que la gestion des crises locales relève des autorités régionales, l’opposition soutient que l’administration Sánchez n’a pas agi avec suffisamment de fermeté. Alberto Núñez Feijóo, chef du PP, a défendu Mazón, affirmant que les dirigeants régionaux dépendent des informations fournies par les agences du gouvernement central.

Cette tempête, l’une des plus meurtrières de l’histoire récente de l’Espagne, a mis en lumière les faiblesses des dispositifs de réponse aux catastrophes du pays. Alors que les efforts de sauvetage se poursuivent pour retrouver les disparus, les politiques continuent de débattre des responsabilités et des erreurs commises.

Avec de nouvelles pluies annoncées, l’Espagne reste en alerte, tandis que les citoyens et les autorités s’apprêtent à affronter d’autres défis dans les jours à venir.

Photo  d’illustration : DR
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3 réponses à “Tempête meurtrière en Espagne : le socialiste Pedro Sánchez sous le feu des critiques pour sa gestion de crise”

  1. gautier dit :

    géo ingénierie ! voila ou l’Espagne doit chercher ! les grands de ce monde savent bien ce qui arrive lorsque les chefs d’états ne font pas ce que veut le nouvel Ordre Mondial !!

  2. VORONINE dit :

    LE SOCIALISME , c’est bien , au cinéma , ou dans les livres …..En vrité , c’est la guerre !

  3. JLP dit :

    Ce qui est sûr c’est que, même malmenés, le roi et la reine ont tenté de faire front, alors que le socialiste Pedro Sanchez et le libéral-conservateur Carlos Mazon ont détalé comme des chapons qu’ils sont. Ce n’est pas une affaire de socialisme puisque la région autonome de Valence est gouvernée par le PP, c’est plutôt le problème de la connection – ou déconnection- entre l’Etat central et les Régions. Pourquoi faut-il que la météo soit gérée à Madrid, et non à Barcelone ou Valence ? Mais sommes-nous mieux lotis ? Ceux qui écoutent la météo donnée par les chaînes télé ou radio nationales sont régulièrement fausses, il n’y a que les paysans, qui paient pour leur météo géolocalisée, qui aient des données fiables !

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