Voilà encore une nouvelle preuve de la difficile équation à résoudre pour le gouvernement italien de Giorgia Meloni, coincé entre ses annonces tapageuses de lutte contre l’immigration lors de la campagne électorale de 2022, et les réalités du terrain, à savoir un flux de clandestins ininterrompu depuis cette époque et les besoins de main-d’œuvre immigrée récurrents exprimés par certains chefs d’entreprise italiens.
Après l’accord conclu avec la Tunisie en 2023 pour accueillir 12 000 « travailleurs » migrants tunisiens sur trois ans, Rome a récemment eu des échanges similaires avec le Bangladesh. Comme l’a indiqué le quotidien italien Libero Quotidiano le 7 mai, sur les 17 761 migrants qui ont débarqué en Italie depuis le début de l’année 2025, 6 514 ont déclaré à leur arrivée qu’ils étaient Bengalis. Il s’agit, et de loin, de la nationalité la plus représentée (37 %) parmi les clandestins.
Dans l’espoir de freiner cet afflux de migrants en provenance du Bangladesh, le ministre italien de l’intérieur Matteo Piantedosi a signé le 6 mai, à l’issue d’une visite officielle de deux jours à Dhaka (capitale du Bangladesh) un accord avec le ministre local des Expatriés, Asif Nazrul.
Selon le ministère italien de l’Intérieur, il s’agit d’un accord qui vise à encourager « la migration légale, la coopération dans la gestion du phénomène migratoire, y compris le rapatriement des migrants en situation irrégulière, la prévention et la lutte contre toutes les formes de migration illégale, d’exploitation et de traite des êtres humains ».
Si Rome se félicite que l’accord en question prévoit « l’échange d’informations entre les forces de police » des deux pays et la création d’un comité conjoint pour promouvoir la coopération afin de mieux lutter contre les réseaux criminels organisant l’immigration illégale, le gouvernement bengali a en revanche insisté sur ses demandes d’augmenter les quotas de travailleurs qualifiés et semi-qualifiés dans le cadre des voies d’immigration légales vers l’Italie.
Durant les discussions, la partie bengalie a également réclamé une simplification des procédures de visa. La prochaine visite officielle de Giorgia Meloni au Bangladesh est prévue au mois de septembre.
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2 réponses à “Immigration économique. L’Italie signe un accord avec le Bangladesh pour encourager « la migration légale »”
Je pose une question idiote : Que signifie « Migration Légale » ?
Et deuxieme question : Une migration légale accorde t-elle le statut de réfugié dans le pays concerné, et de ce fait, le Droit de ne plus jamais en repartir ?
Car, tout au moins il me semble, peupler l’Europe de réfugiés basanés qui ne vont plus jamais repartir, et au contraire, peupler (et donc d’envahir) le pays d’accueil de citoyens du même genre, de même race, de mêmes coutumes, de même couleur sombre, au point qu’indeniablement la race blanche sera en disparition constante, autant se tirer une balle dans la tête immediatement !!!
De grâce, dîtes-moi où je me trompe ?!?! …
Et si tout simplement le Blancos Européen, à force de « progrès social » (Assistanat, durée de travail de plus en plus courte, congés par-ci par-là, sédentarisation…) n’était pas devenu un « glandu » obèse allergique à tout travail manuel, bref une feignasse réclamant toujours plus de droits et négligeant ses devoirs ?
Quelle est loin la condition paysanne des bretons ( et français) de 1950 avec ses conditiàns de vie dignes du Moyen Age (maisons de sol en terre battue, cuisine au bois, éclairage à la bougie voire la lampe à pétrole, pas de chauffage, les Kms en sabots pour aller à l’école, la ferme à entretenir sans tracteur…j’ai connu tout celà en moins pire puisqu’habitant dans une bourgade.
Et puis l' »exode rural » (Immigration intérieure) de millions de « ploucs » pour travailler en usine à 60 h/semaine y compris le samedi, même dans les lycées à 42 h/sem de cours).
Et puis, sont venus les travailleurs européens (j’ai dit travailleurs pas immigrés) polonais, espagnols, portugais, italiens…Qui se sont bien intégrés dans la population.
Ce ne sont pas des exilés, réfugiés « économiques », persécutés en tout genre dont nous avons besoin, mais un travailleur normal, qualifié si possible ne réclamant pas dans des manifs une naturalisation automatique sans contrepartie.
Sans aller jusqu’à instituer les camps de travail à la « Hitlerjugen » la Méloni serait bien inspirée comme les autre chefs européens de secouer nos jeunes souchiens à 50% obèses à la pratique de travaux manuels au lieu d’importer des travailleurs lowcost de surcroit musulmans.