École française en chute libre : l’immigration au cœur du naufrage éducatif

Entre effondrement du niveau, tensions religieuses croissantes et perte d’autorité, le système éducatif français vacille, fragilisé par une immigration massive, non assimilée et de plus en plus problématique.

L’école française traverse une crise historique. Depuis deux décennies, réformes après réformes, ministres après ministres, le niveau chute, l’autorité s’effondre, la violence explose et le climat scolaire se détériore. Mais un facteur essentiel, bien qu’évident, reste volontairement écarté du débat public : l’immigration.

C’est ce que démontre avec rigueur Joachim Le Floch-Imad, enseignant et essayiste, dans une note fleuve publiée récemment par l’Observatoire de l’immigration. Ce texte s’appuie sur des dizaines d’études officielles (PISA, Insee, OCDE, Cour des comptes) pour dresser un constat implacable : dans sa forme actuelle, l’immigration exacerbe toutes les difficultés de l’école française.

Un changement démographique majeur

En France, 40 % des enfants de moins de quatre ans sont issus de l’immigration. Dans les zones d’éducation prioritaire, ce taux grimpe à plus de 60 % pour les enfants d’immigrés d’Afrique ou de Turquie. À l’école primaire, plus d’un élève sur cinq ne parle pas français à la maison.

Le nombre d’élèves allophones a bondi de 153 % en quinze ans. Pour tenter de gérer cette pression migratoire, le ministère multiplie les dispositifs spécifiques (classes UPE2A, ateliers OEPRE, EILE en arabe ou turc…). Résultat : une école de plus en plus segmentée, qui s’éloigne chaque jour un peu plus de sa mission d’instruction au profit d’un rôle de gestion sociale et identitaire.

Un impact direct sur le niveau scolaire

Dans les enquêtes PISA, les élèves issus de l’immigration affichent un retard massif par rapport aux élèves dits « autochtones » : 47 à 60 points de moins en mathématiques, soit l’équivalent d’un an et demi d’école. Les enfants d’immigrés redoublent davantage, accèdent moins aux filières générales et quittent plus souvent le système scolaire sans diplôme. Cette baisse globale tire vers le bas l’ensemble des performances françaises dans les classements internationaux.

Le problème ne vient pas tant de l’immigration en soi que de sa nature : en France, l’essentiel des flux est extra-européen, peu diplômé, souvent précaire, contrairement à l’immigration choisie de certains pays comme le Canada ou l’Estonie.

Un climat scolaire miné par les tensions culturelles et religieuses

Au-delà des résultats scolaires, c’est le vivre-ensemble même qui s’érode à l’école. L’explosion des violences, des atteintes à la laïcité, des contestations d’enseignement et du prosélytisme islamiste menace l’institution dans ses fondements.

Plus de 1 000 mineurs sont aujourd’hui fichés pour islamisme. Après les assassinats de Samuel Paty et Dominique Bernard, les sondages révèlent qu’une part inquiétante de lycéens musulmans refuse de condamner les auteurs. Le port de l’abaya, les contestations d’enseignements sur la Shoah, l’évolution ou la laïcité deviennent monnaie courante dans certaines zones.

Les REP (réseaux d’éducation prioritaire), où les élèves issus de l’immigration sont massivement surreprésentés, concentrent l’essentiel de ces dérives. Les professeurs y sont plus souvent agressés, menacés ou censurés. L’école devient, selon l’auteur, le miroir d’un pays fragmenté, miné par l’ethnicisation des rapports sociaux.

Face à cela, l’Éducation nationale semble impuissante, paralysée par une idéologie de l’inclusion et par la peur d’être accusée de stigmatisation. Pendant ce temps, les dispositifs communautaires prospèrent, les injonctions à la diversité se multiplient, et la laïcité recule.

Joachim Le Floch-Imad appelle à un sursaut : baisse drastique de l’immigration, retour à l’assimilation, recentrage sur les savoirs fondamentaux, revalorisation de l’autorité, lutte résolue contre l’islamisme. Car l’école républicaine ne peut ni éduquer, ni unir, ni transmettre si elle est submergée par une immigration qu’elle n’a pas les moyens d’intégrer.

L’immigration n’est pas seule responsable de la crise éducative. Mais elle en est un catalyseur puissant. En l’ignorant, les pouvoirs publics trahissent non seulement les enseignants et les élèves, mais l’idée même de nation. Il est temps, conclut l’auteur, de rendre à l’école sa mission première : instruire, assimiler, transmettre. Et cela commence par regarder la réalité en face. Sans haine, mais avec lucidité.

Crédit photo : DR
[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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