Solidariteit, l’organisation principale représentant le peuple afrikaner d’Afrique du Sud sera reçu à Washington d’ici quelques semaines. Le séjour sera l’occasion de rencontrer diverses administrations, organisations et hommes politiques, notamment dans l’arc Républicain pour parler du rapport accablant dévoilé par le département d’état américain le 12 août dernier sur la situation des droits de l’homme en Afrique du Sud. Dans ce rapport, sont abordés les meurtres de fermiers blancs, les lois raciales anti-blanche, les mesures d’expropriation de terres, la chanson Kill The Boer entonnée à chaque rassemblement des suprémacistes noirs de l’EFF, les vexations linguistiques et culturelles au profit du « tout-anglais », etc…
Selon Jaco Kleynhans, Solidariteit « entend fournir des suggestions sur la manière dont les Etats-Unis et autres partenaires internationaux peuvent jouer un rôle dans l’amélioration du climat autour des Droits de l’Homme en Afrique du Sud et dans l’élargissement des opportunités économiques pour tous les citoyens ».
Le mythe de la « nation arc-en-ciel »
Cette mission de lobbying est une réponse aux relations diplomatiques glaciales entre les Etats-Unis et l’Afrique du Sud depuis que les premiers ont compris le jeu tiers-mondistes et pro-russes joué par l’ANC, au pouvoir sans discontinuer depuis 1994. Ces relations glaciales, même quand les Démocrates étaient au pouvoir, sont devenues polaires depuis l’accession au pouvoir de Donald Trump et les déclarations d’Elon Musk sur la réalité de la « nation arc-en-ciel » sud-africaine.
Dans les cercles républicains américains, la divulgation du rapport a fait l’effet d’une bombe car beaucoup d’américains étaient loin de se douter à quel point les Blancs sud-africains, qui représentent le poumon économique du pays, sont discriminés dans le pays de Mandela.
Outre les exactions mentionnées plus haut, le rapport américain relève également des « exécutions arbitraires ou illégales » de la part de certains groupes de maintien de l’ordre liés à l’ANC. Concernant la liberté de la presse, le constat est tout aussi pessimistes : « des groupes de la société civile se sont plaints d’intimidation ou de harcèlement pour avoir exprimé des opinions ou publiés des articles critiques à l’égard de partis ou de personnalités politiques. A chaque fois, l’ANC et l’EFF sont particulièrement mis en cause par les enquêteurs américains ».
Le niveau élevé de corruption ainsi que la « captation de l’Etat » par des gangs sont également abordés.
Autre fait relevé par les Américains : le sort réservé aux étrangers (noirs) et aux migrants en Afrique du Sud. Ceux-ci doivent notamment verser des pots-de-vins aux forces de l’ordre pour pouvoir échapper aux détentions arbitraires, voir aux exécutions clandestines. Qu’en pense les Démocrates qui adulés et soutenus l’ANC pendant des années ?
Au sud du continent africain, l’Afrique du Sud représente, pour les ressortissants de pays voisins, un eldorado économique avec une organisation plus ou moins structurée de l’Etat et de la société. Malheureusement, cet eldorado repose à 100% sur l’héritage laissé par l’Afrique du Sud blanche, son dynamisme économique et sa bonne organisation naturelle.
Depuis, l’ANC vit sur ses héritage, héritage qu’il dilapide année après année.
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