Le Conseil Régional de Bretagne tenait session plénière la semaine dernière. Comme l’Assemblée Nationale français ou le Sénat, ces sessions permettent de voter les budgets, de clamer des discours de politique générale et de prendre des décisions touchant des millions de Bretons.
Gaël Briand est l’un des quatre conseillers UDB (autonomistes bretons de gauche) élus sous la bannière des Verts. C’est lui qui fut chargé de prononcer, ce jeudi, le discours de politique générale du groupe Breizh a-gleiz (Bretagne à gauche), discours que nous reproduisons ici in extenso. La version française de la partie en breton est disponible plus bas (merci à T. membre de l’UDB et fidèle lecteur de Breizh Info qui nous a signalé ce discours).
Aotroù Prezidant, keneiled ha keneilezed.
Rannet eo kevredigezh Frañs. Rannet da vat. Echu ar c’hinnigoù, ne chom nemet al luganoù. Hag er brezel kehetiñ-se e vez kresket an teñvalijenn. E-pad bloavezhioù e soñje deomp e oa disheñvel e Breizh. Met e gwirionnez eo erruet an traoù diwezhatoc’h nemetken. Dirazomp emañ koulskoude : ur bobl disunanet, un diviz a seblant diposubl etre ar familhoù politikel, divuzul e pep lec’h.
Bemdez e vez lennet er gazetennoù istorioù euzhus, seurt istorioù a zo kontet deomp amañ gant an RN da skouer. Ma fal amañ n’eo ket lavaret n’eo ket c’hoarvezet, met ho pal zo sklaer evel lagad an naer : lakaat ar from da gentañ, komz d’ar santimentoù el lec’h komz d’ar penn. Ar from zo dreistordinal pa vez komzet eus an arzoù. Er c’hontrol n’eo ket ur c’huzulierez mat er bed ar bolitikerezh. Ar sizhun dremenet am eus bet tro da welout ur pezh c’hoari en Oriant : Boat people a vez graet anezhañ. Ur pezh c’hoari istorel a lake an dud da zelc’hel soñj eus ar 130 000 (kant ha tregont mil) a dud deus ar C’hambodj, ar Vietnam, al Laos degemeret e Bro Frañs e 1975. 130 000 (kant ha tregont mil) hep trouz ebet ! Morse ne veze degemeret kement a dud. Strewet e oant bet e pep lec’h, degemeret gant familhoù ha kendeuzet. Er mare-se e oa kemmesk sokial ur pal d’ar Republik. N’eo ket mui.
Ha pa vez gwelet ganin an tu-dehoù o redek war lec’h an RN, implijout ar memes doare d’ober, amañ e Breizh, en em santañ tristig. N’eo ket istor an tu-dehoù deus amañ. Deus un tu all eo gwir ivez ne vez ket klevet kement a vennozioù nevez gant an tu-kleiz, ma familh politikel. Bewech e vez fartet gant ur vroadelour e vez savet ur gemmennadenn ganto. Diwallit kamaladed : bezañ a-enep an RN n’eo ket ur brogramm politikel ! N’int ket ar sujed. Ni an hini eo !
Penaos chom sioul koulskoude pa vez klevet gerioù prezidant nevez ar Coordination rurale. « An ekologourien, an digreskiñ, o deus c’hoant lazhañ ac’hanomp. Ret eo deomp toullañ o lêr ». Pelec’h emañ justis ar vro pa vez klevet ur galv-marv ken splann ? Ar feulster n’eo ket degemerabl en ur gevredigezh yalc’h, n’eus forzh a bep tu.
’Pezh em eus c’hoant da lavaret aze eo : bezañ radikal ne dalv ket lavar forzh petra evit bezañ klevet ! Ha keit m’emaomp o huchal etrezomp emañ ar re zañjerusañ o heuliañ o raktrès a-enep hor gwirioù, a-enep an endro. Hor brezelig politikel a ro dezho amzer evit kenderc’hel, evel ma ne vefe kudenn ebet. An dra-se zo bet lavaret gant Nicolas Legendre n’eus ket pell ’zo. Pouezus eo klevout anezhañ.
Meur a abeg a zo evit bezañ fuloret. An endro ha spesadoù loened o vont da get. Ar brezel en-dro. Gwelout tud o kousk er-maez. An diouer a darempredoù etre an dud disheñvel. Dismegañs d’hor sevenadur. Kounar a zeu ganin gant an dra-se ha muioc’h c’hoazh. Kounnar abalamour e welan pegen aes e vije cheñch hent gant reolennoù disheñvel ! Kounnar abalamour eo bet tennet d’hor pobl ar gwir da zivizañ eus e dazont.
Et voilà précisément ce que nous sommes, nous les autonomistes : nous sommes ceux et celles qui voulons changer les règles de la République française, celles et ceux qui voulons décider au pays car c’est cela la démocratie, pas juste choisir la couleur d’un bâtiment à la suite d’un exercice dit de « démocratie participative » qui n’en est pas. Ce que nous réclamons n’est pas surréaliste, il s’agit simplement de faire respecter nos droits internationaux en tant que peuple breton. Cela suppose donc de changer les règles du jeu – comprenez la Constitution – qui ont cours en France.
Car la République s’assoit sur nos droits, littéralement. Et se cache derrière des artifices pour nous les refuser, littéralement aussi. D’abord – et je l’ai dit maints fois ici – le peuple breton n’existe tout simplement pas dans la loi. Or, quand on n’existe pas, on ne peut prétendre à ses droits. Logique. Pourtant, nous sommes là. Légalité/légitimité, Antigone, tout ça ! Ensuite, parce que l’article 1 de la Constitution prétend (entre autre chose discutable) que l’organisation de la République est décentralisée. Décentralisée ? Là encore, c’est une vue de l’esprit ! Il suffirait de l’avoir écrit dans la loi fondamentale pour que ce soit vrai, que cela existe ? La réalité, c’est qu’on nous demande à nouveau 40 millions d’euros pour financer une dette dont nous ne sommes absolument pas responsables ! Mais, messieurs mesdames les ministres, assumez : grand pouvoir, grande responsabilité !
Durant des décennies, on a objecté aux autonomistes qu’ils voulaient des « privilèges ». Un privilège le droit d’exister ? Des privilèges une fiscalité juste ? A qui bénéficient les impôts si ce n’est à la capitale ? Quand le ministère de la Culture délivre 139 € par francilien contre 15€ pour chaque habitant du reste du pays, qui au juste est privilégié ? Quand l’État donne autour de 100 millions au seul Opéra de Paris alors que 18 opéras en région doivent se partager à peine 33 millions, qui est privilégié ? Quand on refuse au Sénat une taxe de séjour pour la Bretagne un jour et que le lendemain, la même est acceptée pour Paris, comment explique-t-on cela si ce n’est parce que c’est un privilège ? Le ministère a dépensé 4 millions d’euros afin que des vitraux contemporains soient installés dans la cathédrale Notre-Dame en lieu et place de vitraux existants, mais ici, on a laissé le fonds Jeanne Malivel être dispersé et vendu à des particuliers. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Notre patrimoine historique breton est bradé, faute d’intérêt des décideurs. Qu’est-ce si ce n’est une hiérarchisation des cultures et donc un privilège ?
Le centralisme est, comme le capitalisme, au service de la concentration des richesses ! On nous objectera que les grandes villes sont aussi celles où se concentrent les gens les plus pauvres, mais ne soyons pas dupes : ce ne sont pas eux qui profitent de ce magot. Et au final, la métropolisation et le néolibéralisme font bon ménage, ils vont de pair et se heurtent à notre société bretonne polycentrique et – comme par hasard – plus égalitaire ! Sans doute du fait aussi de la présence (encore) marquée de services publics décentralisés ? Je dis ça… Or, désormais, la Bretagne se paupérise et parallèlement se clive davantage.
Je veux rappeler ici que le centralisme n’est pas neutre. Pour nombre de Français, mais aussi nombre de Bretons, la centralisation est considérée comme normale car ils l’ont toujours connu. Mais cela n’a rien de normal, ni de neutre. Le centralisme a été construit brique par brique. C’est un choix politique qui a visé et vise toujours à privilégier Paris par rapport au reste du territoire. De l’asservissement des nobles par Louis XIV à la construction de l’étoile ferroviaire, l’unification de la France s’est faite autour du centre, Versailles puis Paris, ce qui nous fait dire depuis toujours que « Paris nous pompe » ! Qui a fait l’effort d’abandonner ses langues pour disposer d’une langue commune ? Le privilège, là encore, est français, pas breton ! N’inversons pas les rôles : l’État est au service d’un peuple et d’un seul : le peuple français. Nous voulons qu’il soit au service d’une société et non d’un peuple, une société où se mêlent plusieurs cultures, plusieurs peuples. C’est cela l’esprit civique. Et c’est aussi cela la promesse républicaine et révolutionnaire initiale ! Celle-ci a été galvaudée au profit d’un groupe. Le Puy du Fou s’invitait tout à l’heure dans notre hémicycle en la personne de Gilles Pennelle avec un exercice d’équilibre identitaire assez fantastique quand on sait que le RN est pour la disparition des Régions, contre les langues, contre la réunification. On pourrait aussi parler du Marquis de la Rouërie qui voulait conserver l’autonomie bretonne…
Bref, cette session prouve une fois encore cette captation de l’intérêt commun par le centre : alors que notre autonomie fiscale est nulle (ne chipotons pas), le gouvernement nous prélève 40 millions de dotations. Mais là encore, on ne s’émeut plus de l’injustice alors qu’il est de plus en plus clair que les impôts sont payés par tous et ne bénéficient qu’à quelques uns. Aujourd’hui, l’État est aux abonnés absents, mais il prélève toujours sa dîme.
Que l’on nous explique, alors que la Région paye déjà les rames du TER (sans en être propriétaire, rappelons-le), ainsi que l’exploitation du TER, sans toucher un seul centime sur le prix des billets (et ça, peu de Bretons en ont conscience), comment, dans ces conditions, pourrions-nous en plus financer la sécurité dans les trains comme le réclame la droite ? Cette même droite qui veut plus, mais sans recettes supplémentaires ! Si nous avions une vraie justice fiscale, le VMRR ne serait pas nécessaire. Jusqu’où va aller cette déresponsabilisation de l’État ? De deux choses l’une : soit l’État est vraiment là, opérationnel, et il s’occupe de tout, de façon bien paternaliste. Vous comprenez bien que ce n’est pas l’option qui est la nôtre. Soit il délègue la décision et l’action publique, il décentralise pour de vrai, c’est-à-dire le pouvoir. Il est temps que nous sortions la tête de nos petits jeux comptables et que nous réclamions une remise à plat de la fiscalité française : Euskadi, le pays basque espagnol, prélève son propre impôt et l’Espagne est toujours debout ! La France ne disparaîtra pas si elle se fédéralise !
La décentralisation à la française n’est pas une décentralisation. C’est une délégation de charges non compensées financièrement. C’est une impasse, nous le constatons de jour en jour. Continuer sur cette route est voué à l’échec. Seule l’autonomie est démocratiquement acceptable. De nos quartiers à l’Union européenne, respectons la subsidiarité, démocratisons nos institutions !
[Traduction de la première partie en breton] -les parties en gras sont soulignées par nous-
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs.
La société française est divisée. Complètement divisée. Les propositions sont terminées, il ne reste que les slogans. Et dans cette guerre de communication, l’obscurité grandit. Pendant des années, nous avons cru que c’était différent en Bretagne. Mais en réalité, les choses n’ont seulement fait qu’arriver plus tard. Devant nous se dresse un peuple divisé, un dialogue apparemment insurmontable entre familles politiques, de l’outrance partout.
Chaque jour, nous lisons dans les journaux des histoires terribles, des histoires que nous raconte ici, par exemple, le RN. Mon but n’est pas de nier ces événements, mais le vôtre est clair comme de l’eau de roche : privilégier l’émotion, parler aux sentiments plutôt qu’à la raison. La semaine dernière, j’ai eu l’occasion de voir une pièce de théâtre à Lorient : « Boat people ». Une pièce historique qui rappelait l’arrivée en France, en 1975, de 130 000 Cambodgiens, Vietnamiens et Laotiens. 130 000 personnes, sans un mot ! Jamais auparavant autant de personnes n’avaient été accueillies. Elles ont été réparties sur le territoire, accueillies par des familles et intégrées. À cette époque, la mixité sociale était un objectif de la République. Ce n’est plus le cas.
Et quand je vois la droite courir après le RN, en reprenant les mêmes méthodes, ici en Bretagne, je suis attristé. Ce n’est pas l’histoire de la droite d’ici. D’un autre côté, il est vrai aussi qu’on n’entend pas beaucoup d’idées nouvelles de la part de la gauche, ma famille politique. À chaque fois qu’un nationaliste pète, ils réagissent. Attention camarades : s’opposer au RN n’est pas un programme politique ! Ils ne sont pas le sujet. C’est nous !
Comment rester calmes cependant en entendant les propos du nouveau président de la Coordination rurale ? « Les écologistes, la décroissance, veulent nous tuer. Nous devons leur faire la peau ». Où est la justice dans ce pays quand un appel à la mort retentit si clairement ? La violence est inacceptable dans une société, quel que soit son opinion politique.
Ce que je veux dire, c’est qu’être radical ne signifie pas hurler pour se faire entendre ! Pendant que nous souffrons, certains profitent des problèmes de la planète pour agir contre les populations et l’environnement. Notre guerre politique leur donne le temps de continuer comme si de rien n’était. Nicolas Legendre l’a dit il n’y a pas si longtemps. Il est important de l’entendre.
Il y a tant de raisons d’être en colère. L’environnement et les espèces menacées. La guerre, encore. Voir des gens dormir dehors. Le manque de contact entre les peuples. Le mépris pour ma culture. Tout cela me met en colère, et plus encore. En colère parce que je vois combien il serait facile de changer de cap avec d’autres règles ! En colère parce que mon peuple a été privé du droit de décider de son avenir.
Le « retard enchanté » breton
Au-delà des accents gauchistes obligatoires dans son camp (afin de ne pas subir le doute de la part de ses camarades toujours prompts à débusquer « le facho infiltré » ou « le renégat ») Gaël Briand fait ici preuve de lucidité. Eh oui, la Bretagne « allergique au RN » c’est fini. Non pas parce que les Bretons étaient naturellement « accueillants envers l’Autre et ouverts sur le monde » jusqu’alors et qu’ils auraient changé mais parce que la Bretagne avait été épargnée, jusqu’alors, par le phénomène de l’immigration-invasion massive. Le Grand Remplacement touchait Paris, Marseille, la Provence maritime, le Nord, Roubaix, etc.. et la Bretagne continuait de vivre dans une certaine insouciance. Ce qui a créé le mythe de « l’exception bretonne » à la poussée du FN devenu RN. Ce « retard enchanté » est désormais révolu. Nos grandes villes, villes moyennes et villages sont désormais touchés par l’immigration massive et son corollaire de conséquences dont la Gauche ne veut surtout pas entendre parler. Résultat logique : le RN a doublé ou triplé ses scores en quelques années. Les prochaines municipales devraient marquer un nouveau cap dans cette progression.
Gaël Briand est conseiller municipal à Lorient. Il voit le changement démographique dans sa ville, la ville aux cinq ports. Il entend le mécontentement qui monte car, contrairement à beaucoup, Gaël Briand est un homme de terrain. Il lit les « histoires terribles » dont il parle dans son discours. Gaël Briand restera gauchiste car certaines maladies ne se guérissent pas, mais il connaît un début de prise de conscience. Dans ce chemin, la phrase la plus importante de son discours reste celle-ci : Attention camarades : s’opposer au RN n’est pas un programme politique ! Car la Gauche actuelle, qui a fait du refus du réel une vertu de discipline de parti, compte faire de la politique en diffusant des montages où Jordan Bardella apparaît avec une petite moustache et où Marine Le Pen, avec 40 ans de moins, est prise en photo avec un supposé nazi tchécoslovaque au 5è plan.
Un électeur qui s’est fait cambrioler 4 fois et dont la fille se fait harceler par la « diversité de l’enrichissement » dans son lycée aura-t-il changé son vote RN en découvrant ce type de propagande sur sa page Facebook ?
La Gauche n’a plus que ça. Agiter des épouvantails datant d’il y a 80 ans et dont personne ne veut le retour. Même en version « light ». Et puis, depuis la séquence Gaza, le camp de la moraline partage désormais une partie de l’encombrant héritage. Le plus écoeurant : l’antisémitisme. Car c’est bien dans les travées des congrès du Hamas, « parti frère » de toute la Gauche occidentale, qu’on vend désormais Mein Kampf et non pas dans les rassemblements conservateurs ou identitaires. Et surtout pas aux congrès du RN !
Gaël Briand est lucide. Et son combat pour l’autonomie de la Bretagne est juste et salutaire. Malheureusement son gauchisme le condamne, pour un certain temps, j’en ai peur à la marginalité, voire à l’opprobre des Bretons.
Le coming out régionaliste de Gilles Pennelle
Gilles Pennelle, leader du RN en Bretagne, aura quant à lui, fait un surprenant coming out régionaliste ce jeudi en annonçant que son
parti entend «
« redécouper les régions en intégrant la Loire-Atlantique à la Bretagne, fusionner avec les départements pour se débarrasser du mille-feuille
administratif et diminuer le pouvoir aux intercommunalités qui ont confisqué celui des maires ».
En clair, la « Collectivité unique de Bretagne » qui fait l’unanimité dans les milieux autonomistes de gauche comme de droite.
Malheureusement, ces soudains accents régionalistes sont à prendre avec circonspection. Au sein du RN existe un fort courant jacobin, fonctionnant plus dans la posture parisiano-bonapartiste que dans le réalisme de terrain. Car le « refus du réel » n’est pas une exclusivité de la Gauche. La Droite, notamment le RN, ayant, elle aussi, ses oeillères et ses combats inutiles. Un accent jacobin qui est d’ailleurs revenu au galop dans cette intervention, lorsque M. Pennelle a, et cela devient une obsession chez un certain nombre d’élus de tous bords d’un autre siècle, encore une fois évoqué…La Seconde guerre mondiale (et l’engagement d’une centaine de Bretons aux côtés de l’Allemagne…c’est à dire Peanuts).
Il convient de le rappeler : L’immense majorité de ses électeurs votent pour le RN pour UNE SEULE chose : débarrasser le pays de l’immigration et de la racaille (sans oublier le wokisme) tout en ne livrant pas le social à la « main invisible » du Marché, fantasme des ultra-libéraux. Personne, pas un seul électeur, ne demande la suppression des Régions ou le retour de l’Etat jacobin, fantasme, lui, de l’Etat profond et des petits hommes gris. Ce n’est, en Bretagne en tout cas, pas un sujet de débat. L’échelon régional a démontré son efficacité et sa pertinence et les Bretons demandent plus d’autonomie.
Que Jordan Bardella, Marine Le Pen ou Gilles Pennelle écoutent les conseils avisés de
Nicolas Battini plutôt que les théories germanopratines de Benjamin Morel. Car le RN au pouvoir aura le droit de tâtonner mais pas de décevoir, surtout s’il s’embarque dans des réformes que personne ne demande et qui lèveront contre lui une partie de ses sympathisants potentiels.
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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