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Raisonnablement sexiste. Le dernier Laurent Obertone est sorti…et il va faire du bruit ! [Interview]

Tandis que le monde de l’édition pour bobos parisiens et journalistes de gôche attend chaque année la « rentrée littéraire » qui accouche tout de même majoritairement de navets indigestes, des milliers de lecteurs eux, sont dans l’attente du livre non conformiste, impertinent, qui sortira. Et bien souvent, chaque année, c’est Laurent Obertone qui jette des pavés dans la mare.

Avec Raisonnablement sexiste, vous allez vous régaler. Et réfléchir. Il faudrait peut être même le faire digérer à Sandrine Rousseau et consorts.

C’est incisif. Percutant. Cela vous pousse y compris dans vos propres retranchements. Et surtout, c’est drôle, parfois noir. C’est un livre qui, dans une autre société ne ressemblant pas à un asile à ciel ouvert, pourrait même s’appeler traité de la normalité entre les hommes et les femmes.

Voici comment Magnus, son éditeur, présente le livre (à commander ici) :

Jamais les hommes et les femmes n’ont été à ce point malmenés, niés, séparés les uns des autres, par une époque qui semble jurer leur perte. Une relation déjà difficile, chaque jour un peu plus empoisonnée. D’un côté les salauds qu’il faut déconstruire, de l’autre les malheureuses oppressées, victimes du patriarcat sexiste.

Féminisme Netflix, wokisme « non binaire », théorie du genre dans les écoles… L’évolution des rapports amoureux, de la sexualité, des familles et des couples s’avère catastrophique.

Il est temps de renverser la vapeur.

Spécialiste des vérités qui dérangent, Laurent Obertone rompt une nouvelle fois avec le dogme, pulvérise les tabous, et nous plonge dans un bain de réel.

Comprendre les hommes et les femmes, les ramener à leurs particularités et aspirations fondamentales, pour mieux les réconcilier, les unir et les accomplir. Lecteurs et lectrices, voici l’heure du bilan sans concession, et du traitement de choc. Dans cette tragédie dont nous sommes les héros, vous seuls pouvez remettre les choses à l’endroit.

Tel est l’objet de ce livre décapant.

Tel sera le tombeau du politiquement correct.

On ne va pas vous spoiler ce livre, que vous lirez sans doute d’une traite en quelques heures, en vous régalant.

Par contre, nous avons interrogé Laurent Obertone, pour l’évoquer. Entretien ci-dessous.

Breizh-info.com : Quelle a été votre principale inspiration pour écrire « raisonnablement sexiste » ? La bibliographie de fin de livre laisse à penser que votre travail de recherche a été considérable….

Laurent Obertone : Ce sujet me travaille depuis très longtemps. Il est le fruit de mes observations et de moult lectures et publications scientifiques. Le plus délicat est de s’abstraire de ce que l’on croit savoir, ce que les médias nous rabâchent, ce que l’air du temps exige, pour revenir à une réalité dénuée d’idéologie. Évoquer de simples différences entre les hommes et les femmes est déjà quelque chose de dangereux, pour peu qu’on ne soit pas honorablement connu des autorités morales (les grands médias et leurs habitués), ça deviendra même un excellent motif de mise à mort sociale… Je dirais que c’est simplement un livre de « bon père de famille », forgé par le bon sens, conçu dans la durée, à l’abri de l’hystérie médiatique, qui régulièrement nous explique tout le chemin qui reste à faire pour gommer nos spécificités, nos identités. Ce que nous sommes.

Breizh-info.com : Comment définiriez-vous le féminisme ? Comment votre perspective sur le féminisme a-t-elle évolué au fil des changements sociétaux de ces dernières années ?

Laurent Obertone : D’abord affaire de revendications modestes autour de la condition des femmes, puis très vite sorte de panoplie idéologique bourgeoise, d’étiquette morale marketing, avec force de censure, comparable à l’antiracisme, le féminisme est au fil du temps devenu bien difficile à définir, tant il a pris plusieurs formes. Aujourd’hui des militantes se réclamant du féminisme peuvent à la fois prôner l’égalité totale de tout (aspirations, salaires, sentiments, etc.), donc l’indifférenciation entre hommes et femmes dès le plus jeune âge, mais aussi leur séparation totale, la sexualité la plus débridée ou son refus, le port du voile ou la nudité, la prostitution ou son interdiction, la déconstruction des uns et des autres, la mise à genoux option stérilisation du « patriarcat des puissants » – les hommes blancs hétérosexuels –, le soutien des hommes trans dans les compétitions féminines, la promotion de la dénatalité ou de la GPA, etc. Il est bien difficile de s’y retrouver, et ce féminisme a généralement tendance à s’effacer derrière les exigences wokistes. On peut rester féministe vis-à-vis des cartables roses, du vocabulaire et des magasins de jouets, mais on sera plus réservé vis-à-vis du harcèlement de rue, des violences et des viols quotidiens par centaines.

Breizh-info.com : En lisant votre livre, on se sent parfois bousculé, moqué même (qui peut prétendre ne pas se reconnaitre dans quelques-uns des exemples que vous citez). Votre but était-il également de pousser chacun à faire une sorte d’introspection autour de sa propre vie, de ses propres contradictions ?

Laurent Obertone : Exactement ! Je m’inclus moi-même dans cette introspection, nous manquons souvent de recul sur nous-mêmes, beaucoup sont capables de mener des vies professionnelles abouties, et ramer lamentablement du point de vue sentimental ou conjugal. Nos actes ont des conséquences, nos sentiments des raisons profondes, et il n’est pas interdit d’y réfléchir, de se comprendre, de se mettre à la place de l’autre. J’ai voulu conduire le lecteur à se regarder en face, car je continue à penser qu’en prenant un peu de recul, lui seul détient la possibilité d’améliorer sa vie et ses perspectives, bien plus que quiconque – tel gourou, penseur, idéologue, politicien, etc. – ne pourra le faire à sa place.

Breizh-info.com : Eu égard du degré d’hystérie, mais aussi de manque d’humour (ou de recul) qui tend à se massifier dans nos sociétés occidentales qui ne supportent plus ni débat, ni critique, n’avez vous pas peur qu’y compris certains de vos lecteurs soient choqués, vexés finalement, par ce que vous écrivez ?

Laurent Obertone : Oui, j’ai toujours cette crainte. L’appréciation du second degré sans les smileys pour le souligner est devenu un bien plus rare que l’or… Mais je reste partisan de cette méthode « coup de pied au cul », dont le but est de faire réagir le lecteur, dans son intérêt. Si un livre sur un tel sujet n’est qu’un moment divertissant, il manquera son but. Le lecteur est souvent prompt à attribuer les critiques qu’il lira à d’autres, son voisin, son conjoint, son patron, le but est aussi qu’il se remette en question, et cesse de regarder ailleurs. Pas facile, à une époque où tout est fait pour éliminer la notion de responsabilité. Donc pour paraphraser Churchill, si telle vérité vous fait trébucher, ne passez pas votre chemin trop vite : prenez le temps d’y réfléchir. Rien de tel pour se grandir.

Breizh-info.com : Si vous deviez vendre votre livre à Sandrine Rousseau ou à d’autres personnalités médiatiques féministes, dans le but qu’elles débattent ensuite avec vous, que leur diriez vous ?

Laurent Obertone : Que la confrontation mènera plus souvent à la réflexion sincère, voire à la remise en question, que l’entre soi perpétuel et satisfait. Mais de telles personnalités doivent leur existence et leurs confortables revenus à leur idéologie, si dévoyée soit-elle. Et pour survivre dans un milieu si concurrentiel, il faut se livrer à une course à la radicalité, à qui ira le plus loin dans le délire. Elles n’ont que faire du réalisme, de la vérité, et n’ont aucune raison objective (payante) de s’aventurer sur le terrain du débat avec quelqu’un comme moi. De leur point de vue, je suis une sorte de démon, et on ne parle pas à Satan, ça ne peut que le servir, défaire son image d’épouvantail utile.

Breizh-info.com : Finalement, lorsque vous titrez « raisonnablement sexiste », et lorsque l’on referme votre livre, ne peut-on pas se dire que vous aurez pu titrer « Les relations hommes-femmes ou l’éloge du bon sens » ?

Laurent Obertone : C’est un excellent résumé, la notion de bon sens est fondamentale. Mais j’aime bien la petite touche de provocation d’un sexisme raisonnable, avec la sérénité d’un lion symbolisant nos différences immuables, qui annonce la couleur et suffira déjà à épouvanter Sandrine et son orchestre. De leur point de vue, le fait d’évoquer des différences entre les hommes et les femmes est déjà un crime sexiste inexpiable, motivé par on ne sait quelle haine inavouable, tout juste refoulée. Il est vrai que la déconstruction méthodique de leur « féminisme » représente de leur point de vue une menace mortelle – la survie d’une pensée libre et assumée. Raison de plus pour appeler les esprits, féminins comme masculins, à s’émanciper de leurs interdits, de leur prêt-à-penser, à revenir au réel et à renvoyer paître tous ceux qui veulent nous faire taire et disparaître.

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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2 réponses à “Raisonnablement sexiste. Le dernier Laurent Obertone est sorti…et il va faire du bruit ! [Interview]”

  1. François ALLINE dit :

    Excellent !

  2. Rod Askelleg dit :

    Je cite: « comparable à l’ANTIRACISME, le FÉMINISME est au fil du temps devenu bien difficile à définir »

    Le féminisme et l’antiracisme ne sont pas des mouvements légitimes provenant du peuple. Ce sont des mouvements artificiels qui produisent une propagande liée à la fois au gouvernement, aux médias, aux universités de sociologie, et à diverses organisations hostiles à la civilisation européenne. Quand on les entend parler de « déconstruire les salauds du patriarcat », on comprend bien qu’on a affaire à un mouvement de timbrés hors-sol qui ne nous veulent aucun bien.

    Le discours antiraciste sert surtout à faciliter notre Grand Remplacement, mais c’est un discours qui manque de cohérence :

    Tantôt on nous dit :
    – Vu qu’on est tous pareils et tous interchangeables, c’est mal de s’opposer au Grand Remplacement.

    Tantôt on nous dit :
    – Comme on est tous différents, et qu’on n’est pas interchangeable, il faut imposer des quotas et un système de représentation proportionnelle.

    On invoque un principe ou son contraire, mais toujours en défaveur des Blancs. Et à défaut de persuader, on passe en force en traitant de fachos ceux qui ne sont pas d’accord.

    De même, le féminisme permet de justifier n’importe quelle politique et son contraire. Les femmes ont-elles le droit d’être traitées comme des hommes, ou bien ont-elles le droit d’être traitées différemment ? Ça peut se discuter, mais en général, le féminisme sert de prétexte au gouvernement pour prendre des décisions hostiles au peuple.

    Par exemple, en 2017, le gouvernement a décidé que les partis politiques devraient présenter autant de femmes que d’hommes aux élections. Cette décision fut-elle prise au nom de la différence ou bien au nom de l’absence de différence entre hommes et femmes ? On ne saura jamais. Mais c’est difficile de ne pas y voir une décision malveillante. Le résultat est qu’on se retrouve avec encore plus d’élus-potiches qui s’impliquent seulement du bout des pieds et qui ne voteront jamais aucune motion dénonçant la construction d’un centre d’accueil pour migrants.

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