Portadown, Ballymena, Larne, Belfast… Depuis plusieurs jours, l’Irlande du Nord est en proie à une série d’émeutes nocturnes, déclenchées après l’inculpation de deux adolescents Roms, accusés d’une tentative de viol sur une jeune fille à Ballymena. Très vite, la colère populaire a débordé les rues, et avec elle, un cri trop longtemps ignoré par les élites politiques : celui d’une population excédée par les conséquences de l’immigration de masse.
🚨 Portadown, Northern Ireland: PSNI under attack in multiple areas. As riots continue for the 4th night. Situation escalating, not getting any calmer.
The Northern Irish are not backing down. pic.twitter.com/Q0sThYXXVO
— Queen Natalie (@TheNorfolkLion) June 12, 2025
‘This is not just Ballymena. It’s Portadown, Larne, Belfast. And it’s spreading!’
GB News’ Dougie Beattie on the escalating unrest in Northern Ireland — and the deep-rooted anger driving it. pic.twitter.com/ltuHOre2H8
— GB News (@GBNEWS) June 12, 2025
Protests that began in Ballymena following 2 sexual attacks in a fortnight on teenage girls by migrants, have spread to Portadown this evening. pic.twitter.com/jDkwua36sE
— Tommy Robinson 🇬🇧 (@TRobinsonNewEra) June 12, 2025
Une flambée de violences aux racines profondes
Dès lundi, plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans les rues de Ballymena, avant que la tension ne se déplace vers d’autres villes : Portadown, Larne, Carrickfergus, Newtownabbey, Coleraine… Partout, le même scénario : des protestations dénonçant l’inaction face à la criminalité importée, des échauffourées avec la police, des jets de projectiles, des véhicules incendiés, des centres d’accueil détruits.
Jeudi soir à Portadown, malgré la pluie battante, près de 400 personnes se sont réunies. Une partie d’entre elles, des jeunes, ont affronté les forces de l’ordre en nombre, qui ont utilisé canons à eau, grenades assourdissantes et hélicoptères pour contenir la foule. Un message de fermeté qui contraste avec l’inertie affichée à l’égard des faits ayant mis le feu aux poudres.
La réponse des autorités : déni, déconnexion, diversion
Face à ces émeutes, le discours officiel est sans nuance : les violences sont qualifiées de « racistes », leurs auteurs de « bigots », les populations locales sont sommées de se taire au nom du vivre-ensemble. Le chef de la police nord-irlandaise, Jon Boutcher, a ainsi affirmé que les ressortissants étrangers visés « ne sont pas des criminels », insistant sur leur « contribution positive à la société ».
Le ministre britannique chargé de l’Irlande du Nord, Hilary Benn, s’est dit « choqué par les dégâts », tandis que le Premier ministre Keir Starmer dénonçait des « scènes scandaleuses ». Mais aucune de ces personnalités n’a évoqué les causes profondes de cette colère : l’angoisse sécuritaire, l’impression d’être remplacés dans leur propre pays, et la perception d’un État plus prompt à protéger les étrangers que ses propres citoyens.
À Ballymena, sur les maisons barricadées, des panneaux sont apparus pour éviter les attaques : « Locals live here » — « Des gens du coin vivent ici ». Tout un symbole. Celui d’une population qui ne se sent plus chez elle, et qui réclame que l’on cesse de la traiter en coupable alors qu’elle se vit en victime d’un système qui l’a trahie.
Ce qui se joue en Irlande du Nord dépasse le seul cadre d’un fait divers sordide. C’est l’expression d’un rejet croissant de l’immigration non maîtrisée, vécue comme une agression culturelle, identitaire, économique et sécuritaire. Les classes populaires, principales concernées, voient leur quotidien bouleversé, leurs quartiers transformés, leurs traditions balayées — sans jamais avoir été consultées.
Les manifestations à Ballymena, Portadown ou ailleurs ne sont pas des soulèvements « racistes ». Elles traduisent une défiance vis-à-vis d’une élite déconnectée, sourde aux inquiétudes légitimes d’un peuple en proie à la dépossession.
Des scènes similaires ont déjà eu lieu ailleurs en Europe, de la Suède à la France. Mais ce qui se passe en Irlande du Nord doit être entendu comme un avertissement : lorsque les autorités refusent obstinément d’écouter les peuples, lorsque l’immigration massive est accompagnée de l’impunité et de la culpabilisation des autochtones, l’explosion sociale devient inévitable.
Pendant ce temps, les pouvoirs publics, eux, préfèrent s’indigner contre « les racistes », organiser des contre-manifestations « antifa » à Belfast, ou encore envoyer des policiers gallois en renfort — comme si la solution résidait uniquement dans le maintien de l’ordre.
Mais aucun canon à eau, aucun barrage policier, aucune campagne de communication n’effacera le sentiment d’abandon, ni la colère de ceux qui n’ont plus rien à perdre.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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2 réponses à “Irlande du Nord : quatrième nuit d’émeutes et une colère populaire ignorée par les autorités”
« L’explosion sociale devient inévitable » Et oui, « Lorsque des millions de personnes se rendront compte que l’on ne peut plus vivre comme par le passé, la révolution sera logique et inévitable » d’après récit romantique et troublant « les corps indécents ». La France, l’Europe sont concernées par cette prise de conscience collective et des mouvements sociaux importants sont à prévoir. Il arrive un moment où mettre le feu aux poudres devient la solution ultime face aux dénis de la réalité. Rien ne va plus.
Je vais etre trivial : Qu’ils se demerdent, bordel !!!!
C’est leur pays, leurs foyers, leur vie !
S’ils ne sont pas capables de faire la différence entre leurs soeurs et frères de sang, comparée avec la progéniture d’autres races, qu’ils se demerdent !!!!
Mais moi je l’ai toujours dit : La MERDE viendra des pays anglos-saxons, BORDEL !!!!!!!!