Dons entre proches et en famille : l’État français soviétoïde veut contrôler jusqu’à votre générosité privée

 À partir du 1er janvier 2026, tous les dons d’argent ou d’objets entre particuliers devront obligatoirement être déclarés en ligne à l’administration fiscale. Une nouvelle étape dans l’emprise étatique sur la vie privée et les libertés fondamentales des Français.

On connaissait déjà l’impôt sur le revenu, les taxes foncières, les prélèvements sur l’épargne, les contrôles bancaires automatisés et la surveillance des transactions. Il faudra désormais compter avec un flicage complet de vos dons familiaux ou amicaux. Car dès le 1er janvier 2026, tout cadeau en argent, en bijoux, en voiture ou même en œuvre d’art, entre particuliers, devra être télédéclaré sur le site des impôts, y compris lorsqu’il s’agit d’un billet offert à ses enfants ou d’une aide ponctuelle à un ami en difficulté.

L’État s’immisce dans vos transmissions personnelles

Cette obligation n’est pas une simple formalité : elle est le dernier symptôme en date d’un glissement progressif vers un contrôle total des mouvements de richesse privée. Chaque don — même modeste — devra être déclaré, sans seuil minimal. Peu importe qu’il s’agisse d’un chèque de Noël, d’un virement de 200 euros entre frères, ou d’un bijou de famille transmis de génération en génération : tout doit passer par la case « impots.gouv ».

Officiellement, cette réforme vise à « simplifier » la gestion des dons et à « moderniser » les démarches. En réalité, elle permettra à l’administration fiscale de tracer l’intégralité des flux financiers entre citoyens, d’en croiser les données, et le cas échéant, de redresser, d’amender, ou de punir.

Une société de méfiance généralisée

Car derrière cette injonction à la transparence se cache une idéologie : celle d’une société où chaque acte de générosité devient suspect. On ne donne plus par amour, par devoir ou par solidarité, on transfère sous surveillance. Et le moindre oubli de déclaration pourra entraîner, en cas de contrôle, redressement, pénalité et contentieux familial.

Même les enfants devront déclarer ce que leurs parents leur remettent. La personne qui reçoit est responsable de la déclaration, même si elle est mineure — auquel cas le représentant légal devra s’y atteler. Un monde où la relation de don devient administrative, bureaucratique, suspecte.

Certes, des abattements sont maintenus : 100 000 euros tous les 15 ans entre parents et enfants, ou 31 865 euros pour les grands-parents. Mais pour bénéficier de ces exonérations, il faut impérativement déclarer dans un délai strict d’un mois. Passé ce délai, tout est perdu : les abattements s’envolent, les pénalités tombent. Et si le don est mal libellé sur un virement, attention à ne pas être accusé de fraude ou de donation déguisée.

Le pire ? Il n’y a pas d’exception généralisée pour les « petits cadeaux » : seuls les « présents d’usage », limités aux anniversaires, mariages ou Noël, et « proportionnés » au patrimoine du donateur, seront éventuellement tolérés — à condition d’en conserver la preuve.

Une logique soviétique

L’administration s’arroge ainsi un droit de regard inédit sur vos échanges familiaux, sur votre entraide, sur vos gestes du cœur. Ce n’est plus seulement la richesse que l’État surveille, mais le lien familial lui-même. Comme dans les régimes totalitaires, tout doit être traçable, calculé, validé par le sommet. Il ne s’agit plus de lutter contre la fraude mais de s’assurer que rien, absolument rien, n’échappe à la matrice fiscale.

Le prétexte écologique (« éviter les formulaires papier ») et la fracture numérique (soi-disant atténuée par le maintien d’un Cerfa papier) ne trompent personne. Il s’agit de traquer chaque euro, de suspecter chaque famille, et à terme, de faire peser un soupçon permanent sur toute forme de transmission privée non bancaire.

Les Français finiront-ils par dire stop ?

À force de tout contrôler, de tout déclarer, de tout numériser, l’État est en train de se couper de sa population. Les Français n’en peuvent plus de cette fiscalité inquisitoriale qui transforme chaque citoyen en suspect, chaque geste d’amour en procédure, chaque transfert en piège fiscal.

Cette réforme est une provocation de plus. Une goutte d’eau supplémentaire dans le vase déjà plein de l’exaspération fiscale. Une étape de plus vers un modèle soviétique où tout passe par l’État, où l’individu ne possède plus rien, même pas le droit de donner sans en demander l’autorisation. Après les Bonnets rouges, il y a eu les Gilets jaunes. Qui sème la misère et la terreur…récolte la colère.

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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