Dans un précédent article intitulé « Brest : l’enquête Ifop donne la température », nous avions indiqué que « la direction du Parti socialiste a commandé à l’Ifop une enquête » destinée à y voir clair à un an des élections municipales. En effet, d’un côté François Cuillandre, le maire, évitait d’indiquer quelles étaient ses intentions pour mars 2026, de l’autre ses lieutenants (Yohann Nédélec par exemple) commençaient à montrer le bout d nez.
L’enquête a montré que Cuillandre demeurait au centre du jeu en conservant la confiance de la majorité des Brestois. D’où un message envoyé de ce fait au PS brestois et à la gauche brestoise dans son ensemble : le maire sortant demeurait le leader et, dans un an, il faudra passer par lui. En parlant de la « direction du Parti socialiste », nous demeurions dans le vague. A qui avions-nous affaire ? A la section brestoise du PS ? A la fédération du Finistère du PS ? Au Premier secrétaire du PS (Olivier Faure) ? « Aux dernières nouvelles », ce serait « le Parti socialiste au niveau national qui aurait financé cette enquête » (Le Poher, 23 avril 2025).
A Nantes, Rennes et Saint-Nazaire, nul besoin pour la direction nationale du PS de commander une enquête : le leadership de Johanna Rolland, de Nathalie Appéré et de David Samzun demeure indiscutable.
B.M.
Crédit photo : thesupermat/Wikimedia (cc)
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