Nous avons récemment relaté la colère des riverains du squat de migrants situé à Saint-Herblain. Chaque semaine, il en arrive de nouveaux, comme ailleurs dans Nantes, « ville ouverte » à tous les vents désormais. Le terme « invasion » d’ailleurs, qui selon la définition du Larousse, consiste en « l’irruption de gens qui occupent un lieu en grand nombre » est totalement approprié.
Les voisins du squat de Saint-Herblain alertent à nouveau sur l’extension du squat, et appellent les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités.
« Un accident va nécessairement arriver »
« À ce rythme si le préfet refuse toujours d’appliquer la décision de justice concernant l’expulsion, le nombre de migrants dans ce squat devrait approcher dans un mois 600 migrants. Pour rappel les conditions de vie pour les migrants sont INDIGNES, pas de sanitaires, pas d’eau chaude et l’eau potable douteuse. Le bâtiment est délabré, le toit fuit, etc. Un accident va nécessairement arriver. Qui sera responsable ? Le préfet refusant d’appliquer la décision de justice, il sera juridiquement le responsable des accidents liés à la vétusté du bâtiment. » écrivent les riverains sur leur page Facebook.
De leur côté, les associations qui organisent et gèrent l’accueil de ces migrants dans des conditions ignobles – faisant ainsi le jeu de tous les trafiquants d’êtres humains qui continuent à envoyer en Europe des milliers d’Africains transformés en esclaves – n’ont pas la moindre pensée pour les riverains, pour les autochtones, et continuent leur travail d’implantation.
Serge Boulanger, le secrétaire général de la préfecture de Loire-Atlantique, le concède lui-même, quand bien même les pouvoirs publics ne font strictement rien pour mettre hors d’état de nuire ces associations. « Il y a un rassemblement hebdomadaire devant la préfecture où on ne cesse de parler de l’accueil inconditionnel, en faisant fi du droit français » explique ce dernier. « Il suffit de regarder leurs réseaux sociaux. Dire en permanence “venez venez, on va vous héberger quel que soit votre statut” peut laisser penser qu’il est plus intéressant de venir à Nantes qu’ailleurs. »
Contacté, un riverain est écœuré de la lâcheté des autorités. « Pourquoi ne pas arrêter les personnes qui incitent ces migrants et qui font le jeu des esclavagistes ? C’est plus facile visiblement de s’en prendre aux Gilets jaunes à longueur de semaine, plutôt que de rétablir l’ordre et la sécurité dans la ville ». Des propos que ne semblent pas partager une majorité de Nantais, qui ont voté, depuis des décennies, pour des étiquettes politiques qui ont facilité l’immigration dans la ville, comme dans le reste du pays.
Crédit photos : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V