Contrairement à ce que l’on a longtemps cru, même une consommation légère — un verre de vin par semaine — augmenterait le risque de démence, selon une vaste étude publiée dans BMJ Evidence-Based Medicine.
Pendant des décennies, on a entendu dire qu’un peu d’alcool “faisait du bien” : un verre de vin rouge pour le cœur, un apéritif pour “décompresser”. Mais une nouvelle étude internationale vient balayer cette croyance.
Selon les chercheurs, il n’existe aucun niveau de consommation d’alcool qui soit sans danger pour le cerveau.
Une étude de grande ampleur
L’étude, publiée dans BMJ Evidence-Based Medicine, a combiné les données de 2,4 millions de personnes issues de 45 études sur la démence. Elle montre une corrélation claire entre consommation d’alcool et déclin cognitif, même à très faibles doses.
Les scientifiques ont observé que le risque de démence augmente de manière progressive à mesure que la quantité d’alcool consommée s’élève. Et contrairement à ce que certaines études anciennes laissaient entendre, aucune quantité, même minime, ne semble protectrice.
La fin du mythe du “verre bénéfique”
Les chercheurs ont utilisé une méthode de pointe, la randomisation mendélienne, qui permet de relier certains gènes à des comportements, ici la propension à boire de l’alcool.
Résultat : les personnes génétiquement prédisposées à boire davantage ont un risque plus élevé de développer une démence.
Cette approche a aussi permis de démontrer que les anciennes études qui semblaient montrer un effet “protecteur” du vin ou de la bière étaient faussées : les “petits buveurs” étaient souvent des personnes ayant déjà réduit leur consommation en raison d’un déclin cognitif précoce.
En clair, ce n’est pas l’alcool qui protège le cerveau — c’est la baisse de consommation qui accompagne les premiers signes de la maladie.
Un risque aggravé par d’autres facteurs de mode de vie
L’étude rappelle que l’alcool agit de manière cumulative sur le cerveau et les organes vitaux.
Il favorise l’hypertension, perturbe le sommeil, altère le métabolisme et aggrave les maladies cardiovasculaires — autant de facteurs qui augmentent indirectement le risque de démence.
Certaines recherches montrent également que l’alcool provoque une inflammation durable du système nerveux, ce qui pourrait expliquer les lésions cérébrales observées chez les buveurs réguliers.
Vers un changement des recommandations de santé publique
Les auteurs de l’étude appellent à revoir en profondeur les politiques de prévention :
- il ne s’agit plus de définir une “dose raisonnable”, mais de rappeler que “moins on boit, mieux le cerveau se porte” ;
- les campagnes de santé devraient insister sur la modération absolue, surtout pour les personnes ayant des antécédents familiaux de démence.
Ils rappellent aussi que d’autres comportements protecteurs — activité physique, alimentation équilibrée, interactions sociales — peuvent aider à préserver les fonctions cognitives, mais ne compensent jamais les effets de l’alcool.
Cette étude monumentale referme un vieux débat : l’alcool, même à petites doses, nuit au cerveau.
La croyance selon laquelle un verre de vin quotidien pourrait “protéger les neurones” appartient désormais au passé scientifique.
llustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
12 réponses à “Une nouvelle étude démontre qu’aucune quantité d’alcool n’est sans risque pour le cerveau”
Je ne crois pas une seconde à ces sornettes. Mes parents ont bu du vin à table tous les jours et à tous les repas, mon père prenait aussi souvent un apéro, ni l’un ni l’autre, décédés à 88 et 93 ans, n’ont montré le moindre signe de démence !
Pourquoi osez-vous, si vous voulez continuer à être considéré comme un média sérieux d’information et d’analyse, publier de telles âneries, forme et fond ? Par exemple « modération absolue » ne constitue pas un oxymore littéraire, mais dans le cas présent une preuve de bêtise totale, ceci pour la forme. La compilation d’études qui n’avaient pas été menées de façon homogène, c’est la négation même de la rigueur d’une clinique digne de ce nom, c’est une faute scientifique, une escroquerie intellectuelle, cela pour le fond. Vous êtes-vous au moins posé les 2 questions de base : qui a financé la commande de cette « étude » et dans quel but ? Pitié, plus de papiers bouche-trous comme ça, c’est du niveau du bar des Brisants ou de la pointe de Léchiagat…
Si un verre de « BON » vin fait un début d’effets nuisibles sur le cerveau, que dire des vaxx à ARNm ??????????
Encore du scientifique qui voudrait du zéro alcool toute une vie, ajoutez y zéro viande, zéro graisses, zéro sel, zéro sucre et une vie plus longue d’une semaine mais triste à mourir ! Non merci !
Ridicule… qui finance de telles campagnes?
Les réflexions qui précèdent montrent bien qu’il est beaucoup plus difficile de changer sa bouffe et son boire, qu’un conjoint, un parti politique, une religion ou même le sexe ! Bien évidemment avoir droit à un « bon » cancer, une « bonne sclérose en plaques, un « bon » AVC parce que l’on veut « profiter » des bonnes choses ne se refuse pas ! Le déni dans sa splendeur, la remise en cause dans son horreur !
Ils font des études façon « woke », maintenant ?
Étude réfutée à 100%. Je renvoie tout le monde au premier miracle de notre Créateur.
Par contre on peut incriminer les produits rajoutés au vin ou aux alcools, y compris le soufre. Ainsi j’invite chacun à se procurer du vin nature, c’est-à-dire sans soufre (et sans produits chimiques bien sûr). Ce sont des vins de très bonne qualité car c’est très difficile de faire un vin sans soufre. Il y en a en France et maintenant en Italie et Espagne pour tous les goûts et tous les budgets. Mais il y a aussi des viticulteurs qui ne savent pas très bien faire. Allez dans les magasins connus. Vous les trouverez sur le site Vinsnaturels.fr
l’Hygiénisme ultra dans toute son horreur !
Encore une étude de type méta analyse au demeurant anglo saxonne et pas internationale qui ne veut rien dire ! Et dieu sait , si j’ai analysé des études en particulier dans le diabète . Rien que le terme alcool ne veut rien dire ( vin, alcool fort , autres ainsi que les doses réelles ) , quelles sont les pathologies , le poids , l’activité physique , le niveau intellectuel ? Rien . Ce n’est pas sérieux !
Je relisais un livre de conseils médicaux, il y est recommandé de servir un blanc de poulet avec un bon verre de vin. Cet ouvrage date du temps des Congrégations présentes dans les hôpitaux donc avant le raz de marée de pourritures des Yankees dans l’alimentation animale qui s’est déversée à partir de 1958 en France. Quant au Mercosur…il lui a suffi de caresser les fesses à Lula et c’est ok… allez les gars brûlez tout! Sortez les fourches!
Continuez Raymond, c’est passionnant ! Vous avez fait une thèse, c’est indéniable !
Les mêmes qui ont obligé les 4 vaccins COVID. Que seuls quelques esprits préparés ont refusés.