Le Sénat a voté une rallonge de 120 millions d’euros pour l’hébergement d’urgence. Derrière les bonnes intentions et les mots feutrés, une réalité : ce dispositif est devenu, de fait, une politique d’accueil migratoire déguisée, massivement utilisée par des étrangers non-européens.
Ils appellent cela « hébergement d’urgence ». En pratique, il s’agit de loger, nourrir, accompagner administrativement une population majoritairement extra-européenne, souvent en situation irrégulière ou en attente d’un hypothétique droit d’asile.
Vendredi 5 décembre, dans le cadre des discussions budgétaires pour 2026, le Sénat a voté une augmentation de 120 millions d’euros du budget consacré à cette politique. Motif officiel : la ligne est « systématiquement sous-dotée » et doit être « sincérisée ». Motif réel : l’explosion de la demande, portée par une pression migratoire constante.
Dans un rapport gouvernemental de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), datant de mai 2025 et portant sur les hébergements d’urgence en France en 2021 :
– 59 % des hébergements concernaient des migrants non européens.
Cela n’inclut pas les nuitées hôtelières, qui… pic.twitter.com/LK9WzJkpyh
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) September 24, 2025
Derrière les chiffres, le réel
En 2021, un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) le disait déjà sans fard : près de 60 % des personnes hébergées dans le dispositif d’urgence étaient des migrants non-européens.
Et ce chiffre ne tient pas compte des nuitées hôtelières, dont la part a explosé avec la saturation des structures classiques. En 2025, ces nuitées représentent 20 % des hébergements d’urgence. Le Samu social de Paris, qui régule environ 16 000 places d’hôtel, a lui-même admis que 90 % des personnes logées à l’hôtel sont des migrants hors Europe.
Des chambres d’hôtel entières – parfois en zones rurales – sont ainsi réservées à des étrangers que l’État loge, nourrit et accompagne, pendant que les travailleurs pauvres français, les familles en difficulté, les femmes seules ou les SDF bretons doivent attendre, ou s’en remettre aux associations.
Une rallonge sans garanties
Le Sénat a donc adopté plusieurs amendements :
- 85 millions d’euros supplémentaires pour aligner les moyens avec les « objectifs »,
- 14,6 millions d’euros pour 1 000 places destinées aux femmes enceintes,
- 20 millions d’euros pour 2 000 places réservées aux femmes victimes de violences.
Tout cela, sans même être sûr que ces places verront le jour : l’an dernier déjà, une promesse de 2 000 places avait été votée. Elles n’ont jamais été créées, a rappelé la sénatrice Olivia Richard.
Et pendant que les sénateurs distribuent des millions, la commission des finances s’abstient, le gouvernement grimace, et les Français payent.
Constitutionnellement, les parlementaires n’ont pas le droit de créer des dépenses nouvelles sans en financer les recettes. Résultat : les 120 millions d’euros votés seront pris ailleurs. Dans ce cas précis, dans le programme « urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ».
Traduction : on sacrifie le logement pérenne pour investir encore dans le temporaire sans fin, souvent au bénéfice d’un public qui n’a aucun lien historique, culturel ou national avec la France.
Des voix critiques, étouffées
La sénatrice Sophie Primas (LR) a rappelé un point de bon sens : « Les associations n’ont pas les capacités de créer des places dès le 1er janvier. » Elle ajoute : « Le vrai enjeu, ce n’est pas de créer encore plus de places d’urgence, c’est de sortir ces personnes vers le logement, ou vers la sortie. »
Mais comme toujours, les contraintes cèdent devant l’idéologie.
Il faut le dire : l’hébergement d’urgence est devenu un outil structurel de gestion de la migration de masse.
Il permet à l’État d’éviter le chaos visible, en plaçant les nouveaux venus dans des hôtels, parfois à 60, 80 ou 100 € la nuit, pour des durées indéterminées. Il permet aussi aux maires de banlieue ou de campagne d’esquiver les conflits en sous-traitant à l’État.
Mais ce système est à bout de souffle. Et la rallonge de 120 millions d’euros n’est pas un investissement dans l’avenir : c’est une rustine sur un pneu crevé.
Les sénateurs discutent de dizaines de millions pour l’hébergement, mais pas un mot sur le lien entre immigration massive et délinquance, pourtant démontré par les chiffres. Pas un mot non plus sur la saturation des services publics, des écoles, des transports, des soins, provoquée en grande partie par l’accueil illimité d’une population sans racines en France.
L’État continue de consacrer des milliards à loger l’urgence, à défaut de loger les siens. Il perpétue un système de dépendance, d’assistanat, de flux ininterrompus. Et pendant que les files d’attente s’allongent pour les Français de souche, les portes restent grandes ouvertes ailleurs.
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