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Rennes. Les vols de vélos découragent les cyclistes

Depuis six à sept ans, les grandes villes bretonnes connaissent un phénomène de rattrapage de délinquance par rapport aux métropoles françaises – et Nantes les a maintenant largement dépassées, devenant avec Grenoble et Marseille une des villes les plus criminogènes d’Europe. Mais Rennes connait aussi les mêmes raisons (présence massive de migrants, justice laxiste, mairie permissive, tissu d’associations collaboratrices de l’invasion migratoire, population riche et irénique) et donc les mêmes problèmes.

Comme les « bobos » se rendent compte de la délinquance quand elle les touche eux-mêmes, il y a un effet loupe sur certains faits plutôt que d’autres – par exemple les vols de vélos, plutôt que les vols roulotte (effractions de véhicules), qui sont pourtant quantitativement bien plus nombreux (1245 en 2020 soit 3 par jour) avec des auteurs souvent mineurs ou qui se prétendent tels souvent reliés à plusieurs dizaines de faits (200 en septembre 2018 pour deux auteurs, 30 mi-février 2021 pour quatre auteurs, 66 en juillet 2018 pour un auteur, etc.).

Un véritable fléau

C’est ainsi que les vols de vélos, mieux médiatisés, sur les réseaux sociaux notamment, apparaissent comme un véritable fléau. « Les vélos sont très demandés dans la ville et des habitants peinent à trouver le deux roues qu’ils souhaitent. De plus, ces moyens de transports sont actuellement les plus volés à Rennes. Les voleurs dérobent les vélos et les revendent sur des sites marchands. Le phénomène n’est pas naissant, il s’accroît et commence à devenir un sérieux problème pour la ville », développe ainsi Urbancity.fr

Le site publie des témoignages de Rennais qui se sont fait voler leur vélo, pourtant bien attaché et en plein jour. Certains hésitent à en racheter un. « En plein jour donc, à une heure de passage. J’avais attaché mon vélo avec un antivol mais ça n’a pas suffi. J’ai dû en racheter le jour même car je ne me déplace qu’à vélo. J’ai aussi perdu le panier, le siège bébé, la pompe, toutes les petites customisations et décorations », se confie une victime.

Une autre : « Je me suis fait voler mon vélo dans le hall de mon immeuble, sur le quai de la Prévalaye. Les voleurs ont grimpé par-dessus la grille haute de 2 mètres. Ils ont coupé l’antivol qui était pourtant bien épais, et ont embarqué le vélo. Ce vol m’a longtemps dissuadé de racheter un vélo. J’ai fini par trouver une occasion qui me convenait sans trop attirer le regard ».

À Nantes, un vol de vélo tous les jours…

A Nantes, où il y a près d’un vol de vélo par jour, il existe depuis 2019 un compte Twitter qui signale tous les vols de vélos qui lui parviennent – et arrive régulièrement à en retrouver, en coopération avec les forces de l’ordre. Néanmoins en 2014, on pouvait encore, presque partout dans Nantes, laisser son vélo sans attache contre la vitrine d’un magasin, faire les courses – voire les soldes – et le retrouver en sortant, intact. Cela semble impossible à croire aujourd’hui, et pourtant, il s’agit de la ville que nous avons perdue.

Louis Moulin

Crédit photo : DR
[cc] BREIZH-INFO.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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2 réponses à “Rennes. Les vols de vélos découragent les cyclistes”

  1. PAB dit :

    L’ampleur des vols de vélos permet de mesurer celle de l’insécurité
    C’est un critère très révélateur.

  2. patphil dit :

    on peut voler un vélo et le revendre : pas de problème ! c’est légalement toléré, on en déduit que les zélites qui ont plein d’idées pour “emmerder” le peuple ne se déplacent pas à vélo, eux!

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