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Emploi. Des ingénieurs agronomes prisés par l’industrie agroalimentaire et agricole

Les ingénieurs agronomes sont des profils très prisés dans le secteur agroalimentaire. L’occasion de faire le point sur leur formation.

Devenir ingénieur agronome en Bretagne

Il est des secteurs d’activité où les perspectives à long terme portent à l’optimisme, si l’on met de coté certaines conséquences collatérales : avec presque 10 milliards d’humains à nourrir demain, le monde de l’agriculture est aujourd’hui en tension. Tout en devant aussi relever des défis tels la réduction de l’utilisation d’engrais, des produits phyto-sanitaires et en limitant l’impact sur la biodiversité et les ressources naturelles. Pour répondre à ces défis, l’agriculture bretonne et française doit gagner en agilité mais aussi en compétitivité, et se doter d’outils innovants et d’ingénieurs experts capables d’épauler les agriculteurs dans cette transition.

C’est à cette mission que les futurs ingénieurs agronomes doivent se préparer pour répondre aux besoins des industries agroalimentaires et agricoles. Pour s’y former, plusieurs écoles proposent des cursus en Bretagne. C’est notamment le cas de l’école d’ingénieurs de l’ISEN Yncréa Ouest, implantée à Brest, Caen, Nantes et Rennes, qui a mis en place depuis la rentrée de septembre 2020 le nouveau cycle post-bac Biologie, Agronomie, Sciences et Technologies (BIAST). Ce cycle permet l’acquisition de compétences à l’interface des domaines de la biologie, de l’agronomie, de l’environnement et des technologies numériques. Il prépare au diplôme d’ingénieur de l’ISEN dans la spécialité « agronomie et systèmes numériques ».

Des ingénieurs agronomes technologues très recherchés

Cette formation permet d’opter pour le cursus « Agriculture et Numérique » en 4e et 5e année. Elle aboutit à la délivrance d’un nouveau diplôme ISEN Ouest de spécialité « Agronomie et Systèmes Numériques », unique en France, habilité par la Commission des Titres d’ingénieur. « Nous nous appuyons d’abord sur le socle des sciences du vivant et du numérique pour ensuite répondre à un besoin terrain » témoigne Jean-Benoît Pierrot, Responsable du Domaine professionnel « Agriculture et Numérique ».

« Les coopératives agricoles et les industriels de l’agroalimentaire ont été consultés et nous ont fait remonter de nombreux besoins en technologies numériques pour leurs activités. Les ingénieurs agronomes technologues sont recherchés aujourd’hui par les acteurs de ces filières. Pour l’exemple, ils ont tout à la fois la nécessité de traiter et d’analyser de grandes quantités de données issues de capteurs divers et variés et d’en extraire des informations utiles et interprétées par une connaissance du milieu vivant d’accueil de ces technologies de mesure. La double compétence de nos nouveaux ingénieurs permet de répondre à ces deux attentes ».

Des salaires actifs dans une région en première ligne

Par ailleurs, la Région Bretagne (B4) est leader en France des secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire avec près de 70 000 emplois et un chiffre d’affaires de 20 milliards d’Euros. Ces secteurs sont soumis à des mutations importantes dues notamment à la concurrence internationale croissante, à l’arrivée de nouvelles technologies et à l’évolution des modes de distribution. Le projet de former des élèves ingénieurs à la double compétence agro-agri et aux technologies numériques est une réponse à la stratégie de développement des filières du domaine, tout en répondant aux enjeux de la transition énergétique et écologique.

Quant à la rémunération de l’ingénieur agronome, elle varie en fonction du secteur d’activité. En début de carrière, l’ingénieur touche entre 26 et 40 000 € bruts par an. Après quelques année d’expérience, le salaire peut monter jusqu’à 50 000€ bruts par an. Enfin, s’il a en plus un rôle de commercial, il peut percevoir, en plus, des commissions sur les ventes.

Crédit photo : Pixabay (Pixabay License/RAEng_publications)
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