En quête d’ordre, de sécurité et de souveraineté, des milliers d’Européens de l’Ouest fuient le chaos migratoire pour retrouver, en Hongrie ou en Pologne, ce que leurs dirigeants leur ont volé : la civilisation.
Budapest, Varsovie, Bratislava, Prague. Ces villes que nos élites regardent avec condescendance sont pourtant devenues, pour une partie croissante des Européens de l’Ouest, des refuges. Des lieux où l’on peut encore marcher dans la rue sans craindre une agression. Où l’on n’est pas rappelé en permanence à l’« ordre mondial nouveau » par des injonctions communautaires, des drapeaux bariolés ou des appels à la repentance. Là-bas, les gouvernements n’ont pas honte de défendre leur peuple. Et cela dérange.
Car en France, au Royaume-Uni ou en Allemagne, une caste médiatique et politique refuse obstinément d’ouvrir les yeux. Elle préfère diaboliser Viktor Orbán, accuser la Pologne de « recul démocratique » ou la Slovaquie d’« illibéralisme » plutôt que de se remettre en question. Pourquoi ? Parce que ces nations ont fait un choix que l’Occident ne supporte pas : celui de la continuité.
La vérité qui dérange : sécurité et identité
Il suffit pourtant d’un week-end à Budapest pour sentir la différence. Pas de zones de non-droit. Pas de harcèlement de rue. Pas d’agressions dans le métro. Une femme peut sortir seule à la nuit tombée sans craindre d’être importunée. Une Française expatriée en Hongrie expliquait récemment qu’elle avait fui Paris après avoir été quotidiennement harcelée par des hommes issus de l’immigration. Là-bas, dit-elle, « c’est comme la France d’avant ». Celle que nos dirigeants ont sacrifiée.
Le secret de cette tranquillité ? Une politique migratoire ferme. Des frontières surveillées. Un État qui assume que sa première mission est de protéger les siens. Ce n’est ni de la magie ni de l’extrémisme : c’est du bon sens. Mais ce bon sens est devenu une hérésie chez les globalistes.
Un Occident en perdition, un Est lucide
Les médias de grand chemin n’en démordent pas : si les peuples d’Europe centrale s’éloignent du modèle occidental, c’est qu’ils sont mal informés, manipulés, ou sous la coupe de leaders populistes. Jamais, ô grand jamais, il ne pourrait s’agir d’un choix éclairé, lucide, fondé sur l’observation des ravages du multiculturalisme chez leurs voisins de l’Ouest.
En Allemagne, la poussée de l’AfD est regardée avec stupéfaction par les cercles de pouvoir. Ils y voient une pathologie. Ils refusent de voir les causes : l’insécurité, la désintégration sociale, la perte de souveraineté. Des milliers d’Allemands quittent aujourd’hui leur pays pour s’installer en Hongrie, espérant y retrouver un mode de vie stable. Le phénomène est discret, mais réel. Et symbolique.
Un divorce idéologique irréversible
Trente ans après la chute du Rideau de fer, l’Union européenne rêvait d’une Europe unifiée autour des « valeurs communes ». En réalité, l’Est et l’Ouest se sont éloignés. Mais contrairement à ce que croyait Bruxelles, ce sont les idées de l’Est qui remontent à la surface. La défense de la nation, le respect des racines, le refus de la submersion migratoire deviennent, petit à petit, des aspirations majoritaires, même à Paris, Berlin ou Londres.
Les peuples se réveillent. En France, le Rassemblement national caracole en tête. En Allemagne, l’AfD progresse inexorablement. En Grande-Bretagne, le parti de Nigel Farage pourrait renverser la table. Ce ne sont pas des accidents, mais les prémices d’un retour du politique contre la dépossession orchestrée par les technocraties.
Orbán, miroir des lâchetés occidentales
Pourquoi tant de haine contre la Hongrie ? Parce qu’elle ose ce que nos gouvernants n’osent plus. Parce qu’elle démontre qu’une autre voie est possible : un pays européen, moderne, enraciné, qui refuse de disparaître sous les flots du mondialisme. Un pays qui protège ses frontières, son identité, sa souveraineté.
Ce n’est pas la Hongrie qui dérange. C’est ce qu’elle révèle : la trahison des élites de l’Ouest. Leur déni face à l’insécurité croissante, leur soumission à l’idéologie diversitaire, leur refus d’écouter leurs peuples. La Hongrie, c’est le miroir tendu à notre décadence.
Le divorce est consommé entre deux visions de l’Europe : l’une, post-nationale, liquide, culpabilisée, soumise ; l’autre, enracinée, vigilante, consciente de ce qu’elle a à perdre. Le futur ne se jouera pas à Bruxelles, mais dans les choix des peuples. Et ceux-ci, désormais, regardent de plus en plus vers l’Est.
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