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Bien-être animal : un nouveau modèle d’élevage au Salon de l’agriculture

Pionnière de l’agriculture durable, Le Gouessant a développé un modèle d’élevage porcin alternatif, Physior, conçu pour le bien-être animal, le confort des éleveurs et la performance technico-économique. Ce modèle est présenté au grand public à l’occasion de la 60e édition du SIA qui marquera aussi les 60 ans de la coopérative.

« Déjà mis en œuvre dans plusieurs élevages et notamment dans une ferme pilote, Physior concilie bien-être animal, réduction de l’empreinte environnementale et amélioration des conditions de travail », annonce Thomas Couëpel, président de Le Gouessant lors de la présentation de Physior au Salon International de l’Agriculture à Paris.

Spécifiquement développé par Le Gouessant, ce nouveau modèle d’élevage de porcs est issu du savoir-faire des experts de la coopérative et de ses éleveurs. Cette voie alternative s’inscrit entre les productions conventionnelle et biologique. Elle est axée sur l’expression des comportements naturels des animaux et le confort de travail des éleveurs et des salariés.

Dès leur naissance, les animaux bénéficient de trois zones de vie différenciées (couchage, alimentation, déjection). Ils ont accès à l’air libre et à la lumière naturelle. Des densités moindres contribuent à leur confort, de même que l’absence de castration chirurgicale et de caudectomie. Les truies gestantes sont logées sur paille pour respecter leur instinct de nidification au moment des mises-bas, effectuées en totale liberté.

L’autonomie des animaux et l’alimentation automatisée libèrent du temps au profit de plus de contacts entre les éleveurs et les animaux. Pour diminuer l’impact environnemental, la ventilation naturelle est générée par des ouvertures thermorégulées. Les déjections sont gérées de manière à réduire les émissions d’ammoniaque, puis compostées avant d’amender les cultures. De nombreux capteurs, sondes et caméras permettent de connaître en temps réel les performances technico-économiques et facilitent la gestion du troupeau.

Initié dans le cadre d’une transmission d’exploitation, l’élevage pilote de la Ferme de Maison Neuve a été inauguré à Plestan (22) en 2022. Il intègre tous les stades physiologiques de la production. C’est un outil de recherche et de progrès pour la filière, le modèle Physior étant également conçu pour favoriser le transfert des compétences. Après deux années de fonctionnement, les retours sont positifs : outre le confort de travail confirmé et celui des animaux, les performances techniques sont au rendez-vous. Cet élevage naisseur-engraisseur a commercialisé ses premiers porcs charcutiers localement au groupe Leclerc. Deux autres sites Physior, engraisseurs, sont opérationnels dans les Côtes d’Armor. L’objectif est de passer à 20 sites d’ici 5 ans.

« Les objectifs de Physior sont tout autant techniques, qu’économiques, sociaux et sociétaux, en favorisant une nouvelle approche des métiers de l’élevage et une bonne image auprès du grand public », résume Thomas Couëpel qui conclut « Pour ces animaux élevés avec un accès à l’air libre, nous obtenons d’excellentes performances technico-économiques, quasi équivalentes au conventionnel. »

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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4 réponses à “Bien-être animal : un nouveau modèle d’élevage au Salon de l’agriculture”

  1. Maury dit :

    Enfumage. Combien des sans logements et combien renoncent aux soins. Bien être humain d’abord.

  2. Occidentale dit :

    @Maury
    Justement.
    Tout doit être lié.
    Sans l’escrologie idéologique sectaire punitif, mondialiste, immigrationniste. Ce tout pétri par un humanisme criminel.

  3. patphil dit :

    certains éleveurs font vivre un cauchemar à leurs animaux, pour gagner plus d’argent, honte et mépris sur eux

  4. GIRARD dit :

    Je remercie ces éleveurs de tous ces efforts en faveur du bien être animal. Manger les animaux sans les faire souffrir jusqu’à la torture, de leur conception à leur mort est non seulement possible mais semble rentable. Il faut diffuser au maximum pour relancer les éleveurs, et assurer une vie décente sinon presque heureuse à tous ces animaux. Je souhaiterais tellement que ces pratiques vertueuses, respectueuss de la vie soir largement diffusée sur les chaines, dans les medias et puisse prendre toute la place qu’elle mérite. Bravo. Continuez. Comptez sur mon soutien.
    Docteur Brigitte Girard

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