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Un migrant amputé par une machine agricole et laissé mourir : le visage de l’esclavagisme nécessaire au capitalisme et encouragé par le gauchisme

« L’immigration est l’armée de réserve du capital. » « Le gauchisme est l’idiot utile du communisme. » Ces deux expressions que nous empruntons à nos adversaires politiques – parce que les idées, surtout quand elles sont bonnes n’ont pas de maître – n’ont jamais été aussi pertinentes que dans cette affaire. Car à vouloir encourager le phénomène migratoire, on en arrive au drame qui s’est déroulé en Italie lundi dernier.

Satnam Singh, un homme d’origine indienne de 31 ans est décédé des suites d’une grave blessure. Travailleur agricole dans une exploitation aux abords de Latina dans le Latium, il était arrivé en Italie en traversant la Méditerranée trois ans plus tôt. Sans contrat, il était payé 4 euros de l’heure. Lundi, il préparait les serres pour la culture des melons lorsqu’il a soudainement été happé par une machine utilisée pour emballer le plastique qui lui a tranché le bras et fracturé les jambes. Chargé dans une fourgonnette, le bras placé dans une cagette à fruits, il a été laissé devant la porte de sa maison par le propriétaire de l’exploitation. Ce n’est qu’après l’arrivée des gendarmes, alertés par les voisins que l’homme a été transporté d’urgence en hélicoptère à l’hôpital San Camillo de Rome, où il décédera deux jours plus tard.

Le propriétaire de l’exploitation, Antonello Lovato, est accusé d’homicide involontaire et de délit de fuite étant qu’il avait recherché des avocats plutôt que d’appeler les secours.

Ce que n’ont pas fait non plus ses collègues et sa femme : dans le secteur de la récolte des fruits et légumes, le silence est d’ordre. Parce que presque rien n’y est légal, et quand bien même c’est le cas, à un moment donné de la chaîne, quelque irrégularité existe forcément. Normal, ce système se base sur l’import de migrants arrivant légalement ou illégalement dans le pays exploités comme des esclaves modernes (les fameux 500.000 travailleurs « nécessaires » à l’économie italienne évoqués par le ministre de l’Agriculture Francesco Lollobrigida). Heures de travail inhumaines, salaire miséreux, logement dans des bidonvilles… ils font « le travail que les Italiens ne veulent pas faire ». Car les Italiens ne veulent pas être esclavagisés. Or, comme le beau-frère de l’employeur a tenu a le rappeler au quotidien Open :

« Dans ces campagnes, on pratique l’esclavage, mais c’est le prix à payer si l’on ne veut pas des courgettes à 9 euros le kilo. »

Ce drame met à nouveau en lumière un système malsain qui importe des marchandises de l’étranger produites selon des normes et grâce à des substances  interdites sur notre territoire, qui importe de la main-d’œuvre vouée à être sous-payée et maltraitée. Un système absurde et incohérent, qui n’est plus viable, mais que nos dirigeants s’entêtent à vouloir faire perdurer, et nomment poétiquement « les secteurs en tension ».

D’accord sur l’essentiel – les frontières sont superflues, les nations et leurs règles sont à abattre, les hommes sont interchangeables, les cultures enracinées doivent être remplacées par un universalisme – la gauche et le turbo-capitalisme ont réussi à imposer le modèle actuel de migrations qui voit des millions d’individus quitter leurs terres peu prospères ou qu’ils sont incapables de faire fructifier pour venir remplacer les Occidentaux et profiter de leur richesse. Les gauchistes (car la gauche est morte avec Georges Marchais, le dirigeant communiste qui avait bien compris que « l’immigration est l’armée de réserve du capital ») par ethnomasochisme, parce qu’ils veulent la fin de l’homme blanc « esclavagiste et colonisateur » ; le grand Capital par goût du profit et mépris de l’humain.

Deux idéologies – délétères aussi bien pour les peuples autochtones que pour les populations migrantes -, qui, malgré leur opposition apparente, marchent main dans la main. Les bons sentiments de l’un voilant l’absence de scrupule de l’autre.

Audrey D’Aguanno

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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4 réponses à “Un migrant amputé par une machine agricole et laissé mourir : le visage de l’esclavagisme nécessaire au capitalisme et encouragé par le gauchisme”

  1. Domper catalan français dit :

    Dans une vigne du Languedoc pendant les vendanges, un hélico de la gendarmerie survole l’exploitation et note qu’il y a une personne de plus que le nombre de vendangeurs mentionné sur la feuille de travail. l’ hélico atterrit sur le chemin pour contrôler et on s’aperçoit que l’  » intrus  » n’est autre que le grand père qui est chargé d’apporter les repas aux vendangeurs ! La France et ses exploitants soumis à des obligations et contrôles incessants et nos voisins dans l’illégalité totale…..et comment lutter sur les prix avec de tels écarts ? Les consommateurs n’ont qu’à privilégier les produits français même un peu plus chers .

  2. Poulbot dit :

    La gauche dénonce l’utilisation des clandestins par les patrons et en parallèle les aides a entrée en Europe; cela montre que dans ce qui leur serre de boite crânienne c’est le vide intersidéral .
    Les ideo de gauche sont un danger pour la démocratie, les libertés et le futur de la civilisation Européenne millénaire.

  3. Raymond NEVEU dit :

    Georges Marchais natif de La Hoguette près de Falaise 61 dont la maman était si pieuse m’avait confié une vieille paroissienne de ces lieux. Un des meilleurs animateurs de la télévision d’état, mes parents réservait leur soirée pour l’écouter et bien rigoler. Oui Beau de Loménie avait souligné la lâcheté et la collusion d’un patronat donc d’une bourgeoisie apatride, sans honneur, sans moralité avec le Libéralisme Mondialiste mené par les USA. Cf Bean de Loménie mais aussi Gilles Kepel et bien d’autres auteurs volontairement occultés par le Système.

  4. patphil dit :

    les gauches défendent les migrants au lieu des travailleurs pauvres locaux, le suicide des français parleurs zélites

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