En réaction à la campagne visant à interdire les deux chevaux de trait effectuant certaines taches urbaines lancée par des écologistes extrémistes, une contre-pétition a été lancée pour soutenir l’utilisation d’Havane et Gladez, deux solides canassons, devenus experts dans le ramassage des sacs jaunes et le transport d’enfants.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, la contre-pétition a rassemblé plus de 18 700 signatures (contre 24 651 pour la pétition anti-chevaux lancée plus tôt). Parmi elles, une ex-candidate du Front de Gauche, Violaine Frappesauce qui a tenu une équi-épicerie ambulante dans le Pays de Questembert durant 13 ans ainsi que Jacqueline Le Léap, ancienne élue écologiste de Questembert, à l’origine du projet de « cheval territorial »). Selon les instigateurs de la contre-pétition « Ces mêmes militants (Serge Buchet de Révolution Écologique pour le Vivant (REV) et ses amis -NdR) souhaitent interdire l’équitation, et très bientôt, il faut le craindre, les chiens et les chats domestiques, toujours en mettant en avant le respect de l’animal. »
Sur sa page Facebook, Violaine Frappesauce, désormais épicière à Pluherlin, défend le rôle des chevaux de trait et la pertinence écologique d’utiliser leur force dans un cadre rural. « Quelle est l’objectif de cette pétition ? » s’interroge l’épicière à l’encontre des militants antispécistes « Quel est votre « cheval de bataille » ? Vouer le cheval exclusivement à la boucherie ? Éradiquer les races de chevaux utilitaires ? À l’époque de grands questionnements humains et planétaires, il nous semble que le groupe ayant rédigé cette pétition fait un total hors sujet ! Or quand on domine mal un sujet, il est extrêmement dommageable d’avancer de telles accusations. »
Les chevaux de trait de Questembert vivent une vie des plus agréable, disposant de toutes les attentions possibles avec large prairie, picotin à gogo et professionnels s’occupant de leurs éventuels bobos. D’ailleurs, à Questembert, qui se nomme elle-même « Cité du cheval », personne ne demande leur retrait des rues.
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Une réponse à “Questembert (56) : une contre-pétition pour garder les chevaux de trait”
l’ESCROClogie fonctionne à plein ! Comme quoi le ridicule ne tue pas.