L’État islamique a diffusé une newsletter de propagande appelant à frapper l’Occident, en citant explicitement la Belgique parmi ses cibles. Cet appel intervient après l’attaque meurtrière survenue à Bondi, à Sydney, lors d’une fête juive ayant fait 15 morts. Le groupe terroriste utilise cet attentat comme levier pour encourager de nouvelles actions violentes.
Un appel ciblé visant la Belgique
Selon le média belge Sudinfo.be, la publication de l’État islamique exhorte ses partisans à mener des attaques en Belgique en visant « les festivals, les synagogues et les églises ». L’appel s’adresse explicitement à des « réfugiés » musulmans présents sur le territoire belge, une formulation jugée inhabituelle par les spécialistes du suivi du djihadisme.
Les autorités australiennes ont indiqué que les deux auteurs de l’attaque de Sydney, Sajid Akram, 50 ans, et son fils Naveed Akram, 24 ans, auraient été influencés par l’idéologie de l’État islamique. Le père a été abattu par les forces de sécurité ; le fils, blessé, a été inculpé pour terrorisme et meurtre.
Une vigilance renforcée mais pas de menace imminente
En Belgique, l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (OCAD) a confirmé être informé de ces appels et suivre la situation. À ce stade, aucune indication ne permet d’identifier une menace concrète et imminente sur le territoire belge. Le niveau d’alerte reste toutefois fixé à 3, ce qui signifie que la menace est jugée sérieuse et qu’une attaque demeure possible.
Le porte-parole de l’OCAD souligne qu’il est courant que des appels similaires soient lancés après des attentats à l’étranger et qu’ils sont rarement suivis d’effet. Il relève néanmoins qu’il est peu fréquent que la Belgique soit nommément désignée, ce qui justifie une attention particulière des services de sécurité.
Un djihadisme affaibli mais toujours capable d’inspirer
Selon un article du New York Times publié le 18 décembre, l’État islamique ne dispose plus des capacités territoriales et militaires qui étaient les siennes lors de l’existence de son califat en Irak et en Syrie, démantelé il y a près de sept ans. Le groupe s’appuie désormais principalement sur la propagande en ligne pour inspirer des attaques isolées, peu coûteuses et difficiles à anticiper.
Cette stratégie a déjà frappé l’Europe par le passé. Le titre de presse américain rappelle que l’organisation a orchestré ou inspiré les attentats de Paris en 2015 et les attentats-suicides en Belgique en 2016. Malgré son affaiblissement militaire, l’État islamique demeure donc un acteur central du djihadisme mondial, capable de maintenir une pression constante sur la sécurité intérieure des États européens.
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2 réponses à “Djihadisme : l’État islamique appelle à frapper la Belgique”
« L’appel s’adresse explicitement à des « réfugiés » musulmans présents sur le territoire belge, une formulation jugée inhabituelle par les spécialistes du suivi du djihadisme ». Menace sous faux drapeau. Le but pour couvrir le génocide du Peuple Palestinien et la mise en place du Grand Israël, Liban-Chypre-Irak-Syrie-Palestine et plus, est de terroriser les populations et de faire monter la haine envers les musulmans . En l’occurrence envers les musulmans de Anvers. En ce qui concerne le massacre de Sydney, il faut être prudent, patient, car rien n’est clair et beaucoup d’informations contradictoires circulent
Mohamed Mera était traité par la DGSE. Le Hamas a été créé par l’état israélien pour combattre le Fatah d’Arafat. Al Qaïda a été créé par la CIA. Les états-Unis ont mis Al Qaïda au pouvoir en Syrie pour faire le ménage parmi les derniers soutiens de Bachar el Assad et permettre aux israéliens de s’installer à l’intérieur du pays. Quand ce sera fait. Le Mossad se débarassera du gouvernement actuel qui sera dénoncé comme étant des musulmans antisémites pour prendre possession du pays avec l’aval et la protection des américains.