Et si la Bretagne reprenait en main son destin ? Cette série de tribunes explore, pas à pas, ce que pourrait être une Bretagne autonome : une terre enracinée dans son histoire, dotée d’institutions propres, libérée du carcan administratif parisien. Loin des utopies irréalistes, il s’agit ici de propositions concrètes : identité, organisation communale, fiscalité, langue, éducation, économie, sécurité. Une réflexion militante et ouverte sur ce que serait une Bretagne autonome, démocratique et décentralisée.
En finir avec l’hôpital en ruine
La Bretagne, comme le reste de la France, souffre d’un système de santé à bout de souffle : hôpitaux fermés, déserts médicaux, urgences saturées, soignants épuisés. La centralisation parisienne et les calculs criminels d’il y a quelques décennies ont vidé nos campagnes de médecins, et transformé les hôpitaux en usines à paperasse où l’on compte les lits au lieu de soigner les malades.
Une Bretagne autonome doit rompre avec ce modèle moribond pour créer une révolution sanitaire enracinée.
Un service sanitaire ou policier obligatoire
Chaque jeune Breton, à sa majorité, aurait le choix :
- Service sanitaire : s’engager et être formé comme pompier volontaire, ambulancier, secouriste, aide-soignant, infirmier ou médecin en formation.
- Service policier : intégrer la police communale, la garde côtière, ou les forces de sécurité.
Ce système garantirait :
- une main-d’œuvre disponible et formée pour répondre aux urgences (incendies, accidents, catastrophes naturelles, crises sanitaires) ;
- un lien civique fort entre chaque citoyen et la communauté ;
- un sentiment d’appartenance à une nation qui protège et qui se protège.
- Une formation permanente, pour faire des Bretons, un peuple formé, et rassurant pour sa communauté.
Chaque citoyen, tout au long de sa vie adulte, consacrerait ensuite quelques jours par an à entretenir ces compétences, créant un réseau de secouristes et de protecteurs unique en Europe.
Un hôpital à moins de 30 minutes pour tous
Une règle claire doit être inscrite dans la constitution bretonne : aucun citoyen ne doit vivre à plus de 30 minutes d’un hôpital ou d’un centre de soins complet.
Cela signifie :
- rouvrir les hôpitaux de proximité et les maternités fermés par Paris ;
- créer des centres médicaux communaux, interconnectés entre eux, capables de répondre aux urgences de base ;
- investir massivement dans les transports sanitaires, afin que chaque Breton, où qu’il vive, ait un accès garanti aux soins.
Public et privé, main dans la main
La Bretagne autonome doit sortir de l’opposition stérile entre hôpital public sous-financé et hôpital privé réservé à une élite.
Elle doit inventer un système hybride et révolutionnaire :
- un service public de santé financé par la collectivité, accessible à tous, garantissant les soins de base et les urgences ;
- une ouverture aux hôpitaux privés financés par des entreprises, attirées par des avantages fiscaux et un environnement favorable, capables d’investir massivement dans la recherche et l’innovation ;
- une logique de complémentarité, où le privé allège la pression sur le public sans coûter plus aux contribuables.
Le rôle de la Bretagne sera d’assurer la régulation et la coordination, mais non d’étouffer l’initiative.
Avec un tel modèle, la Bretagne pourrait devenir une tête de pont en Europe pour une médecine moderne, enracinée, accessible, mais libérée des carcans parisiens et bruxellois.
- Plus de bureaucratie : place au terrain, aux soignants, aux patients.
- Plus de désert médical : chaque commune retrouve des services.
- Plus de dépendance : les Bretons financent et organisent eux-mêmes leur santé.
Une Bretagne autonome qui veut être libre doit d’abord être capable de soigner son peuple. Cela exige une réforme radicale et révolutionnaire : service sanitaire obligatoire, hôpital à 30 minutes pour chacun, partenariat public-privé intelligent.
La santé ne doit plus être une variable d’ajustement budgétaire décidée à Paris, mais un droit fondamental garanti par et pour le peuple breton.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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