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Samuel Lafont : « Par ses campagnes de mobilisation, Damoclès permet aux Français de reprendre le pouvoir » [Interview]

Damoclès. Outre la figure mythologique, il vous est sans doute déjà arrivé de croiser ce nom sur les réseaux sociaux récemment.

Il s’agit en effet du nom d’un média qui a quelques années déjà, et qui est particulièrement partagé et lu sur les réseaux sociaux, en raison notamment des pétitions lancées sur des sujets aussi importants que l’immigration, ou l’islamisation notamment.

Pour connaître un peu mieux ce média qui fait le buzz sur la toile, nous avons interrogé son fondateur, Samuel Lafont, loin d’être un inconnu en politique.

Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Samuel Lafont : Après un parcours militant bien fourni, j’ai décidé de lancer Damoclès avec des amis. J’ai suivi des études de droit, de philosophie et en école de commerce. Il me semble nécessaire de toujours lier théorie et pratique. Agir maintenant pour les Français et conserver autant que possible une vue globale sur les événements, le mouvement des idées. Pour innover dans le combat politique, que ce soit en réfléchissant aux enjeux prochains ou sur le strict plan technique, cet aller-retour permanent est essentiel.

Mon engagement pour la France, dans nos rues ou sur internet, en manifestation ou en campagne présidentielle a rapidement établi un lien entre le terrain et la toile. C’est à travers le militantisme au sein de l’UNI (Union Nationale Inter-universitaire), aux quatre coins de la France, que j’ai constaté l’importance de la mobilisation en ligne. Quand j’étais au bureau national du mouvement, je m’occupais d’ailleurs, entre autres régions, de la Bretagne. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à utiliser internet, et en particulier les réseaux sociaux, afin de recruter et d’informer un maximum de Français. Quand vous militez dans les universités, vous savez qu’il est plus efficace d’intervenir devant 300 étudiants dans un amphithéâtre pour présenter votre projet que de se limiter à aborder les étudiants un par un. Avec internet, la logique est la même : atteindre le plus grand nombre en un minimum de temps. Chercher toujours l’efficacité pour promouvoir ses idées.

En janvier 2017, nous avons lancé Damoclès, Premier Média de mobilisation. Ainsi, après avoir constitué une force de frappe sur les réseaux sociaux pendant plusieurs années, nous avons décidé de créer une structure pour durer et agir sur ce qui nous semble essentiel : permettre aux Français de reprendre le pouvoir. Depuis, nous avons lancé de nombreuses campagnes et réunissons à l’heure où je vous parle plus de 620 000 Damoclésiens. Cette reprise de pouvoir par les Français passe notamment par la reprise du contrôle de l’information, dans la capacité de diffuser massivement de l’information et de se faire entendre des décideurs. Et cette liberté reprise sur les médias politiquement corrects aurait été impossible sans internet et les réseaux sociaux. La grande communauté engagée des Damoclésiens agit au quotidien pour rendre son honneur à la France et leur fierté aux Français. Ensemble, nous pouvons changer le cours de l’Histoire.

Contre le retour de djihadistes sur notre sol, face à l’immigration massive et à l’islamisation de la France, face au processus de limitation de notre liberté d’expression, accéléré par la présidence d’Emmanuel Macron comme on le voit encore en ce moment avec la Loi Avia, contre le matraquage fiscal insensé qui s’amplifie jour après jour et appauvrit les Français : c’est ensemble que nous pouvons vaincre.

Breizh-info.com : À quoi servent les pétitions que vous lancez régulièrement ? Quels retours avez-vous jusqu’ici et quel impact ont-elles ?

Samuel Lafont : Par ses campagnes de mobilisation, Damoclès permet aux Français de reprendre le pouvoir. De reprendre le pouvoir en se faisant entendre des autres Français, pour montrer qu’ils ne sont pas seuls à penser ce qu’ils pensent, malgré le matraquage médiatique et l’anathémisation permanente de ceux qui penseraient « mal ». De reprendre le pouvoir en s’imposant auprès des élus et autres responsables politiques, directement en les contactant, et indirectement par le poids médiatique que nous pouvons offrir à nos idées.

Par exemple, en octobre dernier, le buzz sur Twitter du hashtag #JeSoutiensZemmour accompagné de notre pétition pour la défense de la liberté d’expression a été repris massivement par la presse, qui ne pouvait feindre d’ignorer la mobilisation, et par des responsables politiques qui se sont positionnés par rapport à notre campagne, en annonçant signer et diffuser la pétition de Damoclès. En face, les promoteurs de l’immigration et de la censure voulaient faire interdire Éric Zemmour d’antenne. Ils ont perdu.

La communauté de Damoclésiens se mobilise à travers toutes nos actions. Les pétitions s’inscrivent ainsi dans des campagnes au sens large : signature de la pétition, diffusion d’information sur les réseaux sociaux, emailing viral, articles thématiques, Damoclès Désintox, visuels-citations et utilisation de l’Arme de Mobilisation Massive de Damoclès.

Cette Arme de Mobilisation Massive est l’outil que nous avons développé pour permettre aux Français d’écrire simplement, en quelques clics, aux responsables politiques, notamment à leurs députés. La pétition en elle-même est ainsi un vecteur d’arguments, un outil pour imposer médiatiquement un sujet, la preuve d’une sensibilité de l’opinion publique sur tel ou tel sujet, parfois totalement ignorée des « élites », l’occasion de se faire entendre, et écouter, des décideurs.

Prenons l’exemple de la campagne contre le retour en France de djihadistes bénéficiant de la nationalité française et partis faire la guerre en Irak ou en Syrie. Notre campagne a commencé par une pétition qui rassemble à ce jour plus de 180 000 signataires. Lorsque nous l’avons lancée, le gouvernement d’Emmanuel Macron, et le président de la République lui-même étaient très flous sur leurs intentions vis-à-vis des djihadistes. L’opposition populaire au retour de ces ennemis de la France n’était matérialisée nulle part alors que les laxistes habituels avaient déjà engagé leur opération de propagande : ils voulaient faire pleurer sur le sort de ces « hommes instrumentalisés qui ne connaissent pas le Coran » ou ces « femmes obligées de suivre leurs maris ».

Les experts du djihadisme avaient plus tôt prouvé à quel point ces arguments étaient faux, mais ils étaient peu entendus. Il fallait leur offrir une caisse de résonance. En parallèle de la pétition, Damoclès a publié plusieurs Damoclès Désintox sur les djihadistes afin d’informer les Français sur la dangerosité de ces ennemis, sur l’arnaque de la « déradicalisation », sur la faiblesse des peines encourues pour ceux qui reviendraient en France, etc. Nous avons interviewé des spécialistes du djihad et de l’antiterrorisme. Nous avons enquêté et publié des articles-portraits sur les avocats de djihadistes, véritables militants politiques. Le plus médiatique d’entre eux, William Bourdon, avait, entre autres, participé à la campagne de François Hollande après avoir soutenu Ségolène Royal.

Nous avons également révélé la tactique de familles de djihadistes qui, plutôt que d’avoir honte que leurs fils ou filles aient rejoint l’État islamique, tentaient sur les plateaux de télévision ou à l’Assemblée nationale de faire pleurer sur le sort des djihadistes pour les faire revenir sur notre sol. La mobilisation des Damoclésiens a contribué à un changement de doctrine du pouvoir en place sur la question des djihadistes. Les avocats de djihadistes ont enchaîné les revers et se sont faits plus discrets, ne voulant sans doute pas compromettre leurs affaires dans cette cause impopulaire. Les familles de djihadistes qui paradaient dans les médias ont été interpellées par des Français choqués par leur comportement.

Le « NON au retour des djihadistes » a été martelé des mois sur les réseaux sociaux, auprès des députés et des médias installés. Peu à peu, le discours gouvernemental, notamment via le ministre Jean-Yves Le Drian, est apparu plus clairement opposé au retour de ces ennemis en France. Nous avons ensuite lancé une campagne sur la déchéance de nationalité à prononcer contre tous les djihadistes qui ont une carte d’identité française : cette campagne a été suivie par une mobilisation de députés afin de déposer une proposition de loi à l’Assemblée nationale.

Breizh-info.com : Vous épinglez aussi régulièrement, via des portraits, des journalistes de la presse mainstream. Pour quelles raisons ?

Samuel Lafont : Graver dans le marbre les inepties de ces prétendues « élites » de l’information. Les journalistes immigrationnistes des médias politiquement corrects se trompent depuis des années mais continuent de faire la leçon aux Français, voire les insultent et méprisent leur expression électorale.

Bien peu s’intéressent à eux dans le combat politique, alors que leur pouvoir sur l’opinion publique est extrêmement important, par la puissance de frappe des médias dans lesquels ils opèrent, et grâce à la fonction de filtrage déformant des faits qu’ils exercent : terroristes islamiques transformés en « déséquilibrés », émeutes devenant des « incidents impliquant la police », mensonges répétés sur l’immigration ou l’islam.

Ces articles-portraits permettent d’informer les Français sur ceux qui prétendent les informer. Parallèlement à ces portraits, les visuels-citations Damoclès, utilisés pour rapporter les propos de personnalités politiques ou de ces journalistes servent de mémoire politique aux Français. Les Français ne font pas confiance aux médias politiquement corrects qui prétendent être meilleurs que les médias dits alternatifs, et absolument indispensables à la vie des citoyens. Ces médias amalgament volontairement l’envie, ou le besoin d’être informé à la prétendue nécessité de leur propre existence. Comme s’ils étaient indispensables. Avec vos impôts, ils vous expliquent au quotidien que vous ne pourriez pas vivre sans eux. Grassement subventionnés pour la plupart, ils entretiennent un filet d’eau tiède permanent, dans un faux consensus bien loin de représenter la diversité des opinions des Français. Tout nouvel entrant dans le monde de la diffusion d’informations est conspué, moqué voire insulté. Regardez de quelle manière ces médias qui souhaitent conserver leur monopole parlent des réseaux sociaux et des médias patriotes !

Breizh-info.com : Votre média contient également une rubrique Désintox, pourquoi ?

Samuel Lafont : Les Damoclès Désintox permettent de répondre à certaines idées fausses répandues par les médias politiquement corrects, que ce soit par exemple sur l’immigration ou sur les terroristes islamiques. Volontairement, ces Damoclès Désintox sont divisés en plusieurs parties : les faits, le choix des mots médiatiques, ce que les médias politiquement corrects ou le gouvernement omettent de dire et ce qu’on peut penser du sujet traité par l’article. C’est d’abord un choix de clarté pour le lecteur.

C’est aussi une volonté de montrer la différence entre les faits et l’interprétation qui en est faite par les médias politiquement corrects, tout en insistant sur l’importance du choix des mots pour décrire le réel. Nous en avons également profité pour montrer que les médias qui prétendent dénoncer des fake news publient des informations non vérifiées et carrément des mensonges, quand ils n’interdisent tout simplement pas de penser, en réduisant tout questionnement ou fait qui les dérangent à du « complotisme ». Quitte à propager une propagande au service d’un agenda politique.

Breizh-info.com : Globalement, quel regard portez-vous sur la presse alternative aujourd’hui ? Quel doit être son rôle ?

Samuel Lafont : Si on appelle presse alternative, l’ensemble des médias ni subventionnés, ni politiquement corrects, je pense qu’ils ont un bel avenir devant eux. La perte de confiance dans les médias actuellement dominants s’accentue année après année. Des événements comme la mobilisation des Gilets jaunes, très mal dépeints voire moqués à leurs début par les médias installés, alors qu’il s’agissait simplement de Français mobilisés contre le mépris et les mensonges gouvernementaux, désirant pouvoir vivre dignement du fruit de leur travail, ont également contribué à cette perte de confiance.

À l’érosion progressive de cette confiance, notamment parce que de plus en plus de Français, grâce à internet et aux réseaux sociaux, ont pu voir directement les dégâts des politiques laxistes en matière de sécurité et d’immigration, cachés ou minimisés systématiquement par les médias subventionnés, se sont ajoutés récemment cette crise des Gilets jaunes et le confinement décidé contre le coronavirus. Dans ces deux derniers cas, beaucoup de Français n’ont pas eu le sentiment d’être correctement informés par les médias politiquement corrects. D’énormes mensonges ou manipulations ont également été relevés à plusieurs reprises. Cette perte de confiance est une chance pour la presse alternative. Les médias installés bénéficient de moyens importants, font vivre des journalistes qui, pour certains, insultent directement les Français quand ils estiment qu’ils votent ou pensent « mal ».

Les médias lancés ces dernières années sont désavantagés en termes de moyens, mais en traitant les sujets qui intéressent les Français, en ne disant pas le contraire du réel par idéologie, en profitant de cette méfiance envers des médias qui ont trop menti, trop caché ou trop minoré, ils peuvent tirer leur épingle du jeu. Autre avantage des petites structures : pas ou peu de bureaucratie. Cette légèreté doit être convertie en agilité pour innover, pour tester, pour essayer de nouvelles manières d’informer. On ne fait pas mieux et davantage en quantité avec moins de moyens tout en copiant ce qui se fait déjà. Soit on voit cela comme un désavantage perpétuel, soit comme une chance de faire autrement. Cette presse alternative a toutes les clefs en main pour, à force de travail, occuper chaque jour une place plus importante que la veille comme source d’information des Français. En avant !

Breizh-info.com : Quelle est l’actualité chaude de Damoclès ?

Samuel Lafont : Nous sommes mobilisés à travers plusieurs campagnes actuellement. Toujours sur les grands thèmes que nous traitons que sont l’immigration, le terrorisme islamique, l’insécurité, le matraquage fiscal et la liberté d’expression. Nous avons récemment dépassé la barre des 600 000 Damoclésiens, et ce chiffre augmente très rapidement, ce qui conforte la force de Damoclès et permet aux Français de se faire mieux entendre.

Nous avons lancé le mois dernier une campagne contre l’arnaque au « droit d’asile », totalement dévoyé aujourd’hui. Par cette campagne, nous démontrons que l’État n’a plus véritablement la main sur l’asile en France, et que ce sont des organisations immigrationnistes qui ont progressivement pris le pouvoir, année après année. C’est un sujet essentiel car ces immigrationnistes font leurs affaires dans leur coin, sans rendre de comptes à personne, alors qu’ils ont véritablement transformé le « droit d’asile » en nouvelle filière d’immigration massive. C’est un sujet complexe, et cette complexité profite à ces organisations.

Damoclès a décortiqué de nombreux documents officiels et rapports d’activité pour informer un maximum de Français, puis nous avons lancé une mobilisation auprès des députés pour que le sujet soit mis sur la table et qu’une proposition de loi oblige le pouvoir à agir sur le sujet. Ces dernières semaines, plusieurs crimes ont été commis par des « migrants », certains ayant même réussi à obtenir le statut de « réfugié ». Des « réfugiés » qui violent ou massacrent des Français au couteau dans des attentats islamiques.

Or, la dernière poussée de la Turquie contre la Grèce et l’ensemble de l’Europe, et les « régularisations » massives dans quelques pays européens sont utilisés par les promoteurs de l’immigration pour faire venir le plus possible de « migrants » en France. Ils font tout pour leur permettre de rester sur notre sol, et exigent toujours plus de dépenses pour eux, financées par les impôts des Français. La mobilisation contre l’arnaque au « droit d’asile » est d’autant plus urgente que, si nous ne faisons rien, celui-ci va être une des voies les plus utilisées dans les prochaines années comme outil d’immigration massive, au même titre que le « regroupement familial » sur notre sol actuellement.

Actuellement, le combat contre la Loi Avia, véritable organisation de censure massive organisée par le gouvernement d’Emmanuel Macron, nécessite une mobilisation massive des Français. Depuis son élection, ce président de la République n’a eu de cesse de lutter contre notre liberté d’expression. C’était d’abord prétendument pour lutter contre les fake news, tout en maintenant au gouvernement Sibeth Ndiaye, menteuse qui se fait un honneur de mentir, comme elle le dit elle-même ; ce serait désormais pour « lutter contre les propos haineux » sans bien sûr que soit jamais déterminé ce qui est « haineux » et ce qui ne l’est pas, en faisant porter incongrûment la loi par Laetitia Avia, désormais empêtrée dans une nouvelle affaire. Malheureusement cette loi au fond juridique plus que douteux n’est pas qu’un effet d’annonce. Si elle entre véritablement en vigueur dans les semaines qui viennent, elle aggravera dans le même temps la censure et l’autocensure, au détriment de la liberté d’expression de chaque Français. C’est pourquoi Damoclès a lancé une grande mobilisation sur le sujet.

La pétition circule déjà beaucoup sur les réseaux sociaux et a contribué au retournement de députés à l’Assemblée nationale qui sentent bien que les Français ne souhaitent pas se faire museler encore davantage. La vague d’opposition à cette loi liberticide qui se lève depuis quelques jours, de tous bords politiques et de la part de spécialistes du numérique, doit nous laisser le plus grand espoir. Le combat ne fait que commencer !

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR
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