Le Conseil des États suisse a approuvé un projet visant à inscrire l’approvisionnement en argent liquide dans la Constitution fédérale, après l’initiative citoyenne du Mouvement Suisse pour la Liberté (MSL) intitulée « Oui à une monnaie suisse libre et indépendante sous forme de pièces ou de billets ». Ce texte, adopté à l’unanimité, garantirait que la Banque Nationale Suisse (BNS) assure la disponibilité du numéraire et que tout projet de remplacement de la monnaie nationale par une autre soit soumis au vote populaire.
Le MSL, à l’origine de l’initiative, exige que le franc suisse sous forme physique de pièces et de billets reste toujours disponible et accessible. Le mouvement avait recueilli plus de 100 000 signatures, déclenchant ainsi un référendum obligatoire. Si en 2024 les paiements électroniques dépassaient les transactions en espèces, 95 % des Suisses souhaitent conserver l’argent liquide pour des raisons d’anonymat et de liberté individuelle.
Le gouvernement a proposé un contre-projet constitutionnel, accepté par les deux chambres du Parlement, stipulant que la Banque Nationale Suisse devait garantir l’approvisionnement en numéraire. Ce texte sera soumis au vote populaire en même temps que l’initiative du MSL, si celle-ci n’est pas retirée. Le contre-projet constitutionnel est critiqué par le MSL car il ne précise pas la forme du liquide, ce qui pourrait ouvrir les portes aux monnaies virtuelles et ainsi remplacer le papier ou le métal, alors que le texte du MSL précise que « tout projet de remplacement du franc suisse par une autre monnaie soit soumis au vote du peuple et des cantons« .
Peuple, populaire, référendum… des mots largement oubliés de ce côté-ci des Alpes où la mouvance pour la disparition de l’argent liquide a récemment regagné en visibilité avec la proposition défendue par Gérald Darmanin de le supprimer pour lutter contre le trafic de drogue. Un peu comme on interdit la vente en ligne des couteaux aux mineurs de quinze ans pour enrayer les crimes par armes blanches…
Une disparition de l’argent liquide au profit des moyens de paiement électroniques qui entraînera inévitablement une plus grande surveillance de la population. L’économiste Philippe Béchade livre son analyse :
Audrey D’Aguanno
Illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
8 réponses à “La Suisse veut défendre l’argent liquide en l’inscrivant dans la Constitution”
Les Suisses sont vraiment moins cons que les Français. Ils n’ont pas voulu de cette UE de merde. De même les Norvégiens ont dit Non à l’Europe. Il faut quand même rappeler que les Français avaient majoritairement voté NON à l’Europe lors du référendum et que les zélites s’en s’ont torché le cul.
Demat an holl ; bravo la Suisse ; gardons du cash et continuons nous français en Bretagne de payer nos courses en espèces quand cela est possible ; le commerçant est ainsi exonéré de la taxe bancaire de la carte bleue et la pétition a été signée pour s’opposer à la monnaie numérique de banque centrale sur le site des Patriotes : que faire de plus pour défendre notre liberté en Macronie ? Kenavo.
Voici le lien pour signer ladite pétition dans mon précédent commentaire :Contre l’euro numérique et pour l’argent liquide !; « https://les-patriotes.fr/contre-leuro-numerique-et-pour-largent-liquide/ ».
La raison d’être du débat démocratique est de faire face à l’adversité et de favoriser le bien commun, par conséquent toutes les idées sont valables, et il y est nécessaire de les écouter avec soin pour retirer ce qui est pertinent de chacune d’elles et construire un projet à la fois réaliste et ambitieux pour lutter contre l’adversité ou favoriser l’amélioration du bien commun. Le principe de la démocratie représentative stérilise les idées de chacun au profit des projets d’obscures officines qui préparent à l’avance des « solutions » aux problèmes qu’elles favorisent pour vendre leurs solutions comme étant la seule « raisonnable ». Ces pompiers pyromanes assoient ainsi leur pouvoir dictatorial sans paraître sous les projecteurs médiatiques.
La centralisation Jacobine a pour objet la destruction du débat démocratique. Les Suisses ont été contraints à la centralisation Jacobine en 1798 https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_helv%C3%A9tique
La page Wikipédia ci-dessus présente cette période de 5 ans comme une phase transitoire à caractère positif, elle a été la cause directe de la première et indirecte de la deuxième guerre civile en Suisse ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Stecklikrieg et https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_du_Sonderbund ).
La fin de cette période de 50 ans, c’est à dire la fin de la deuxième guerre civile, a entériné une Suisse dont le centralisme Jacobin reste l’objectif politique à long terme avec un maintien de la faculté de porter le débat démocratique en dehors du contexte technocratique et centralisateur et avec une relative liberté politique locale.
Les événements de 2020-2021 ont aggravé la tension entre les jacobins et les citoyens Suisses, avec la tentative, avortée, de rendre caduques les dispositions permettant la véritable démocratie. Depuis les votations sont sous haute surveillance et bien des résultats sembles assez contradictoires avec les opinions exprimées.
Le sentiment de perte du débat démocratique est fort en Suisse et le pouvoir centralisateur en est conscient. On le voit dans cette « désescalade » feutrée dans laquelle la proposition du Conseil des États amoindrit l’effet de la proposition initiale, comptant sur la confiance saine, mais mal placée, de bien des électeurs dans la sagesse des autorités.
En effet, une véritable autorité est sage, et par conséquent avoir confiance dans sa sagesse est sain. Aussi un véritable débat démocratique doit se terminer par une décision, décision qui devrait être prise par le plus sage, et identifier le plus sage n’est pas possible. Il reste qu’on peut identifier « le personnage le plus probablement sage étant en mesure de prendre la décision » à travers la hiérarchie que l’on apprécie. Mais le choix de démocratie représentative est le choix du plus séduisant, quitte à retirer de la course ceux qui risquent de défaire le projet technocratique, comme Fillon, Marine Le Pen ou Miguel Uribe en Colombie et bien d’autres encore. C’est ainsi que l’incarnation de l’autorité n’est plus qu’une marionnette vers laquelle il est cependant naturel de se tourner quand vient le moment de la décision.
Je veux dire par là que les Suisses ne disposent plus que d’une très faible activité à proprement parler démocratique, et le Conseil Fédéral limite les dégâts de son mieux par des techniques comme celle de cette contre-proposition. Nous n’avons aucune activité à proprement parler démocratique.
La raison d’être du débat démocratique est de faire face à l’adversité et de favoriser le bien commun, par conséquent toutes les idées sont valables, et il y est nécessaire de les écouter avec soin pour retirer ce qui est pertinent de chacune d’elles et construire un projet à la fois réaliste et ambitieux pour lutter contre l’adversité ou favoriser l’amélioration du bien commun. Le principe de la démocratie représentative stérilise les idées de chacun au profit des projets d’obscures officines qui préparent à l’avance des « solutions » aux problèmes qu’elles favorisent pour vendre leurs solutions comme étant la seule « raisonnable ». Ces pompiers pyromanes assoient ainsi leur pouvoir dictatorial sans paraître sous les projecteurs médiatiques.
La centralisation Jacobine a pour objet la destruction du débat démocratique. Les Suisses ont été contraints à la centralisation Jacobine en 1798 https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_helv%C3%A9tique
La page Wikipédia ci-dessus présente cette période de 5 ans comme une phase transitoire à caractère positif, elle a été la cause directe de la première et indirecte de la deuxième guerre civile en Suisse ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Stecklikrieg et https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_du_Sonderbund ).
La fin de cette période de 50 ans, c’est à dire la fin de la deuxième guerre civile, a entériné une Suisse dont le centralisme Jacobin reste l’objectif politique à long terme avec un maintien de la faculté de porter le débat démocratique en dehors du contexte technocratique et centralisateur et avec une relative liberté politique locale.
Les événements de 2020-2021 ont aggravé la tension entre les jacobins et les citoyens Suisses, avec la tentative, avortée, de rendre caduques les dispositions permettant la véritable démocratie. Depuis les votations sont sous haute surveillance et bien des résultats semblent assez contradictoires avec les opinions exprimées.
Le sentiment de perte du débat démocratique est fort en Suisse et le pouvoir centralisateur en est conscient. On le voit dans cette « désescalade » feutrée dans laquelle la proposition du Conseil des États amoindrit l’effet de la proposition initiale, comptant sur la confiance saine, mais mal placée, de bien des électeurs dans la sagesse des autorités.
En effet, une véritable autorité est sage, et par conséquent avoir confiance dans sa sagesse est sain. Aussi un véritable débat démocratique doit se terminer par une décision, décision qui devrait être prise par le plus sage, et identifier le plus sage n’est pas possible. Il reste qu’on peut identifier « le personnage le plus probablement sage étant en mesure de prendre la décision » à travers la hiérarchie que l’on apprécie. Mais le choix de démocratie représentative est le choix du plus séduisant, quitte à retirer de la course ceux qui risquent de défaire le projet technocratique, comme Fillon, Marine Le Pen ou Miguel Uribe en Colombie et bien d’autres encore. C’est ainsi que l’incarnation de l’autorité n’est plus qu’une marionnette vers laquelle il est cependant naturel de se tourner quand vient le moment de la décision.
Je veux dire par là que les Suisses ne disposent plus que d’une très faible activité à proprement parler démocratique, et le Conseil Fédéral limite les dégâts de son mieux par des techniques comme celle de cette contre-proposition. Nous n’avons aucune activité à proprement parler démocratique.
Notre Etat « en faillite » semble s’orienter vers un flicage de votre argent, de votre patrimoine et de vos économies qu’il aimerait bien kidnapper pour réduire sa dette trop dépendante des créanciers étrangers, s’en servir pour des investissements sociaux genre HLM ou projets industriels genre éoliennes voire subventions genre Prim’renov pour se faire bien voir par un partie ou l’autre de la population à des fins électorales éventuellement.
Au prétexte de lutter contre le trafic de drogue, il veut connaître la traçabilité de vos mouvements bancaires, ce ne sont pas les virements automatiques ou chèques adressés à des organismes tels factures EDF, internet, impôts…dument identifiés sur vos relevés bancaires qui l’intéresse, ce sont vos prélèvements en liquide qu’il soupçonne de financer les trafics, le travail noir, les cadeaux à votre famille voire les pots de vin car il voudrait bien pouvoir les taxer soit par la TVA, soit par intégration au régime fiscal des donations.
Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais il est de plus en plus difficile de retirer de l’argent liquide auprès de banques comme le Crédit Mutuel ou la Caisse d’Epargne et certains agents de banque vont même jusqu’à vous demander « Pourquoi faire ! » comme s’ils voulaient se substituer aux fisc.
Au Crédit Mutuel qui se permet déjà de fermer sans préavis ni justification (ce n’est pas le seul, voir TVL) les comptes de journaux ou organismes « dissidents », vos retraits en espèces sont sous haute surveillance: leur fréquence et leur montant sont encadrés; tant par semaine, sinon une alerte vous annonce sur votre téléphone « Vous avez atteint 80 % de votre quota de retrait » votre retrait peut être limité sans savoir pourquoi, alors que votre compte est largement approvisionné, vous demander 500 €, on vous en délivre 400.
Il faut savoir qu’un banquier au vu de vos dépenses est capable de déchiffrer votre mode de vie, voire votre patrimoine, il ferait un excellent auxiliaire du service des Impôts ! voire du ministre de l’Intérieur…Big Brother est « en Marche ».
Et oui la disparition de la monnaie liquide c’est la fin de nos libertés ! « C’est la mise en place du goulag électronique » (Récit troublant et controversé « les corps indécents ») Il faut réagir de toutes nos forces à l’image de nos amis Suisses contre la disparition de la monnaie liquide.. Ne nous laissons pas entrainer dans une prison à ciel ouvert. Non à la monnaie électronique comme seul moyen de paiement.
Un ami retraité vient tout juste de s’apercevoir – et s’indigner – de ce que sa banque catégorise ses achats (donc qu’elle les suit et les trace) sur ses relevés de comptes bancaires. Je voulais lui expliquer ce qu’était la monnaie numérique de banque centrale … j’ai laissé tomber !