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Nantes : le parti socialiste n’aime pas les ouvriers

Alain de Benoist résume l’affaire en six mots : “la gauche a congédié le peuple” (Element, décembre 2013).
Une étude publiée dans le dernier numéro de la revue “commentaires” (printemps 2014) confirme ce diagnostic, chiffres, résultats et sondages à l’appui.

La gauche, en général, et le PS, en particulier, récoltent de moins en moins de suffrages venus des milieux populaires traditionnels.
Il faut donc chercher ailleurs la réussite du Parti socialiste

Ce dernier “poursuit sa progression entamée dans les années 90 au sein des grandes agglomérations urbaines grâce à la concentration de deux groupes qui lui sont très favorables : les classes moyennes et supérieures intellectuelles et de services, d’une part, les milieux populaires à forte proportion de Français d’origine étrangère, d’autre part.”

A Nantes, une application concrète de cette réalité a été donnée à l’occasion des élections municipales. La farine de l’équipe socialiste (Johanna Rolland) et de l’équipe écologiste (Pascale Chiron)  par le second tour a permis de mettre sur pied une véritable liste “de gauche”.

Dans les grandes villes, il est possible en effet de pousser jusqu’à la caricature tous les travers sociaux et sociologiques de la “gauche” dans sa version “sociétale”. Sur les 65 candidats on trouve d’abord une dizaine de personnes répondant au critère “diversité”.
Puis on a droit à une “employée de la fédération du PCF” (Marie-Annick Benâtre), à un chorégraphe (Amal Labadi), à un sénateur de Loire-Atlantique (Ronan Dantec), à un comédien (Patrick Boutin), à un “chargé de mission en développement durable” (Thomas Quero), à des assistants parlementaires (Cécilia Bir et Olivier Château), etc.
Que de vraies gens ! Une liste constituée uniquement de représentants des “nouvelles classes moyennes” chères à Jean-Claude Michéa.

On trouve tout de même un ouvrier parmi les 65 : Manuel Ferreira, tourneur (PS) . Une erreur de casting sans doute. De toute manière, cet égaré n’appartiendra pas au conseil municipal car on l’a placé à la soixantième place.
C’est-à-dire en position non éligible.
L’UDB a placé deux candidats dans cette liste qui représente merveilleusement (?!) la sociologie nantaise : Pierre-Emmanuel Marais, chargé de mission transports, et Sonia Meziane, consultante indépendante.

Ps – la liste de droite (Laurence Garnier) n’est guère plus représentative de la population nantaise. On y trouve tout de même un “gardien de nuit”, une “employée”, une infirmière, une secrétaire.

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