07/07/2014 – 07H00 Blain (Breizh-info.com) –La réunion de mise en place des comités de voisins vigilants à Saint-Omer de Blain, gros bourg à l’ouest de la commune de Blain, a permis le soir du 3 juillet au major Fasquel, commandant de la gendarmerie de Blain, de donner quelques précisions sur l’étendue de la délinquance dans le secteur de la gendarmerie. Celle-ci couvre avec 18 gendarmes les communes de Blain (dont Saint-Omer et Saint-Emilien), Notre-Dame des Landes, Bouvron et le Gâvre). Ils interviennent aussi en renfort dans les cantons de Saint-Nicolas de Redon et de Guéméné-Penfao où sont basés 14 gendarmes supplémentaires.
En 2013, la gendarmerie a du traiter environ 1500 fcrimes et délits, dont la moitié était de la délinquance de voie publique. Parmi eux, il faut compter un peu plus de 700 cambriolages, soit deux par jour. La plupart d’entre eux sont des cambriolages classiques : des intrusions, avec ou sans effraction, où les voleurs s’emparent de biens de valeur ou de sommes d’argent. D’autres sont purement alimentaires. Une part croissante enfin touche les outillages, notamment professionnels ou commerciaux, le carburant des tracteurs, camions et cars, ou encore le matériel roulant.
Si une délinquance locale persiste, de plus en plus les territoires ruraux sont touchés par une délinquance qui les dépasse. Soit elle tire ses origines des grandes villes avoisinantes, soit elle s’enracine dans des réseaux internationaux plus amples : “nous avons un territoire immense à surveiller“, expliquait ainsi le major Fasquel : “il y a ici des grands axes – la RN171 de St Nazaire à Laval, la RN137 de Nantes à Rennes, la RN165 de Nantes à Quimper – qui peuvent permettre aux voleurs de partir très loin, très vite“. Et il est déjà arrivé que des objets volés en Bretagne aient été interceptés deux jours plus tard à la frontière entre la Hongrie et la Roumanie.
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