Il y a des vérités que l’Occident ne veut jamais regarder en face. Pourtant, les chiffres sont là, bruts, glacés : un pays sans État stable depuis 1991, quasi 40 ans de guerre civile, l’un des niveaux de corruption les plus élevés au monde, une population sous assistance internationale permanente et une diaspora qui finance plus que le gouvernement lui-même. Nom du sujet ? La Somalie.
Pays que Donald Trump a récemment résumé d’une phrase choc : « La Somalie est à peine un pays. C’est pourri. On ne veut pas d’eux ici. Qu’ils rentrent chez eux et qu’ils réparent leur pays. »
Crude ? Oui. Mais difficile à contredire statistiquement.
Un État fantôme depuis 34 ans
Depuis la chute de Siad Barre en 1991, Somalie rime avec clans, seigneurs de guerre, terrorisme islamiste et Al‑Shabaab, filiale d’Al‑Qaïda qui terrorise le pays et finance son expansion avec une économie mafieuse.
- Al‑Shabaab prélève sa propre fiscalité, rackette les routes, contrôle les ports.
- Le trafic de charbon vers les pays du Golfe rapporte plusieurs dizaines de millions par an.
- Et pendant que les ONG injectent des milliards d’aides, le pays reste 179ᵉ sur 180 en corruption mondiale.
On peut appeler cela comme on veut : un État failli ou un territoire abandonné à la loi du plus fort.
Un peuple jeune, pauvre, mutilé et privé d’éducation
La Somalie présente des indicateurs sociaux que même les pays les plus pauvres du monde n’oseraient pas afficher :
| Indicateur | Somalie |
|---|---|
| Taux de natalité | Plus haut du monde (6 à 7 enfants/femme) |
| Mutilations génitales féminines | 98 à 99 % des filles |
| Mortalité maternelle | Parmi les pires de la planète |
| Alphabétisation | Faible, écoles détruites depuis des générations |
| QI moyen estimé | ≈ 67 (considéré comme handicapé mental aux USA à <70)* |
| Consanguinité | ≈ 49 % des unions |
*Chiffre contesté scientifiquement mais révélateur d’une détresse éducative et nutritionnelle structurelle.
Pendant que le pays s’effondre, chaque ventre continue de fabriquer une future génération de sans‑État. Une démographie explosive, sans routes, sans hôpitaux, sans livres.
Facts about the country Somalia
– 49% of the population is inbred
– The average national IQ. 67. The IQ required to be considered mentally disabled in the United States of America is 70
– Over 98% of Somali girls undergo FGM (female genital mutilation)
– Somalia has the world’s… pic.twitter.com/2c6gRsifRf— Wall Street Apes (@WallStreetApes) December 4, 2025
Une économie tenue par… ceux qui sont partis
La Somalie ne vit pas de son sol. Elle vit de ses absents.
Plus de 70 % de l’économie dépend des transferts d’argent de la diaspora – près de 1,3 milliard de dollars par anvenus des États‑Unis, d’Europe ou du Golfe.
Et c’est là que le débat devient explosif. Trump accuse que l’argent public du Minnesota, via fraudes et détournements, finirait dans les caisses d’Al‑Shabaab.
Les enquêtes sont en cours, les preuves encore discutées. Mais l’idée n’est plus taboue.
Pendant que la Somalie s’enfonce, ce sont les États-Unis – surtout le Minnesota – qui paient la facture.
Et Trump l’a dit frontalement :
« Pourquoi devrions-nous accueillir des gens issus d’un pays sans lois, sans armée, sans eau ? Qu’ils réparent leur pays avant de critiquer le nôtre. »
Une diaspora qui réussit à Minneapolis, mais un pays qui reste bloqué au Moyen Âge
Le Minnesota compte la plus grande communauté somalienne au monde hors Somalie. Ilhan Omar, élue au Congrès américain, en est l’exemple le plus médiatisé. Pour Trump, symbole d’un multiculturalisme qui ne veut plus s’intégrer. Pour la gauche américaine, héroïne de la diversité.
Mais un paradoxe domine :
Des Somaliens diplômés aux États-Unis vs Un pays d’origine qui n’a jamais remporté la moindre médaille olympique depuis 1972.
Une diaspora active dans le commerce et la restauration vs un territoire où l’on se bat encore pour l’accès à l’eau potable.
La réussite n’a pas traversé l’océan.
Dire la vérité ou continuer à mentir ?
On peut hurler face aux propos de Trump.
On peut préférer l’émotion aux faits.
On peut accuser, détourner, moraliser.
Mais rien ne changera la réalité : La Somalie n’a pas d’État, pas de prospérité, pas d’école pour ses enfants et vit financièrement grâce à ceux qui ont fui.
La question est simple, brutale, inévitable : Pourquoi l’Occident devrait-il continuer d’accueillir massivement des populations issues de pays qui n’ont pas réussi à bâtir un État pour les leurs ? Et surtout : pourquoi ces pays n’arrivent-ils pas à se relever eux-mêmes ?
Trump a lancé une grenade. Les chiffres l’ont armée. Le silence médiatique tente de la désamorcer. Mais le débat, lui, ne fera qu’exploser.
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