Le 17 juin dernier, une opération de police aux frontière a permis le démantèlement d’une organisation criminelle de proxénètes pakistanais spécialisés dans l’immigration clandestine et l’esclavage sexuel : ils prostituait de force, en France, des dizaines de femmes recrutées en Amérique du Sud. Un nouvel épisode des joies du multiculturalisme.
La méthode par laquelle ces femmes étaient réduites à l’état d’esclaves sexuelles est hélas bien rodée et plonge ses racines dans le phénomène migratoire : approchées dans leur pays d’origine – principalement au Paraguay – par une « Madame » et un autre complice (tous les deux interpellés et qui leur promettaient une vie meilleure en Europe. Dès leur arrivée sur notre sol elles perdaient leur liberté.
Entraînées de force dans un pavillon à Drancy (Seine-Saint-Denis) et menacées par plusieurs complices, elles étaient contraintes à enchaîner les passes avec des clients qui avaient pris contact via la plateforme suisse Sexe Model, un des principaux site « d’escorts » opérant en France. Ce dernier se présente comme un site de rencontres libertines et précise « Les services sexuels tarifés sont strictement interdits« . Mais la réalité est tout autre, et des milliers de femmes, travailleuses du sexe volontaires ou victimes de la traite, comme dans le cas présent y vendent leur corps.
Après six mois d’enquête, les policiers de l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (Oltim) ont procédé à la libération de cinq victimes et à l’interpellation de quatre suspects. Le chef présumé de l’organisation Shad Q., âgé de 24 ans, né à Islamabad et en situation irrégulière sur le territoire français, a été immédiatement placé en garde à vue.
L’El Dorado européen promis se révèle être un enfer pour un nombre sidérant de femmes et de filles venues des quatre coins du globe. Mais rien, absolument rien, ne semble entacher le rêve des progressistes – qui nous font progresser vers le précipice – d’une mondialisation heureuse. Pas même les pires sévices endurés par des millions d’innocentes à travers notre continent... Chose pour le moins surprenante en ces temps où la doxa féministe cherche à impacter tous les domaines.
Alors, oui, bien sûr, les réseaux de proxénétisme franco-français existent. Raison de plus pour ne pas en ajouter et accepter l’entrée de criminels venus de l’étranger pour commettre leurs méfaits sur notre sol, ou d’importer des milliers d’hommes sans perspectives d’emplois qui finiront, sciemment ou non, par sombrer dans l’illégalité. Continuer d’alimenter l’utopie d’une immigration légale, facile, voire même bénéfique, est criminel. Une utopie mise à mal quotidiennement par l’actualité dans tous les pays impactés par le phénomène.
Quant aux féministes, au lieu de se focaliser sur les chiures de mouches dont elles sont si friandes, on aimerait les entendre dénoncer le sort abominable des femmes dans les flux d’immigration clandestine.
Audrey D’Aguanno
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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