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La Bretagne et les Bretons vus par un Flamand

13/06/2014 – 07H00 Lille/Rijsel (Breiz-info.com) – Nous poursuivons notre série entamée la semaine dernière afin de recueillir la vision qu’ont les habitants d’autres régions de France et d’Europe sur la Bretagne et les Bretons. Cette semaine, c’est Virgile, un Flamand lillois, qui a accepté de répondre aux questions de Breizh-info.

Breizh-info.com : C’est quoi pour toi un Breton ?  Quelle image, quels mots te viennent à l’esprit quand on te parle des Bretons et de la Bretagne ?

Virgile : Par définition, un Breton est un individu d’ascendance bretonne, de « sang breton » pourrait-on dire… Une définition courte est naturellement souple ou rigide, c’est selon… De nombreux cas particuliers peuvent ainsi mettre à mal la justesse de la définition de ce qu’est un Breton. Un « Le Goarec », né à Paris, dans une famille ayant gagné Montparnasse à la fin du 19ème siècle et ayant rompu tout lien avec son terroir natal est-il Breton ? Un Nantais, dont la famille est installée sur les rives de la Loire depuis toujours, mais hostile au rattachement de la Loire Atlantique à la Bretagne abdique-t-il son identité bretonne ou est-il Breton malgré lui ? Les enfants de couples nés dans un foyer au sein duquel un parent est Breton, l’autre Français ou étranger, sont-ils Bretons à part entière ou Bretons à 50% ? Moi-même, Flamand fortement attaché à la Bretagne, deviendrai-je Breton si je m’installais en Bretagne et m’investissais dans l’Emsav ?

On mesure ici toute la difficulté de la question et la nécessaire acceptation d’une certaine modernité et de flux migratoires intérieurs ayant profondément marqué l’identité de chaque terroir. La définition de l’identité, en termes d’identité individuelle et d’identité collective, mais également d’identité consciente ou inconsciente, constituera l’un des défis majeurs du 21ème siècle. 

Enfin, il ne m’appartient nullement de définir qui ou qui n’est pas Breton, moi qui suis consciemment étranger à ce pays. J’invite le lecteur à se plonger dans la lecture de l’ouvrage Comment peut-on être breton ? de Morvan Lebesque qui demeure, plus de quatre décennies après sa parution, d’une brûlante actualité.

Je me bornerai ainsi à définir quelques types de caractères bretons dégagés de mes rencontres avec « ceux du pays », en évitant l’écueil de sombrer dans les clichés régionaux… Je vois le Breton comme un individu contrasté, voire bipolaire : accueillant mais râleur, fêtard mais dépressif, fortement attaché à sa terre mais névrosé au point d’absorber les marqueurs identitaires de n’importe quelle contrée, pourvu qu’elle soit exotique…

Si l’on considère que Mc Donald’s constitue une insulte au patrimoine culinaire breton, à quoi bon s’empresser de s’engouffrer dans un kebab ?

Breizh-info.com : Y es-tu déjà allé ? Si oui, dans quels coins ? Où aimerais-tu aller ?

Virgile : En effet, je me suis régulièrement rendu en Bretagne lors de nombreux séjours et ai ainsi, la prétention d’en avoir une bonne connaissance. Je me souviens d’ailleurs qu’un ami Breton m’affirmait que je connaissais mieux la Bretagne que beaucoup de ses habitants ; et c’est très certainement vrai d’un certain point de vue…

Car si mes nombreux séjours m’ont permis de découvrir plusieurs centaines de sites naturels, de monuments, de villes, de villages et de hameaux bretons, il n’en demeure pas moins qu’il ne s’agit que d’une connaissance « touristique » de la Bretagne, bien que je me considère plus comme un voyageur soucieux, autant que possible d’immersion dans une culture, que comme un touriste consommateur de sites.

J’ai ainsi couvert toute la côte depuis Saint-Malo jusque Ouessant, une bonne partie du pays de la Cornouaille, mais également tout le centre Bretagne (Monts d’Arrée, Montagnes noires…) et bien d’autres endroits !

De courtes distances chaque jour, voilà la meilleure manière de découvrir ce magnifique pays qui regorge de trésors. Et je profite de cette tribune pour faire un clin d’œil à ma future épouse qui prend le même plaisir que moi à « perdre » parfois plusieurs heures à la recherche d’un menhir ou d’une allée couverte ne figurant sur aucune carte.

La recherche des sites mégalithiques demeure notre centre d’intérêt favori. Et si tous sont loin de bénéficier d’une indication facilitant la découverte, au moins cela participe-t-il à la nécessaire quête spirituelle qu’imposent ces lieux ! Outre les sites mégalithiques, je souhaiterais indiquer quelques lieux qui m’ont profondément marqué. Citons alors un peu au hasard et dans le désordre la Chapelle du Graal de Tréhorenteuc, le village d’Erquy et sa Chapelle Saint-Michel accessible uniquement à marée basse, la tombe de Yann Fouéré à Guingamp, les vagues s’écrasant violemment sur les falaises de l’île d’Ouessant balayée par la tempête, l’austérité des Monts d’Arrée, l’homogénéité architecturale de Tréguier, le Sillon du Talbert, la taverne de Gwion à Bannalec, le cimetière marin de Camaret, la magie du chaos de Huelgoat, la Chapelle Sainte-Barbe au Faouët, les enclos paroissiaux  etc…

S’il y a des endroits en Bretagne où je souhaiterais aller ? Mais je veux aller partout en Bretagne ! Deux itinéraires manquent pour le moment : un premier partant de la Pointe du Raz au Golfe du Morbihan, le second démarrant du Mont-Saint-Michel en direction de Guérande en passant par Bécherel et les villes fortifiées des Marches… Et je veux parcourir l’île de Sein !!

Breizh-info.com : Nantes en Bretagne, la question de la réunification, ça t’intéresse ?

Virgile : Mon parcours universitaire d’historien m’a permis de me concentrer sur les Nations sans Etat en France, en Europe et dans une moindre mesure dans le Monde.

L’exemple de la Loire-Atlantique fournit un exemple remarquable du phénomène de « désidentification » qui s’exerce sur une population en quelques décennies. S’il ne viendrait à l’idée d’aucun Brestois, Rennais ou Lorientais de se définir autrement que comme Breton, la région administrative englobant les quatre départements bretons ayant conservé le nom de Bretagne, nous constatons qu’il n’en est pas de même pour le Bro Naoned et pour sa capitale nantaise dans laquelle s’élève pourtant le château des Ducs de Bretagne et la statue du roi Nominoë. 

Si le pays nantais fait partie intégrante du Duché de Bretagne depuis 850, il aura finalement suffi d’un peu plus de 70 ans depuis la séparation opérée par la Régime de Vichy et confirmée par la création des régions administratives françaises en 1956, pour effacer près de onze siècles d’histoire de Bretagne ! Et entérinée de nouveau par le gouvernement oligarchique et libéral de gauche hollandienne qui tente une réforme territoriale comme on joue au Monopoly ! 

La manœuvre est d’une simplicité enfantine ! Il s’agit de définir un territoire avec deux noms aussi désincarnés que « Loire-Atlantique » et « Pays de la Loire », de remplacer le Gwenn ha du par d’insipides logos marketing enfantés par de tout aussi insipides chefs de pub et le tour est joué ! Ainsi, par bêtise ou par snobisme, trouverons-nous aujourd’hui une partie de la population nantaise pour se qualifier de Ligériens par exemple ! 

Je connais bien ce phénomène… Si aujourd’hui, l’immense majorité des individus habitant ma région ne se définissent pas comme Flamands, Artésiens ou Hennuyers, c’est parce que, selon le même procédé d’effacement d’une identité collective, la région dans laquelle je vis ne s’appelle nullement Flandre-Artois-Hainaut mais Nord-Pas-de-Calais ! Aussi est-il de bon ton de se définir comme Nordiste, quand ce n’est pas de Chtimi, depuis la déferlante du film de Dany Boon, qui s’intéresse aux travers patauds d’une population déclassée économiquement et anéantie culturellement, dont il serait préférable de l’éveiller quelque peu plutôt que de lui infliger cette absurde auto-complaisance d’une vie de beauf ! Bref, un film très rarement drôle et qui fait œuvre de tellement de préjugés dévalorisants que si cela avait concerné une communauté immigrée, la L.I.C.R.A. s’y serait intéressée de tellement près que le réalisateur y aurait laissé jusqu’à son dernier dollar… Car si Monsieur Boon aime filmer la connerie des Nordistes, il préfère vivre sous le soleil californien. C’est moins prolo et il y fait plus chaud ! Toute comparaison gardée, le personnage de Bécassine reproduit ce même schéma.

La confirmation de la séparation de la Loire-Atlantique à la Bretagne répond à l’ambition d’interdire à cette dernière de se renforcer culturellement et de constituer un pôle identitaire puissant et dont la revendication d’appartenance commune pourrait se muer en farouche révolte autonomiste.

La Loire-Atlantique doit être rattachée à la Bretagne du seul fait qu’elle est bretonne ! Tout autre argument est superflu ! Il est temps que la France fasse preuve de bonne volonté à l’égard des terroirs que celle-ci a conquis militairement. La mystique républicaine du vouloir-vivre ensemble est une supercherie destinée à maintenir les peuples sous administration parisienne ! A l’exception des bourgeoisies locales, toujours promptes à trahir au nom de leur intérêt spéculatif, aucun Breton, aucun Flamand, aucun Basque, aucun Corse, aucun Alsacien, aucun Kanak, aucun Antillais n’a appelé de ses vœux la France de venir les libérer de ne je sais quel joug féodal ! 

Breizh-info.com : Quel est ton point de vue sur la montée des Bonnets rouges en automne dernier ? Comprends-tu la volonté d’une certaine autonomie et la partages-tu ? (40% pour les régionalistes dans certains coins du Finistère)

Virgile : Je ne m’attarderai pas à retracer ici un court historique de la montée en puissance de la contestation qui mena à la création du mouvement des Bonnets rouges. Les lecteurs de Breizh Info en savent très largement bien plus que moi.

Puisque l’objet de cet entretien consiste à donner un point de vue extérieur sur la question, je souhaiterai faire connaître au peuple breton ma satisfaction de voir un collectif se dresser contre l’injustice technocratique. 

Mais tout d’abord et au risque de choquer, je pense que l’écotaxe peut être une mesure bénéfique pour la préservation de l’environnement. Encore faut-il que celle-ci soit la conséquence de nombreuses mesures prises en amont en faveur du développement de l’agriculture et de l’industrie de proximité au lieu d’en être le point de départ ! Que l’on ne s’y trompe pas ! L’écologie a bon dos lorsqu’il s’agit d’être un excellent moyen de remplir les caisses d’un Etat français exsangue incapable de remettre en cause, ni ses politiques non pas sociales mais d’assistanat et au Grand remplacement, ni le train de vie de ses élites ! 

Je félicite peuple breton d’avoir constitué le fer de lance de l’opposition d’une mesure frappant de la plus franco-républicaine et stupide (pléonasme !) manière l’ensemble du territoire occupé par la France, punissant ainsi les régions dont les infrastructures autoroutières sont les moins développées !

Et surtout, la révolte des Bonnets rouges illustre parfaitement que l’esprit de résistance propre aux caractères des Nations sans Etat est loin d’être enterré en Bretagne ! Au contraire, elle augure de la volonté de reprise en main de son destin politique et socio-économique. Il s’agira au peuple breton de déterminer dans quelle mesure celui-ci souhaitera exercer son degré de souveraineté. Mais également de ne pas déléguer celui-ci aux mains d’une élite politique déjà établie et cherchant à surfer électoralement sur l’esprit de contestation avant de s’en remettre aux élites nationales, généreuses distributrices de prébendes plus rémunérateurs… L’U.D.B. fournit le plus merveilleux exemple dans lequel un vote régionaliste ou autonomiste se fourvoie…

L’idée de l’autonomie des Nations sans Etat ne me choque guère bien au contraire ! Elle s’inscrit dans une perspective légitime dès lors que le pouvoir central refuse de prendre les mesures nécessaires à la pérennité des identités locales. A cet égard, la France persiste dans sa maladroite, mais volontaire, politique d’anéantissement des identités locales perçues comme une défiance à l’égard de Paris et de son dogme instituant que l’individu est tout tandis que la communauté n’est rien. Les Droits de l’Homme s’identifient ainsi au bras armé de la dictature libérale niant les liens identitaires entre membres d’une même communauté et permettant un contrôle accru des consciences et actes d’individus désincarnés de tout lien organique et plus facilement contrôlables. L’aboutissement de la République française est la sublimation du 1984 de George Orwell : la jouissance de libertés faciles et la consécration de la société de loisirs et de consommation en plus…

Breizh-info.com : Quels sont les points communs entre la Bretagne et la Flandre ?

Virgile : es points communs entre nos pays breton et flamand sont nombreux. Un individu moqueur pourrait les résumer en deux mots : le chômage et l’alcoolisme… Ce serait peut être exagéré. C’est aussi malheureusement le cas de plus en plus de régions oubliées par Paris mais ça ne serait pas non plus totalement faux.

Heureusement, nos deux pays ont su tissé des liens un peu plus glorieux. Quels points communs alors ?

Tout d’abord, la Bretagne et la Flandre sont deux pays qui furent, comme tant d’autres, annexés militairement et dans lesquels s’appliqua progressivement une politique d’assimilation au nom de la Raison et du Progrès. 

Sous administration française, la Bretagne et la Flandre vont développer deux destins similaires entre deux pays qui n’eurent pourtant que peu de contact au cours de leur histoire. Chronologiquement, les pays breton et flamand vont constituer, dès le 19ème siècle,  les premières provinces au sein desquelles va éclore un mouvement régionaliste : l’Association bretonne, bientôt dissoute par Napoléon III et le Comité Flamand de France, plus ancienne association régionaliste encore en activité.

L’essor des divers mouvements régionalistes sera bientôt brisé net par la Première Guerre mondiale. L’unité de la langue française se fait aussi dans la boue des tranchées et nos deux pays contribueront largement au tribut du sang. Avec cette particularité pour la Flandre, l’Artois et le Hainaut que le front prend largement place, tout comme lors de la Seconde Guerre mondiale, dans nos territoires les plus septentrionaux. Et ce qui est pratique lorsqu’une ville est rasée par les combats et les bombardements, c’est qu’on n’est pas obligé de la reconstruire selon les usages de l’architecture locale… Voir Dunkerque et mourir…

Les survivants de la boucherie de ce premier conflit revenus au pays, si les vivants et les morts ont pu faire prendre conscience à l’ensemble des populations françaises de leur appartenance à un ensemble hexagonal, elles n’entendaient pas pour autant abdiquer leur sentiment d’appartenance régionale. Aussi, les maladresses de la classe politique française et les intimidations et violences subies à l’école par les enfants usant d’idiomes locaux vont-elles très rapidement faire reparaître sur le devant de la scène ces mêmes revendications particularistes que les jacobins avaient cru anéantir sous les Orages d’acier

En 1937, la Bretagne et la Flandre, rejointes par l’Alsace et la Corse, constituent le fer de lance de la revue Peuples et frontières. Yann Fouéré, l’abbé Jean-Marie Gantois, Hermann Bickler et Petru Rocca figurent les têtes de pont de la révolte des contradicteurs d’un Myhte de l’hexagone, pour reprendre les termes de l’excellent ouvrage éponyme d’Olier Mordrel.

La figure de proue du mouvement flamand de France, en la personne de l’abbé Jean-Marie Gantois, entretiendra d’ailleurs de ferventes relations amicales avec un certain nombre de personnalités autonomistes et indépendantistes bretonnes, plus particulièrement avec l’abbé Jean-Marie Perrot, tandis que, plus généralement, les structures et orientations politiques de Breiz Atao et du Vlaamsch Verbond van Frankrijk étaient largement similaires…

Tous les mouvements régionalistes, autonomistes et indépendantistes sortent du second conflit marqués du sceau de l’infamie. Les revendications particularistes deviennent progressivement l’apanage de minorités jusqu’au-boutistes, à l’instar du F.L.B.-A.R.B. mais qui parviennent de moins en moins à infléchir la politique nationale française assise sur la résignation d’une majorité de la population dont l’attachement aux identités régionales s’accomode de plus en plus d’une perception folklorique de celles-ci. 

Breizh-info.com : Comment imagines-tu la Bretagne dans 50 ans ?

Virgile : Voilà une question à laquelle il m’est bien difficile de répondre… Ce que je crains pour la Bretagne, c’est une accélération de la modernité redessinant la carte du pays breton.

Je suis effrayé à la vue de ces villages et hameaux du « désert breton » dont la moitié des longères tombe en ruine tandis que l’autre moitié attend le rachat par un propriétaire du pays qui ne viendra jamais ; la population active ayant migré vers les grandes villes bretonnes et leur périphérie. Des résidences secondaires ne peuvent transformer ces territoires qu’en villages également secondaires incapables de remplir leur rôle social, tandis que le littoral devient progressivement l’exclusivité d’une bourgeoisie bretonne ou française qui renvoie les familles marines et ouvrières s’agglomérer en périphérie toujours des grandes villes, ces dernières s’élevant fièrement comme symbole de la mixité et de la consommation. Qu’importe si un agriculteur breton se suicide, Michel-Edouard Leclerc nourrit toute la France !

La politique menée par nos oligarchies, au sein de ce monstre nommé Union européenne, ne m’amène que peu d’espoir à l’égard de nos agriculteurs et marins-pêcheurs… La disparition progressive de ces corporations s’accompagne de celles des industries incapables de résister à la pression du Made in partout !  Vient alors le tour des commerçants et artisans ! C’est réducteur, certes, mais c’est à peu près ça ! 

La volonté des hérauts du soft power est d’endormir les peuples pour mieux les exécuter socialement. Les Bretons, comme tous les autres peuples victimes de la mondialisation, ont également leur part de responsabilité dans ce désastre. Il n’est pas encore trop tard pour se réformer.

J’APPELLE LA BRETAGNE A DEVENIR CE QU’ELLE EST !

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2014, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

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