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Après la tragédie de St Jacques de la Lande, quelques astuces pour dégager les dealers de nos villes et campagnes

Samedi 4 septembre 2021. On assiste à une scène lunaire à St Jacques de la Lande, en Ille et Vilaine. Une « marche blanche » (vous savez, ces marches qui ne servent à rien) se déroule en mémoire de Wilhem Houssin, massacré par des dealers le 21 juillet dernier, sous les yeux de sa compagne.

500 personnes sont présentes à la marche blanche. Y compris des élus (le premier édile de la commune, Marie Ducamin, est en tête, elle qui affirmait récemment ne pas pouvoir faire quoi que ce soit contre les dealers qui vendent de la mort au pied de la mairie…sans que les autorités ne réagissent). Tous entendent rendre hommage à la victime…et ce traditionnel slogan « stop à la violence ».

Très bien. Seulement, à quelques mètres de là, des dealers continuent leur manège, y compris pendant la marche blanche. Quelques manifestants leur demandent poliment de partir, comme si il fallait être poli avec ce genre d’individus qui, encore une fois, empoisonne, tue, rend dépendant, des milliers de consommateurs, potentiellement vos enfants. Les dealers, qui se savent agir en toute impunité dans une République qui leur abandonne chaque jour le terrain (Marseille, ça vous parle ?) ricanent. Et restent en place.

En Irlande, ils auraient terminé la tête dans une poubelle. Et ceux qui ont assassiné Wilhem Houssin auraient dû, à leur sortie de prison, s’exiler pour espérer rester en vie. Dans n’importe quel pays avec des gens qui se respectent encore un petit peu, ils seraient restés 2 minutes en place le temps que la population en colère fasse le travail, avec l’accord tacite de policiers qui de toute façon, n’assurent plus la sécurité des citoyens.

Mais nous sommes en République française, pays du « vous n’aurez pas ma haine », des bougies et des stylos contre le terrorisme, de l’indignation contre « la non inclusivité du nouveau gouvernement taliban en Afghanistan », de la trouille généralisée quand il s’agit de défendre des personnes agressées. Du regard baissé. Des autorités qui incitent dès la plus jeune enfance à la lâcheté et à la non violence, y compris face à des barbares, et d’une justice qui n’enferme pas assez longtemps ceux qui devraient être traités pourtant comme des criminels vendeurs de mort qu’ils sont.

La question du trafic de drogue, des dealers, n’est pourtant pas politique. Elle n’est ni de droite, ni de gauche. Elle est une question de santé publique. De respect et de sécurisation de sa propre jeunesse, de ses enfants. Si les autorités ne réagissent pas, c’est donc aux citoyens de se charger de traiter le problème, il en va encore une fois de leur sécurité.

Les dealers peuvent être défaits, ou tout du moins sérieusement ennuyés dans leurs activités de manière totalement légale. Si se multiplient des appels à des manifestations, fréquentes, sur les lieux de deal. Si des groupes d’individus (il ne faut bien évidemment rien faire seul, ni se mettre en danger) n’hésitent pas, en pleine journée et à la vue de tous pour leur propre sécurité, à marquer à la bombe de peinture les dealers qui agissent en plein jour. A faire du bruit. A filmer. A marquer les lieux de deal (comme cela a déjà été fait par des citoyens courageux à Vannes notamment). A prendre des photos, des vidéos des individus, de leurs agissements, à les diffuser publiquement, partout, sur les réseaux sociaux. Il faut leur pourrir la vie. Placarder leurs visages partout dans les villes qu’ils empoisonnent. Obliger la justice et les autorités à prendre la mesure de la colère légitime d’un peuple qui refuse qu’un de ses enfants meurent sous les coups de barbares. Ou des suites d’un empoisonnement lié aux substances que ces derniers délivrent, avec l’optique de rendre rapidement dépendants, donc surconsommateurs.

Il est temps que la population s’empare de ce problème, puisque les autorités sont incapables d’agir et de mettre hors d’état de nuire ses individus. Il faut les pousser à le faire, par tout un tas de moyens légaux destinés à faire que les dealers ne se sentent plus jamais maîtres de leurs points de deals, de leurs halls d’immeubles, de leurs cités dans lesquelles ils prennent, par la terreur, en otage des populations entières.

Il faut, comme en Irlande, afficher haut et fort, partout, que les dealers ne sont plus les bienvenues nulle part dans nos communautés. Qu’ils se massacrent entre eux, entre dealers, c’est une chose, ils ont un métier risqué, ils jouent, ils perdent. Mais qu’ils se retrouvent dégagés de leurs propres lieux de squats et de morts par une communauté déterminée, et là, ils ne pourront plus continuer à sévir.

Dealers, assassins, hors de nos rues, hors de nos villes !

Julien Dir

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.
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3 réponses à “Après la tragédie de St Jacques de la Lande, quelques astuces pour dégager les dealers de nos villes et campagnes”

  1. patphil dit :

    “Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.”

    qui pourrait être d’un autre avis ?
    j’aimerai lire cet autre point de vue!

  2. jijite dit :

    Tout est dis , sauf peut-etre que dans ce grand cirque mortifère il ne faut oublier que tant qu’on continuera de négliger judiciairement les consommateurs les dealers y trouveront toujours leurs comptes , pour que ça fonctionne il faut que consommateurs et dealers soient pour les uns enfermés ou condamner a mort et pour les autres des amendes voir de la prison pour ceux qui se font chopper plusieurs fois et qui n’acceptent ni aides, ni substituts , mais de toute façon avec une justice (il faut le dire vite) qui trouve constamment excuses et justificatifs aux horreurs des dealers, voleurs, violeurs , terroriste et autres tout en criminalisant les autres ça ne pourras changer , les policiers peuevent se faire tabasser, incendier, rouler dessus mais eux ne peuvent pas riposter sinon ils sont traités de racistes (et oui car la majorité de la racaille n’est pas Françaises et blanche) ou encore de violent , on nous interpelle pour avoir une croix trop visible mais rien pour le porc du voile intégral , aujourd’hui soit une racaille islamiste et la justice vous victimisera à outrance par contre pour les memes faits si t’es blanc , cathos et Français là nous serons lynchés par la pseudo justice , traités de fachos et oui car aujourd’hui si t’es pas d’accord avec les pseudos bien pensant t’es un fachos !!!

  3. croisé dit :

    Des trafiquants de drogue, il y’ en a partout, et ceci depuis longtemps. Ils agissent en bandes de 10 à parfois une cinquantaine d’individus au su et au vu de tout le monde et ceci en toute impunité. Ils squattent les couloirs des immeubles, ils emmerdent tout le monde, et les pouvoirs publics laissent faire. Quelques contrôles bien timide de la police, sans suite, sans conséquences pour les dealers, et puis c’est tout .

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