Le 14 novembre 2025, l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) organisait à Brest un colloque consacré à l’abbé Yann-Vari Perrot, figure majeure du XXᵉ siècle breton. Le sujet, toujours stimulant et trop souvent détourné vers des polémiques inutiles, attira environ deux cents participants. Le niveau de connaissance du public allait de la découverte la plus élémentaire à une familiarité déjà solide avec le Recteur de Scrignac, malgré les inévitables lacunes et quelques clichés hérités de lectures partisanes. Beaucoup, ayant entendu parler de ce prêtre dont l’influence demeure considérable, venaient compléter ou préciser leur compréhension. De ce point de vue, le colloque remplissait sa fonction. Toutefois, l’essentiel demeura soigneusement évité : l’homme tel qu’il fut réellement, et non tel qu’on choisit parfois de le réduire.
Contrairement à ce qui fut avancé, cette rencontre n’était en rien une première. Depuis la parution de mes deux ouvrages sur l’abbé Perrot en 2017 et 2021 (1), j’ai donné une quinzaine de conférences qui ont réuni un public fourni et attentif. Que l’UBO s’empare aujourd’hui du sujet est heureux ; il n’en demeure pas moins que l’idée d’un colloque avait été initialement formulée par l’abbé Peter Breton et moi-même. Je l’avais d’ailleurs soumise à plusieurs membres de l’université afin d’envisager une collaboration. L’accueil fut discret, mais l’idée, elle, fut retenue et réapparaît aujourd’hui sous une forme strictement académique, à l’abri d’un « entre-soi » assumé. Notre projet aurait placé au centre le prêtre dans toute la cohérence de son action. L’université fit un autre choix. Entre-temps, la conférence de Quimper du 9 décembre 2023, que j’ai animée avec l’abbé Peter Breton et l’historien Yves Mervin (2), confirma l’intérêt du public, malgré les tentatives de censure venues de certains cercles militants. Les faits parlent d’eux-mêmes : l’événement eut lieu et fut un succès.
Admettons volontiers qu’une même idée puisse naître simultanément en différents lieux. Pour autant, mon implication de longue date dans l’étude de l’abbé Perrot, héritée en partie du travail de mon père — qui fut son secrétaire pendant dix ans —, m’autorisait légitimement à penser que ma participation serait naturelle. Qu’elle soit contestée ne change rien à la réalité de mes recherches. Il fut cependant décidé que seuls des universitaires seraient invités à intervenir ; la qualité supposée d’« amateur » fut avancée pour justifier mon exclusion, ainsi que celle d’Yves Mervin. Dans ces conditions, j’ai choisi de ne pas figurer parmi les intervenants. Avec le recul, cette mise à distance fut éclairante : au vu des orientations retenues et des analyses proposées, ma présence aurait cautionné une approche s’écartant profondément de vingt années d’étude rigoureuse. Je n’avais aucune raison de m’y associer.
Ma position devait être clarifiée pour la suite. Mon absence, loin de passer inaperçue, fut commentée par les organisateurs, certains membres du public s’attendant manifestement à pouvoir échanger avec moi. Informé du déroulement des interventions, j’ai pu en apprécier le contenu. Des remerciements de forme me furent adressés, en même temps qu’étaient exprimées, parfois avec une certaine légèreté, des réserves sur mes travaux ou leur portée. Il m’appartient donc de rétablir quelques éléments, non pour contester les personnes, mais pour éviter que des analyses approximatives ne tiennent lieu de conclusions. Une lecture attentive de mes ouvrages aurait sans doute permis d’éviter plusieurs erreurs ou omissions.
UN COLLOQUE « APAISÉ » ? OUI, MAIS PAR OCCULTATION
Tout d’abord, les assistants au colloque sont unanimes à souligner son caractère « apaisé », et pour eux ce fut une « première », là étant l’essentiel. Nous ne pouvons que nous féliciter de cette bonne ambiance, car trop souvent évoquer le nom de l’abbé Perrot revenait à provoquer des polémiques entachant toute action en sa faveur. Je ferai tout de même remarquer que les nombreuses conférences que j’ai données, avec un public très varié, ont toutes été apaisées et courtoises, malgré l’hostilité de certains médias cités plus haut, et qu’à chaque conférence mes livres se vendaient très bien à un public conquis.
Si le colloque de l’UBO fut « apaisé », c’est aussi parce que l’image de l’abbé Perrot a été « lissée », tronquée, rendue « présentable » au détriment du prêtre, et que les sujets qui fâchent ont été soigneusement écartés : son combat pour les écoles catholiques et authentiquement bretonnes, ses combats contre toutes les idéologies mortifères de son époque (laïcisation, francisation, jacobinisme, franc-maçonnerie, libre pensée, cartel des gauches et progressisme en devenir, dénonciation des néo-paganismes — national-socialisme —, néo-paganisme « celtique » d’une frange minoritaire des nationalistes bretons, et bien évidemment le communisme).
Les thèmes traités ne portaient donc pas à polémiques. Parler du prêtre collecteur de chants, cantiques, contes (Barzaz Bro Léon), du bâtisseur (Koad-Kéo), du dramaturge (théâtre), du linguiste (langue bretonne), des portraits… si intéressants que ces thèmes soient et qu’on ne pouvait ignorer, ne risquait pas d’énerver des fâcheux prompts à s’emballer. Parler de ses relations conflictuelles avec sa hiérarchie était plus délicat ; encore aurait-il fallu aller au fond des causes de ces relations complexes, ne se limitant pas à une histoire de mixité de théâtre. Les relations entre Mgr Duparc et l’abbé Perrot vont bien au-delà d’une histoire de caractères bien trempés : leurs relations, toujours respectueuses, s’inscrivent réciproquement dans deux grands amours — le Christ (Feiz) et la Bretagne (Breiz) — dont les moyens différaient parfois, mais tendaient toujours vers un même idéal : assurer la pérennité d’une Bretagne authentiquement chrétienne (catholique) et bretonne face aux forces de destruction de leur époque (laïcisation, francisation, idéologies de toutes natures, dont le communisme), forces qui aujourd’hui sont les mêmes, en pire, dans une Bretagne qui, comme la France et l’Europe, se déracine et se déchristianise.
N’aurait-il pas été intéressant de parler aussi de ses combats pour la défense de la famille, du mariage, des berceaux, du devenir d’une belle jeunesse bretonne, des costumes bretons, de la nécessaire beauté de la liturgie, autant de sujets concernant notre époque, autant de thèmes (combats) que j’ai traités dans mes livres : là était le vrai abbé Perrot. Mais ces sujets n’étaient pas ceux du colloque, « hors sujet ». D’autres thèmes, moins risqués, étaient à l’ordre du jour. D’ailleurs, il est légitime de se demander si les compétences pour aborder ces non-dits existaient chez les divers intervenants.
Ce colloque a finalement occulté l’essentiel cité plus haut ; il a banalement évoqué et survolé sa personnalité, son œuvre. Il a également joué avec un certain « révisionnisme », ou si l’on préfère une « relecture » de l’homme et de son œuvre. Quel besoin de sous-estimer, sinon nier, son héroïsme durant la guerre de 14-18, lorsqu’il se porta volontaire pour prendre la place d’un père de famille ? Il a été avancé que l’on (qui ?) « manquait de preuves ». Ah bon ! N’ai-je pas dans mes livres — et d’autres avant moi — largement apporté ces preuves : livret militaire avec mention de son héroïsme, décorations, carte du combattant, témoignages, etc. ?
POUR L’UBO, UN MARTYR MYTHIQUE…
Pourquoi avoir mis en doute qu’il fut un authentique martyr pour la foi et pour la Bretagne ? C’est ignorer ce qu’est un martyr. Là encore, tout son sacerdoce admirable en témoigne ; Mgr Duparc le reconnaîtra, et c’est pour cela qu’il tiendra à présider ses obsèques, qui furent solennelles, et qu’un mois plus tard une messe de Requiem à Rennes réunit, comme à Scrignac et à Koad-Kéo, une foule considérable et des personnalités de tous horizons. Là encore, j’ai apporté toutes les preuves indispensables justifiant le sérieux de mon travail. L’abbé Perrot cochait toutes les cases du véritable martyr. Si on lui retire cette qualité, il faudrait aussi la retirer au prêtre polonais Jerzy Popieluszko, dont le sacerdoce, la défense de la foi, l’amour de la patrie, la lutte contre le communisme furent identiques à ceux de l’abbé Perrot et lui valurent d’être assassiné en 1984 par les communistes. C’est si vrai qu’en 1986, en l’église Saint-Étienne de Varsovie, fut célébrée une messe unissant les deux prêtres martyrs. Sur cette lancée, il faudrait aussi nier le martyre du Père Maximilien Kolbe, qui comme l’abbé Perrot prit la place d’un père de famille (même si les circonstances sont totalement différentes), ou encore le martyre du Père Hamel, et pourquoi pas nier le martyre des Carmélites de Compiègne. La différence entre l’abbé Perrot et le Père Popieluszko est que ce dernier a été reconnu martyr et saint par son peuple, par l’Église polonaise et par le Vatican, qui voit en lui — à juste titre — un modèle pour le clergé polonais et les prêtres en général. Les Bretons, eux, en sont incapables parce qu’il n’y a plus d’élites bretonnes dignes de cette qualité, que celles-ci soient politiques, culturelles ou religieuses, capables d’apprécier la grandeur d’un tel homme, d’un tel prêtre, d’un tel Breton. C’est sans doute plus intéressant de s’adonner à la « déconstruction » de sa vie, de son œuvre, de le relativiser, de le réduire à un curé bien brave, naïf, imprudent dans ses relations et au verbe provocateur… Mauvais travail, qui n’a même pas le mérite de l’originalité.
ON N’ASSASSINE PAS POUR DES COLLECTES DE CHANTS ET DE LA LINGUISTIQUE
Peut-on croire un seul instant que l’abbé Perrot a été assassiné pour des questions de collectes de chants, de pièces de théâtre, de langue bretonne et d’orthographe, ou de reconstructions de chapelles ? Non, bien sûr. Dans les maquis, on parlait et chantait aussi en breton. L’abbé Perrot a été, comme le Père Popieluszko, assassiné parce qu’il s’opposait à toutes les idéologies mortifères pour la Bretagne (et pour la France) qui sont aujourd’hui les mêmes, en pire, avec en prime le wokisme, la cancel culture, la perte du beau et du sacré, qui ont mené aux déserts spirituels et intellectuels actuels, annonciateurs de tragédies futures, et à une culture bretonne trop souvent galvaudée.
Oser avancer que, finalement, c’est l’abbé Perrot qui, par son anti-communisme, « se serait tué », en attirant sur lui l’attention de ses ennemis qui lui envoyèrent la « charrette de l’Ankou », est plus qu’une contre-vérité. Certes, il a attiré cette attention : c’était son devoir. Et, se sachant menacé, il aurait pu fuir, abandonner ses paroissiens ; il s’y est refusé. Le Père Popieluszko aussi aurait pu fuir. Or tous deux ont choisi de rester, en bons pasteurs, avec leurs brebis. Ajoutons qu’ils avaient d’avance pardonné à leurs assassins et offert leur sang pour Dieu et leur patrie : cela interpelle tout de même. Là est le véritable martyre…
Dès 1905, les communistes, qui s’y connaissaient en chefs, avaient reconnu en l’abbé Perrot un danger sérieux pour leur boutique, voyant dans son Bleun-Brug non pas une fête folklorique de curés, mais une œuvre de réarmement moral, spirituel et culturel, un retour à la fierté identitaire des Bretons, qu’il fallait absolument combattre. Donc : abattre le créateur de cette œuvre, abattre le père spirituel de toute une jeune génération brillante de militants bretons. Les communistes, les fanatiques de la laïcité, de la francisation, ne se sont pas trompés de cible. Un Bleun-Brug qui, avec les moyens de son époque, était un Puy du Fou avant l’heure : c’est bien ce qu’avait compris le comte Albert de Mun, grand soutien de l’abbé Perrot, séduit par le caractère social, générationnel et identitaire du Bleun-Brug, qu’il défendit jusque sur les bancs de l’Assemblée nationale.
Avancer que l’abbé Perrot et Mgr Duparc « n’étaient pas des intellectuels » (sic), ce qui sous-entend qu’ils étaient « pauvres de culture », alors que tous deux possédaient une grande culture, voire une double culture (bretonne et française), étaient des écrivains, des orateurs hors pair, empreints d’une éducation d’une infinie courtoisie où l’esprit de charité dominait… il faut oser. Il est vrai que ceux qui, aujourd’hui, s’autoproclament « intellectuels » sacrifient sans état d’âme à la bien-pensance déconstructiviste, prix de leur reconnaissance médiatique.
LA PRESCIENCE D’UN GÉANT
Ce colloque a réduit et minimisé la personne de l’abbé Perrot, ignoré son aura et ce que sa vie, son sacerdoce et ses œuvres avaient de primordial, de transcendant, résumé dans sa devise-programme Feiz ha Breiz. Prétendre parler de l’abbé Perrot en ignorant le prêtre, son sacerdoce, et à l’intérieur de celui-ci toute son action de militant breton, est une imposture. L’abbé Perrot, comme sa devise, est un tout ; on ne peut le « saucissonner ». Il ne peut y avoir un « Perrot à la carte » au gré des sensibilités idéologiques de ceux qui s’aventurent à parler de lui. Vu sous cet angle, malgré la nombreuse assistance et le climat dit « apaisé », ce colloque ressemble, par ses nombreuses omissions et ses négations volontaires, à une partition inutile : les organisateurs se sont fait plaisir et ont transféré sur leurs personnes les compétences des autres. Certes, les organisateurs et une partie des auditeurs auront été satisfaits, mais les Monts d’Arrée, le Menez Hom n’en auront pas été soulevés pour autant. Le vrai colloque, sans négations ni révisionnismes, prenant l’abbé Perrot dans son intégralité, reste à faire. Et si le public s’en est retourné satisfait, c’est parce qu’il a finalement été tenu dans l’ignorance de l’essentiel des combats de l’abbé Perrot, de leur nature, et de sa vraie personnalité.
Reconnaître qu’il fut un visionnaire — sur ce point j’ai été très clair dans mes livres (voir chapitre Les Pensées de l’abbé Perrot) — aurait été trop demander aux « spécialistes du jour ». La perte d’identité des Européens submergés, la décadence et la fin annoncée de notre civilisation chrétienne, la déconstruction des patries, de leurs cultures, de leurs traditions, de leur foi, de leur substrat physique lui donnent aujourd’hui entièrement raison. C’est pour cette vision du futur qu’il est un prêtre pour notre temps, et non pas un « matériau d’archives », d’où le titre de mon second livre L’abbé Perrot, une âme pour la Bretagne : là était le vrai débat. Lire et méditer ses Pensées attestent d’une prescience hors du commun.
Les intervenants du colloque n’ont pas considéré l’homme de Dieu, l’homme de foi, le prêtre, mais ont vu en lui une « pièce d’archives, un matériau, un outil » pour universitaires, chercheurs, historiens : c’est bien ce que j’ai écrit dans mon livre J’ai tant pleuré sur la Bretagne (page 10), et je ne m’étais pas trompé. Qu’attendre de personnes qui n’ont eu de cesse de parler de « Perrot », omettant de lui donner respectueusement sa qualité d’abbé ou de Monsieur le Recteur (An Aotrou Person) ? Ce « Perrot » déplacé, presque méprisant, justifiait qu’il n’était effectivement qu’un « outil de travail », et cela rejoignait la négation de son héroïsme et de son martyre. Or, on n’a jamais entendu parler « d’outils héroïques », même s’ils ont construit des cathédrales, ni d’« outils martyrs », parce qu’ils auraient été malmenés par un ouvrier peu scrupuleux ou maladroit (3).
Il paraît que mes livres ne relevaient pas d’un « travail scientifique », comprendre : travail universitaire. On ne pouvait donc leur accorder qu’un crédit limité, avec beaucoup de réserves, une estime condescendante. Je l’accorde : mes livres ne sont pas des ouvrages « scientifiques » au sens universitaire, c’est-à-dire impersonnels, froids, sans âme, mais des livres militants chrétiens et bretons (Feiz ha Breiz). J’ai choisi pour raconter l’abbé Perrot le mode littéraire de la prosopopée, mode qui permet mieux qu’aucun autre de comprendre et de vivre le personnage, les événements, de pénétrer son cœur, son âme, ses motivations, ses angoisses et ses joies, et de rendre vivant le récit pour le lecteur. Ce choix littéraire, accompagné de sources historiques incontestables, n’est peut-être pas « scientifiquement universitaire », mais il est d’une grande valeur intellectuelle.
Quant à la prétention de parler d’un Géant comme le fut l’abbé Perrot, il faut au moins être à sa hauteur intellectuellement, voire spirituellement, et laisser de côté les politiquement, culturellement et historiquement corrects, et même le religieusement correct, et avoir une certaine idée de la transcendance. Que l’on me pardonne mon entorse à la vertu d’humilité, mais ce sont bien mes livres et mes conférences qui ont apporté « un nouveau regard sur l’abbé Perrot », c’est-à-dire sur l’homme de Dieu, le prêtre, ses œuvres bretonnes encadrées par sa devise-programme Feiz ha Breiz.
UNE FACILITÉ INTELLECTUELLE : LA DOUCE MUSIQUE DE LA « DÉCONSTRUCTION »
Ce colloque en rappelait d’ailleurs un autre : celui de Vannes en 2018 sur Jean-Pierre Calloc’h. Là aussi, des personnalités compétentes furent écartées. Là aussi, J.-P. Calloc’h fut « dégradé » de ses qualités pour souligner qu’il aurait été un malade, mal dans sa peau, un mystique dérangé, dont la vocation à la prêtrise aurait été contrariée, une sorte de raté transformé en héros breton par… Herry Caouissin pour son journal Ololê et la jeunesse de son mouvement l’Urz Goanag Breiz, et Perig Géraud-Kéraod pour ses Scouts et Guides Bleimor et sa revue Sked. Colloque qui concluait que « les nations n’ont pas besoin de héros ». Eh bien si, justement : plus que jamais les nations (patries), l’Europe, notre civilisation ex-chrétienne ont besoin de héros, de saints et de saintes, voire de martyrs, et non pas de pense-petits déracinés.
Est-il vraiment nécessaire, quand on fait un travail d’historien ou de chercheur, de relativiser, de déconstruire, de sous-estimer les travaux des autres… tout en souhaitant consulter leurs archives ? D’autant que, très souvent, ces travaux sont des sources de renseignements, d’inspiration, pour les nouveaux venus ; encore faut-il avoir la modestie de le reconnaître.
Restera-t-il quelque chose de ce colloque ?
Sera-t-il même une référence ?
On peut en douter : l’UBO se sera fait plaisir, aura satisfait un public peu exigeant, plus ou moins déçu pour ceux qui certainement attendaient autre chose, car ce « nouveau regard » n’a pas tenu les promesses qu’on était en droit d’espérer.
Youenn Caouissin
NOTES :
- J’ai tant pleuré sur la Bretagne (épuisé). L’abbé Perrot, une âme pour la Bretagne (14 euros + frais de port) peut être commandé sur le site Ar Gedour (www.argedour.bzh) ou aux éditions Via Romana : [email protected]
- L’abbé Perrot, un crime communiste, Yves Mervin, auto-édition, chez l’auteur (24 euros).
- Dans son livre-thèse Les espoirs, les efforts et les épreuves du mouvement breton catholique de 1891 à 1945, éditions Septentrion, Presses universitaires (1999), Francis Le Squer qualifie à plusieurs reprises l’abbé Perrot « d’individu ».