À Nantes, le drame du logement prend une tournure révoltante. Marie-Claude, 73 ans, ancienne enseignante et figure connue du quartier du Breil, a entamé une grève de la faim sur la place Royale.
Son crime ? Vouloir rentrer chez elle. Son locataire ? Un homme qu’elle avait accepté d’héberger par bonté et qui, depuis, s’est approprié sa maison, verrouillant les accès, cessant de payer le loyer et allant jusqu’à porter plainte contre elle. Une histoire qui illustre, une fois de plus, l’impuissance de l’État face aux squatteurs et la dérive d’une justice qui protège les plus cyniques.
Le piège d’une propriétaire bienveillante
Tout commence en février 2025. Marie-Claude, contactée par une association de son quartier, accepte de louer une chambre à un jeune homme « en insertion ». Le contrat, régulier, précise qu’il ne s’agit que d’une sous-location partielle : une chambre, l’accès à la cuisine et aux commodités, pour 450 € mensuels.
Mais très vite, le ton monte. L’homme refuse les visites, empêche l’accès aux pièces communes, bloque les portes. Sur conseil d’un avocat, la septuagénaire fait changer les serrures.
Le locataire réplique : serrures siliconées, clé dans la porte, accès impossible. Et comble de l’absurde : il dépose plainte contre elle pour « violation de domicile ».
Depuis, Marie-Claude ne peut plus entrer dans la maison qu’elle rénove pour y vivre. Les ouvriers sont refoulés, les travaux stoppés. Le jardin se dégrade, la maison s’encrasse, et les mois passent dans le silence administratif.
Silence des autorités, trêve hivernale en embuscade
Depuis juin, la retraitée multiplie les démarches : police, huissier, Maison de la Tranquillité publique, mairie de Nantes, conciliateur… Personne n’a réglé le problème. La préfecture, seule compétente pour ordonner l’expulsion, laisse le dossier dormir. L’adjointe de quartier l’a rappelée fin septembre, « sans suite concrète ».
Or la trêve hivernale commence le 1er novembre. Après cette date, l’expulsion sera suspendue jusqu’au printemps. Autrement dit, le squatteur pourra passer tout l’hiver au chaud dans la maison d’une femme qu’il a dépouillée de son bien.
Épuisée, Marie-Claude a décidé d’alerter l’opinion. Vendredi 24 octobre, elle s’est installée place Royale, à deux pas de l’Hôtel de Ville, avec une simple pancarte : « Grève de la faim — Je n’ai plus accès à ma maison. Merci du soutien. »
Une cause soutenue par Infiniment Nantes
Face à l’indifférence publique, le mouvement Infiniment Nantes, mené par Foulques Chombart, candidat de droite aux élections municipales, s’est mobilisé pour défendre la septuagénaire.
L’association a lancé une cagnotte solidaire pour financer les frais d’huissier (400 €) et alerter la préfecture. Dans un communiqué publié le 27 octobre, elle dénonce « une atteinte grave au droit de propriété et une inhumanité inacceptable dans une ville qui se targue d’être solidaire ».
Foulques Chombart s’indigne : « Qu’une Nantaise de 73 ans en arrive à faire une grève de la faim pour récupérer sa maison qu’elle rénove pour accueillir des étudiants, cela dit tout de la folie de notre législation et de la politique d’accueil inconditionnel menée à Nantes. »
Il rappelle aussi que ce drame survient quelques semaines après un autre squat boulevard Dalby, déjà dénoncé par l’association. Deux affaires en peu de temps : un signe, selon lui, du « laxisme institutionnel » qui gangrène la métropole.
Depuis plusieurs années, Nantes s’est imposée comme un bastion du squat et de l’impunité urbaine.
Les occupations illégales de logements s’y multiplient : anciens bâtiments publics, maisons individuelles, immeubles en rénovation. Les propriétaires privés — souvent modestes — sont les premières victimes de cette dérive. Et si la loi anti-squat de 2023 a renforcé les sanctions contre les occupants illégaux, son application reste aléatoire. Entre lenteurs judiciaires, blocages administratifs et refus d’intervention policière, la loi reste lettre morte.
Dans les faits, les squatteurs disposent de plus de droits que les propriétaires. Il suffit qu’ils prouvent une présence continue ou la réception d’un courrier pour bloquer toute expulsion. Une situation kafkaïenne qui pousse certains à bout.
Grève de la faim : le cri d’une France abandonnée
Marie-Claude n’est pas une militante politique. C’est une femme ordinaire, issue d’une génération qui croyait encore à la justice et à la parole de l’État. Mais aujourd’hui, elle se retrouve dans la position absurde d’une exilée chez elle, contrainte de se priver de nourriture pour que quelqu’un, quelque part, fasse appliquer le droit.
Son cas dépasse la simple querelle locative. Il incarne l’effondrement du droit de propriété, pilier de toute société civilisée, et l’échec complet d’un système administratif paralysé par la peur du conflit. Pendant que les squatteurs bénéficient de la trêve hivernale et des lenteurs bureaucratiques, les propriétaires vivent un véritable enfer.
Cette histoire nantaise dit tout d’un pays où la loi protège les contrevenants et humilie les honnêtes gens. Elle rappelle aussi combien la “solidarité institutionnelle” s’exerce toujours dans le même sens : celui des plus bruyants, jamais des plus justes.
Dans une République qui se veut égalitaire, les faibles n’ont de droits que lorsqu’ils se soumettent — ou qu’ils crient très fort. Marie-Claude, elle, a choisi le silence du courage : la faim comme dernier recours.
Pour aider Mme Cheval, voici la cagnotte organisée : https://www.leetchi.com/fr/c/lutter-contre-les-injustices-des-squats-a-nantes-1976805?utm_source=copylink&utm_medium=social_sharing&utm_campaign=pot
Illustration : DR
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12 réponses à “Squats à répétition à Nantes, une dame en grève de la faim : Foulques Chombart accuse la mairie de laisser pourrir la situation”
Enseigante forcément de gauche ..
Qui fait confiance a une association d’aide sociale .
Ben elle a récupéré un cas social.
Valait peut être mieux prendre un étudiant avec une caution des parents
La gauche nantaise, avec ses écolos et sa LFI, soutient les squatters…..
Entièrement d’accord avec Vert. Que toutes les personnes qui gèrent « l’accueil de l’autre » le « bien vivre ensemble » commencent elles mêmes à mettre en application ces principes »vertueux » Mais bien souvent elles vivent grassement sur le dos de ces associations
Entièrement d’accord avec Vert. Que toutes les associations qui gèrent le »bien vivre ensemble » ou « l »accueil de l’autre » commencent par prendre chez elles une de ces personnes défavorisées.Mais le plus souvent elles en vivent grassement
La mairie socialiste doit intervenir
Enseignante à la retraite. Pour qui a voté cette femme toute sa vie sinon pour ses tortionnaires ?!
Cette affaire comme tant d’autres est terrible. Mais, certaines victimes ont des responsabilités. Elle chouine seulement quand ça leur tombe dessus, avant, des problèmes des autres, elles en avaient rien à foutre.
IL faut dire que 450 euros la chambre, ça fait cher. La dame voulait sans doute profiter de son bien. J’avoue que ce genre de cas me laisse perplexe. Les retraites des enseignants sont tellement faibles…
Trêve hivernale …pour le squatter mais pas pour la propriétaire qui dort dans la rue …!!!
d’abord il ne s’agit pas de république mais de ripoublik. Ensuite arrêtons de dire l’état, derrière ce mot passe partout se cache le pourri de l’Elysée, la cage aux folles qu’est ce gouvernement sans oublier une grosse partie des députés et des sénateurs. Il n’est pas bien compliqué de voter une loi interdisant le squat et enfermant ces dits squatteurs pendant 5 ans dans une prison, le problème serait vite réglé mais qu’est-ce macronescu le dictateur les folles du gouvernement et tous ces rigolos LFI gauchiasses et LR ont à faire du peuple français du petit peuple français. Que m’importe qu’elle soit de gauche (on a dit d’abord que c’était une infirmière, et puis elle peut avoir enseigné dans une école catholique et être de droite) le squatteur doit être vidé manu militari et tous ceux qui le protègent avec . Malheureusement nous sommes dans un régime socialo-communiste avalisé par des gens qui se disent à la fois de droite et gaullistes. Avec ça on n’est pas fauché
Proverbe africain : « Dans la vie il faut être bon ; mais il faut être bon une seule fois ; car, si tu es bon deux fois, ça fait « bon-bon » … et tout le monde te suce !
Tout à fait juste. Triste pour cette dame mise à la rue mais à vouloir accueillir la misère du monde, on en fait hélas les frais. C’est typique de la gauche « humaniste » qui ne voit pas plus loin que son nez.
Cette histoire fait penser à la fable de La Fontaine que cette enseignante doit pourtant connaître: « Le villageois et le serpent ». Un « Manant, Charitable autant que peu sage » réchauffe sur sa poitrine un serpent étendu sur la neige et transi de froid. Pour le récompenser de l’avoir sauvé, le serpent une fois réchauffé et revenu à la vie finira par le mordre.
Moralité : « Fais du bien à un vilain, il te chiera dans la main ».
C’est bien souvent ce qui arrive avec tous ces gens venus de pays plus ou moins exotiques et à qui on octroie, bras ouverts, gite et couvert. Merci la France !