McDonald’s recule sur ses politiques inclusives : signe d’un virage anti-woke dans les grandes entreprises

Alors que de nombreuses entreprises semblent s’éloigner progressivement des politiques « woke » pour s’adapter aux populations qui en ont ras le bol du wokisme et du gauchisme, McDonald’s a annoncé des changements significatifs dans son approche de l’inclusion. . Si la multinationale continue de vanter ses initiatives passées, elle marque un recul clair sur certains engagements symboliques. Cette décision illustre une tendance croissante dans le monde des affaires, où de plus en plus d’entreprises revoient leurs stratégies woke face à des vents économiques contraires et à des critiques croissantes.

Des engagements d’inclusion remis en question

McDonald’s a longtemps cherché à se positionner comme un champion de l’inclusion, s’appuyant sur des initiatives visant à diversifier ses équipes, ses fournisseurs et ses franchisés. Parmi les réalisations revendiquées en 2024 :

  • Diversité au leadership : 30 % des dirigeants américains issus de groupes dits sous-représentés.
  • Équité salariale : Atteinte de la parité hommes-femmes dans tous les marchés.
  • Fournisseurs diversifiés : Objectif de 25 % de dépenses auprès de fournisseurs appartenant à des minorités atteint trois ans avant l’échéance prévue.

Pourtant, à l’aube de 2025, McDonald’s change de cap sur plusieurs fronts. L’entreprise met fin à des objectifs de représentation chiffrés, retire certaines initiatives telles que le programme « Mutual Commitment to DEI » (diversité, équité, inclusion) et suspend les enquêtes externes pour se concentrer sur des actions internes.

Un contexte juridique et économique en mutation

Ces décisions interviennent dans un environnement marqué par des défis économiques et juridiques. La récente décision de la Cour suprême américaine sur l’affaire Students for Fair Admissions v. Harvard College a créé un précédent en remettant en question la discrimination positive, poussant les entreprises à revoir leurs politiques de diversité.

De plus, les critiques publiques à l’encontre des politiques woke prennent de l’ampleur. De nombreux consommateurs et actionnaires dénoncent des initiatives jugées coûteuses, inutiles ou en décalage avec les attentes du marché.

En ce sens, McDonald’s semble s’ajuster à un nouvel équilibre, où les impératifs économiques prennent le pas sur une idéologie inclusive perçue comme divisive.

Dans sa communication, McDonald’s tente de maintenir un discours en faveur de l’inclusion, vantant son rôle de « restaurant communautaire mondial ». Pourtant, derrière les mots, les actions traduisent une autre réalité.

L’abandon des objectifs chiffrés et des engagements formels envers les fournisseurs diversifiés marque un retour à une logique de rentabilité. L’inclusion, autrefois mise en avant comme un avantage stratégique, devient désormais un outil parmi d’autres, soumis aux contraintes du marché.

Un signal pour d’autres entreprises

Le recul de McDonald’s s’inscrit dans une tendance plus large observée parmi les grandes entreprises. Face aux critiques croissantes de leurs politiques woke et à une conjoncture économique difficile, plusieurs multinationales révisent leurs priorités.

Ce virage s’accompagne d’une prise de conscience : les consommateurs, épuisés par les injonctions moralisatrices et les campagnes de vertu ostentatoire, réclament un recentrage sur les fondamentaux. Les entreprises qui persistent dans une posture idéologique risquent non seulement leur crédibilité, mais aussi leur viabilité économique.

Pour McDonald’s, ce repositionnement marque une rupture avec une stratégie longtemps mise en avant. Si l’entreprise ne renie pas totalement ses engagements, elle en réduit l’ampleur et le poids symbolique.

Ce mouvement pourrait bien inspirer d’autres entreprises qui, elles aussi, cherchent à éviter les écueils d’une idéologie coûteuse et clivante. Alors que le vent tourne, une question se pose : assiste-t-on à la fin du règne des politiques woke dans les multinationales ? La dernière sortie du fondateur de Facebook, Zuckerberg, est elle aussi révélatrice.

Crédit photo : DR
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2 réponses à “McDonald’s recule sur ses politiques inclusives : signe d’un virage anti-woke dans les grandes entreprises”

  1. sympathisant44 dit :

    « Les entreprises qui persistent dans une posture idéologique risquent non seulement leur crédibilité, mais aussi leur viabilité économique. »
    Très bonne nouvelle ! L’intérêt des entreprises rejoint la lassitude des consommateurs.

    A propos des « campagnes de vertu ostentatoire », avez-vous remarqué cette particularité : dans les publicités pour des voitures, et d’autres, on voit très souvent des couples mixtes: UN noir avec UNE blanche.
    Ma femme et moi nous faisons la réflexion à chaque fois, ça nous amuse !
    On voit trop l’intention inclusive.
    Quand je circule dans ma voiture, non, je ne vois pas 90% de couples UN noir + UNE blanche à l’avant du véhicule !
    Et pourquoi jamais UN blanc avec UNE noire ? Les publicitaires wokistes auraient-il dans un coin de leur tête l’idée que les blanches sont plus séduisantes que les noires ? Oh que c’est vilain ! (et pas woke).

  2. Antoine Privas dit :

    @Sympathisant44 Très bien analysé. Pas mal de Français commencent à comprendre cette propagande Woke qui envahit notre vie. Quand on voit en effet les pubs de Peugeot, Renault, Citroën etc.. il y a toujours un couple Homme Noir-Femme Blanche (et jamais l’inverse) avec des petits métis. Le bonheur n’est pas que dans le pré mais dans la voiture conduite par Madame et non par Monsieur. Car c’est Madame qui mène le jeu dans le couple mixte, féminisme et bien-pensance obligent. C’est donc Madame qui choisit, décide et qui fait la pluie et le beau temps. En général, le mari Noir est plutôt un lourdaud, étonné de tout et qui semble tomber de la lune.
    On se demande donc si cette déformation du réel ne correspond pas à une sorte de « repentir » dans l’idéologie « Woke »: les vilains Blancs qui ont colonisé les peuples de couleur se doivent maintenant de réparer leurs erreurs et proposer une société métissée comme l’imagine Mélenchon.
    On ne peut pas avoir, notez-le bien, un couple « inversé » cad « Femme Noire-Homme Blanc » dans lequel le mari aurait autorité. Ce serait macho et raciste. L’homme Blanc ne peut donc pas dans cette vision « woke » imposer ses choix et idées à la Femme Noire.
    Pour terminer, on est aussi surpris que les Femmes de type Asiatique soient oubliées dans cette vision « humaniste » du couple modèle. Sauf dans de très rares publicités, les Femmes, tout comme les Hommes de type Asiatique sont généralement exclus de la société.
    Une société parfaite doit être GRISE.
    On vit une drôle d’époque et de bourrage de crânes à la sauce « Woke » et… Gauchiste.

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