Quelques jours après l’assassinat de Charlie Kirk, fondateur de Turning Point USA et figure montante du conservatisme américain, les réactions continuent de se multiplier en Europe. En Italie, le vice-Premier ministre et ministre des Transports, Matteo Salvini, a annoncé vouloir organiser des événements « à la manière de Charlie Kirk » dans les écoles et universités de la péninsule.
L’omicidio di Charlie Kirk e le sconvolgenti reazioni di certa sinistra, la necessità del dialogo e dell’ascolto per contrastare il clima d’odio, i preparativi per Pontida, domenica prossima, che sarà diversa da tutte le altre. Condivido con voi alcuni estratti della mia… pic.twitter.com/pYImCet72k
— Matteo Salvini (@matteosalvinimi) September 14, 2025
« Un avant et un après »
Dans un message publié dimanche sur X, Salvini a qualifié la mort de Charlie Kirk de « moment charnière » : « Ce qui se passe m’a bouleversé comme jamais auparavant. Pas en trente ans. Il y a un avant et un après », a-t-il affirmé, ajoutant que la commune de Pontida, haut lieu symbolique de la Ligue, sera la première étape de cette initiative dès dimanche prochain.
Le leader italien a souligné « la nécessité du dialogue et de l’écoute pour contrer le climat de haine » installé dans le sillage de ce meurtre et des réactions qu’il a suscitées.
Salvini s’est dit frappé par le contraste : d’un côté, « la réponse émouvante des étudiants priant ensemble sur de nombreux campus », et de l’autre, « le torrent de haine et de satisfaction affiché sans honte par une partie de la gauche ». « Ce n’est pas toute la gauche, il existe des déséquilibrés partout, mais c’est la première fois qu’on voit une telle joie malsaine après la mort d’un jeune père de famille depuis les années de plomb », a-t-il dénoncé.
Pour le dirigeant italien, cette fracture révèle une dérive inquiétante : la légitimation de la violence politique contre ceux qui ne partagent pas les dogmes progressistes.
Défense d’un conservateur ciblé
Salvini a rappelé le profil de Charlie Kirk : « blanc, conservateur, chrétien, anti-woke, opposé à l’idéologie LGBT et critique vis-à-vis de l’immigration de masse et de l’arrogance islamique ». Avant de poser une question rhétorique : « Est-ce que cela justifie son assassinat ? »
Il s’est également fait l’écho des mots de la veuve de Kirk, qui voyait dans cette tragédie un possible « épisode qui change l’histoire », tout en soulignant que la mobilisation spontanée des jeunes en prière représentait une lueur d’espoir.
En choisissant d’adresser un message direct aux écoles, Matteo Salvini entend transformer ce drame en point de départ d’un combat culturel et politique, pour défendre la liberté d’expression conservatrice face à la montée d’une gauche militante qui, selon lui, n’hésite plus à cautionner la violence.
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