Être la cofondatrice du mouvement Black Lives Matter, se présenter comme « marxiste » et acheter une villa à 1,4 millions de dollars dans un quartier quasi exclusivement blanc : la militante afro-américaine et LGBT Patrisse Cullors n’est pas à un paradoxe près.
Black Lives Matter : une certaine approche du marxisme
« Le problème avec le socialisme est que vous finissez un jour par avoir dépensé tout l’argent des autres », disait en son temps Margaret Thatcher. La citation de la « Dame de fer » pourrait être un sujet de réflexion pour la cofondatrice du mouvement Black Lives Matter en 2013, Patrisse Cullors. Cette Afro-américaine qui se présente comme « marxiste de formation » est accusée de fraude par certains après des révélations concernant l’achat d’une propriété à Los Angeles (Californie) qu’elle aurait réalisé pour un montant estimé à 1,4 millions de dollars. Cette femme âgée de 37 ans se présente par ailleurs comme une « combattante de la liberté »…
Enseignante dans le domaine « social et environnemental » au Prescott College, en Arizona, elle se veut aussi « artiste, auteur, éducatrice et abolitionniste » selon les informations que donne à lire son site web. Décidément très prolixe, elle a par ailleurs signé un contrat à l’automne dernier avec le studio de télévision et de cinéma Warner Bros. Le supposé « racisme systémique » dénoncé avec violence lors des manifestations Black Lives Matter du printemps 2020 n’étant donc pas toujours au rendez-vous.
La villa située dans un quartier blanc de Los Angeles
Quant au choix de l’emplacement de cette acquisition immobilière par la militante « antiraciste », il est lui aussi très surprenant puisque la propriété est située à Topanga Canyon, près de Malibu. Un secteur qui serait peuplé à plus de 88 % par des Blancs et où les Afro-américains représenteraient moins de 2 % de la population locale, indique le quotidien britannique The Sun. Voilà qui n’est pas sans paradoxe pour une militante marxiste de la cause noire tandis que la villa en question serait dotée de trois chambres, trois salles de bain et d’une très grande salle de réception.
En ce qui concerne la provenance des fonds, Patrisse Cullors, après le départ des deux autres cofondatrices Opal Tometi et Alicia Garza en 2020, est désormais seule à la tête du BLM Global Network Foundation, supervisant ainsi les divers chapitres locaux. La fondation, selon l’Associated Press, aurait reçu 90 millions de dollars de dons en 2020.
L’empire immobilier de Patrisse Cullors
Les accusations de fraude circulant sur les réseaux sociaux depuis quelques jours au sujet de la militante Afro-américaine ne s’appuient pas seulement sur l’acquisition de la villa de 1,4 millions de dollars à Los Angeles mais sur le fait que cette maison vient s’ajouter à deux autres biens immobiliers déjà acquis par Patrisse Cullors à Los Angeles selon le New York Post. Ce dernier a par ailleurs indiqué que la cofondatrice de Black Lives Matter disposerait au total d’un patrimoine de quatre maisons hauts de gamme rien qu’aux États-Unis pour un montant avoisinant les 3,2 millions de dollars.
Le même quotidien américain révèle aussi que celle qui est également une activiste LGBT aurait convoité une propriété aux Bahamas, dans un centre de villégiature ultra-exclusif où Justin Timberlake et Tiger Woods ont tous deux leur maison. Un secteur où les biens immobiliers se négocieraient entre 5 et 20 millions de dollars.
Crédit photo : Wikimedia Commons (CC/Steve Eason) (photo d’illustration)
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