Le prix «Femmes de l’année 2025» incarné par des trans. Quelle énergie folle dépense-t-on à prouver qu’une femme est une femme, et un trans est un trans ! [L’Agora]

Glamour UK vient de décerner son prix «Femmes de l’année 2025». Et pour en faire la pub, le célèbre magazine a joué la carte de la provoc’, mettant en couverture neuf personne transgenres nés homme, invisibilisant de fait les détentrices d’appareil génital féminin. Encore une belle victoire pour les femmes, qui en dit long sur l’état mental de notre civilisation.

Ce choix politico-culturel et esthétique ne nous étonnera pas vraiment venant d’un média du système, qui plus est de la presse féminine, cette presse poubelle qui dicte la mode aux pintades en manque d’homologation sociale et impose ses diktats débiles et délétères, tels le culte de la maigreur des années 90 et du silicone de la décennie successive. Ce qui n’a pas échappé à J. K. Rowling, l’auteur d’Harry Potter, qui s’est exprimée sur X, affirmant : «J’ai grandi à une époque où les magazines féminins mainstream disaient aux filles qu’elles devaient être toujours plus maigres et plus jolies. Maintenant, les magazines féminins mainstream disent aux filles que les hommes sont de meilleures femmes qu’elles. »

 

Un choix que Glamour a expliqué en ces termes : « Aujourd’hui, les personnes transgenres – et en particulier les femmes transgenres – sont confrontées à une campagne acharnée menée par des groupes de pression anti-trans et des politiciens d’extrême droite pour imposer l’exclusion comme norme dans tous les espaces publics britanniques, y compris les toilettes, les vestiaires, les infrastructures de loisirs, les lieux de travail, les services hospitaliers et les services d’aide aux personnes en situation de crise. Leur intention est claire : nous exclure de la vie publique pour réprimer, puis nier notre existence. » Waouh, rien que ça !

Ne pas vouloir que la sexualité entre dans les écoles, ou que des trans nés hommes écrasent les femmes dans les compétitions sportives ; que les vestiaires et les toilettes des filles leurs soient réservés et que des gynécologues ne soient pas soumis à des sanctions lorsqu’ils refusent d’ausculter des anatomies pour lesquelles ils ne sont pas formés, c’est vouloir nier l’existence des trans. On est proche, très proche du délire de persécution. Un délire qui fait le fond de commerce des lobbies LGBT, et qui commence vraiment à nous les casser.

Ne peut-on pas tout simplement revenir à un peu de bon sens ? Et nous accorder sur le fait qu’une femme est une femme, qu’un homme est un homme et, on est bien d’accord, qu’un transgenre est un transgenre ? Avec toute la fluidité que ce dernier désire…

Parce qu’osons le dire, un individu « assigné » homme à la naissance ( assigné par qui ? par quoi ? ) ne sera jamais totalement une femme. Même pour Simone de Beauvoir ! C’est tout le fil conducteur de son ouvrage le Deuxième sexe, autant cité que méconnu. Celles et ceux qui l’ont lu auront compris que pour son auteur, c’est aussi et surtout le regard que pose la société sur les petites filles, sa culture et ses injonctions opérant dès les premiers instants de vie, qui fait la femme. Cela implique donc, que les enfants avec un zizi n’ont pas subi le même regard, le même conditionnement, que ceux nés avec une foufounette. Ils ne peuvent donc pas avoir vécu ce qui façonne la femme, toujours selon le précepte « on ne naît pas femme, on le devient« . Une phrase incomprise par la majorité de celles qui la citent : la romancière suggère qu’on ne devient pas femme parce qu’on le veut ardemment, mais parce que la société nous programme, nous conditionne comme tel. Les porteurs de zizi pourront donc ne pas vouloir être homme, se comporter comme des filles dès qu’ils sont en âge de penser, cela ne fera pas d’eux des femmes comme les autres. Toujours selon l’égérie du féminisme ( ben oui, mesdames, il faut lire les livres en entier ! ).

Au-delà de Simone, le sexe, qu’on le veuille ou non, est déterminé dès la conception. X ou XY. Et si certains, une minorité infime de la population, ne se sentent pas bien dans leur corps, qu’ils ou elles retiennent avoir une identité sexuelle différente de leur anatomie – une anatomie qui n’est pas une donnée subjective mais bien réelle – qu’ils fassent ce qu’ils veulent de leur enveloppe charnelle, mais grands dieux, qu’ils arrêtent de nous les briser ! Combien de temps, combien d’énergie devrons-nous encore dépenser pour démontrer qu’une femme est une femme, qu’un homme est un homme, et qu’un trans n’est, dans son entièreté, ni l’un, ni l’autre ? Qu’il est autre autre chose ? Un constat élémentaire qui n’entrave en rien le respect que l’on doit à la personne humaine, mais qui aurait le mérite de détendre tout le monde autour de la question…

Quant à Glamour France, s’ils voulaient être vraiment provoc’ et faire le buzz, pourquoi ne pas mettre Dora Moutot et Marguerite Stern en couverture pour « les femmes de l’année » ? Histoire de célébrer la liberté d’expression et le combat de femmes qui ont décidément une belle paire de couilles !

Audrey D’Aguanno

Crédit photo : Capture Glamour UK
[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

3 réponses à “Le prix «Femmes de l’année 2025» incarné par des trans. Quelle énergie folle dépense-t-on à prouver qu’une femme est une femme, et un trans est un trans ! [L’Agora]”

  1. Franck dit :

    Mais que font les femministes ???

  2. RAYMOND NEVEU dit :

    Eh bien je préfère Joséfine Pencalet la révolutionnaire communiste de Douarnenez au moins c’était une jolie femme! Lennit WAR RAOK! tout a-dezou.

  3. RAYMOND NEVEU dit :

    Malastou… a-zehou!!! n’am-eus klevet morse tud em familh oc’h ober pub evit ar re ruz!!! Lennit WAR RAOK!

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

Politique, Société, Tribune libre

Dénatalité : peut-on en vouloir à nos contemporains ? [L’Agora]

Découvrir l'article

Société, Vidéo

Les dessous du transgenrisme : le témoignage poignant d’une trans regrettant sa transition [vidéo]

Découvrir l'article

Société, Tribune libre

Pas de voile, pas de crèche ! La laïcité contre le droit des peuples historiques [L’Agora]

Découvrir l'article

Société

Une journaliste italienne séquestrée dans une boucherie halal à Roubaix

Découvrir l'article

Culture, Culture & Patrimoine, Société

« Sexe, science & censure » : le livre qui n’aurait jamais dû voir le jour

Découvrir l'article

Social, Société

« L’amélioration de la condition des hommes » dans le Projet de loi de finances 2026 ?

Découvrir l'article

Sociétal

VIDÉO – Violences faites aux femmes. Retour sur la manifestation du collectif Nemesis pris à partie par l’extrême gauche

Découvrir l'article

Culture, Culture & Patrimoine, Insolite

A Lyon, des sessions de musique irlandaise… interdites aux hommes

Découvrir l'article

Société

Trois enfants de 9, 8 et 4 ans assassinés par leur mère respective en quelques jours

Découvrir l'article

Sociétal, Société

Ingénierie sociale : avoir un petit ami, c’est la honte ! [L’Agora]

Découvrir l'article

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.