Les violences se multiplient dans les grandes villes bretonnes. À Rennes, une nouvelle fusillade a éclaté lundi soir ; à Brest, une rixe sur fond d’alcool a fait un blessé au thorax. Ces faits récents illustrent la dégradation du climat sécuritaire dans une région longtemps perçue comme paisible. Mais ce temps est bien révolu.
Rennes, capitale du crime et des règlements de comptes
À Rennes, les investigations de la police judiciaire ont mis en cause le clan marseillais Yoda, issu de la cité Félix-Pyat, dans les fusillades qui ont secoué Villejean entre décembre 2024 et juin 2025. Quatre individus ont été interpellés à Marseille, dont un proche du chef du clan, Félix Bingui ; chez l’un d’eux, les policiers ont découvert des armes, de l’argent et de la drogue.
Lundi 13 octobre, vers 19 h, une nouvelle fusillade a éclaté avenue du Canada, dans le quartier de Bréquigny : une voiture a ouvert le feu avec une arme lourde sur deux personnes en scooter. L’une d’elles a été touchée au pied et s’est présentée à l’hôpital Pontchaillou ; elle est connue de la justice et ne souhaitait pas coopérer avec les forces de l’ordre aux dernières informations.
En parallèle, la justice a frappé un réseau d’héroïne au Blosne : le 7 octobre, le tribunal correctionnel de Rennes a prononcé des peines jusqu’à six ans ferme. Le réseau, organisé autour d’un superviseur surnommé « Doums », recourait à des « nourrices », à des guetteurs et à des revendeurs parmi les consommateurs dépendants.
Brest, la violence du quotidien sur fond d’alcool
À Brest, samedi 11 octobre, une soirée entre amis rue Paul-Masson a dégénéré sur fond d’alcool et de jalousie. Un miroir a été brisé puis un jeune homme d’une vingtaine d’années a été frappé sous la poitrine avec un morceau de verre. Les pompiers l’ont transporté à l’hôpital de la Cavale-Blanche. La victime a été soignée et est ressortie dans la nuit. L’agresseur a été interpellé et aucune plainte n’avait encore été déposée le 12 octobre selon Ouest-France.
De Villejean à Bréquigny, du Blosne à la rue Paul-Masson, les signaux se multiplient : trafic de stupéfiants structuré, circulation d’armes, violences rapides et imprévisibles. Les villes bretonnes se heurtent désormais à une insécurité durable, où règlements de comptes et rixes banales coexistent. Reste la question de l’efficacité des réponses locales et nationales face à une criminalité qui, de plus en plus, s’installe.
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