Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Jacques Chirac : un « antiraciste » encore trop raciste pour certains ? [Vidéo]

Les hommages se succèdent depuis le décès de Jacques Chirac. Mais dans certains établissements scolaires de France, la minute de silence dédiée à l’ancien chef d’État n’est pas du goût de tout le monde.

Des minutes de silence critiquées

Si un sondage réalisé après la disparition de Jacques Chirac indique qu’il est, aux yeux des Français, leur président préféré (à égalité avec Charles de Gaulle) de la Ve République, des « couacs » ont été à signaler concernant les hommages censés être rendus dans les établissements scolaires. À commencer par certains représentants syndicaux de l’enseignement. Comme Jules Siran, co-secrétaire fédéral du syndicat Sud-Éducation (et par ailleurs enseignant à Bobigny en Seine-Saint-Denis) invité par Jean-Jaques Bourdin.

Le syndicaliste appelait à ne pas respecter la journée de deuil national dans les écoles en ne mettant pas en place la minute de silence demandée par le ministère de l’Éducation nationale.

Jules Siran en profite aussi pour critiquer dans le même temps la messe solennelle en l’hommage de Jacques Chirac qui s’est tenue en l’église Saint-Sulpice à Paris. Probablement pas assez laïque et républicaine pour l’enseignant ? « L’ensemble du dispositif n’est pas à même de construire un esprit critique pour les élèves », déclare-t-il.

Jacques Chirac : un antiracisme mal récompensé ?

Mais d’autres voix se sont aussi faite entendre sur la pertinence de cette journée de deuil national demandée dans les établissement scolaires. Pour diverses raisons. À commencer par le fait que, pour une partie des « nouvelles générations », Jacques Chirac est presque un inconnu. C’est ce qu’a souligné, à sa façon, Anasse Kazib sur RMC :

De plus, les déclarations de Jacques Chirac en 1991 sur le « bruit et l’odeur » des immigrés ont pris le pas sur le reste des actes et déclarations de l’ancien président de la République pour d’autres :

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir tenté de corriger sa saillie de 1991 par la suite. De la France « plurielle » à son refus du débat avec Jean-Marie Le Pen en 2002 en passant par le regroupement familial, Jacques Chirac, président de la génération « black-blanc-beur », restera donc trop « à droite » pour certains. Une droite qui commence très à gauche…

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

Les commentaires sont fermés.

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

Politique

Marine Le Pen et Jordan Bardella, les deux opposants à Macron préférés par les Français

Découvrir l'article

Politique

Raspail, J-M Le Pen… ils avaient sonné le tocsin ! Avec Didier Lecerf

Découvrir l'article

Sociétal

« On est au bord d’un effondrement ». Entretien avec Alexandre Boisson, ancien garde du corps de Chirac et Sarkozy

Découvrir l'article

A La Une, Sociétal

Emmanuel Macron, Vladimir Poutine, Marine Le Pen, les trois personnalités qui ont trusté les médias mainstream en 2022

Découvrir l'article

Immigration, Tribune libre

Lâchez les dernières colonies françaises ! [L’Agora]

Découvrir l'article

Tribune libre

Le RN, une opposition pudique

Découvrir l'article

Education, Société, Tribune libre

Ecoles rurales : l’hémorragie

Découvrir l'article

Local, Politique

Une fracture politique entre Centre-Bretagne et Bretagne côtière et métropolitaine ? [Micro-trottoir à Larmor-Plage]

Découvrir l'article

Politique

Macron réélu : réaction des Français filmée par Le Média pour Tous

Découvrir l'article

E brezhoneg, Local, NANTES, Politique

Bouez (44) : ha nullet e vo an eil tro abalamour d’un trakt enep-Le Pen ?

Découvrir l'article

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky