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Istanbul. Le cerveau de l’attentat était un « réfugié » de l’Union européenne depuis 2010

01/07/2016 – 16H30 Istanbul  (Breizh-info.com) –Ahmed Tchataev, un islamiste tchétchène, serait le cerveau de l’attentat terroriste de l’aéroport d’Istanbul qui a fait 44 morts et 230 blessés, selon le journal Russia Today. Celui-ci précise que la Turquie vient de révéler les noms de terroristes interpellés. Alors que la Russie voulait l’extrader en 2010 pour qu’il réponde à des accusations de terrorisme, il avait reçu le statut de réfugié délivré par l’Autriche.

« Il a été attribué à Ahmed Tchataev un rôle majeur dans l’entraînement des extrémistes qui ont perpétré des attentats terroristes en Russie et Europe occidentale, avait déjà fait savoir le vice-président du Comité d’enquête russe, Andreï Przhezdomski, plus tôt cette année. Ce dernier avait révélé qu’Ahmed Tchataev commandait en Syrie une unité composée «d’émigrés du Caucase du Nord».» indique Russia Today.

Il avait fui en Europe de l’Ouest et bénéficié de l’asile,  après que les autorités russes l’aient recherché pendant longtemps.  Ahmed Tchataev avait combattu contre la Russie lors de la Seconde guerre de Tchétchènie, entre 1999 et 2000. Il était à l’époque vu comme un représentant de Dokka  Oumarov, considéré comme un dangereux terroriste en Russie et en Europe occidentale.

Depuis 2003, il figurait sur les listes russes pour financement de terrorisme et adhésion à un groupe terroriste, ce qui n’a pas empêché un pays de l’Union européenne comme l’Autriche de lui accorder l’asile, une preuve de plus que sur les questions de demande d’asile et de réfugiés, les pays de l’UE sont peu regardants sur les profils des individus qu’ils accueillent.

« En 2008, il a été détenu pendant un an, avec d’autres Tchétchènes, dans la ville suédoise de Trelleborg lorsque la police a retrouvé des fusils d’assaut, des explosifs et des munitions dans sa voiture. En 2010, Ahmed Tchataev a été arrêté en Ukraine. Dans son portable, il y avait des instructions quant à une technique de démolition et des photos des gens tués lors d’une explosion. La Russie a alors demandé son extradition pour faits de terrorisme, mais la Cour européenne des droits de l’Homme a ordonné l’Ukraine de ne pas le remettre à la Russie. Amnesty International avait aussi appelé les autorités ukrainiennes à ne pas l’extrader, estimant qu’Ahmed Tchataev «pouvait faire face à un processus inéquitable et être torturé et maltraité».» indique Russia Today.

Après avoir été remis en prison un an plus tard, tout en échappant à l’extradition encore une fois à cause des organisations de défense des droits de l’homme (et de son statut de réfugié en Autriche), il aurait vécu en Géorgie, puis se serait rendu en Syrie, en 2015, pour combattre dans les rangs de Daesh. En octobre 2015, le ministère américain de la Justice avait par ailleurs ajouté Ahmed Tchataev à sa liste de terroristes en raison de son implication présumée dans le recrutement d’extrémistes.

« Tous les services de renseignement en Europe savent que des islamistes ayant prêté allégeance à Daesh ou à Al Quaïda, se sont passer pour des réfugiés, et bénéficient des largesses de l’Europe sclérosée par la religion des droits de l’homme nous indique un spécialiste du terrorisme souhaitant garder l’anonymat. « Il y aurait une méthode radicale pour limiter ce genre d’attentats ; elle consisterait à geler toute demande d’asile en Europe tant que la question de l’islamisme n’est pas réglée définitivement. Et à empêcher de rentrer – en les neutralisant physiquement – tous les Européens partis se battre aux côtés des islamistes, soit l’inverse de ce que fait actuellement le gouvernement français qui voudrait les réinsérer. On ne réinsère pas des combattants qui sont plus convaincus par leurs idées et leur religion que par les vôtres, on les élimine. ». 

Le site Atlantico relatait à ce propos comment les islamistes parviennent à rentrer en Europe en se faisant passer pour des réfugiés que des associations, comme en Bretagne, veulent pourtant accueillir sans connaitre les intentions des personnes qui arrivent ici. Face à cette menace, les dirigeants, notamment en France, se contentent désormais de déclarer à leurs administrés « qu’il y aura d’autres attentats », comme s’il fallait s’habituer à vivre avec …

Crédit photos : DR
[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

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8 réponses à “Istanbul. Le cerveau de l’attentat était un « réfugié » de l’Union européenne depuis 2010”

  1. David Torondel dit :

    “une preuve de plus que sur les questions de demande d’asile et de réfugiés, les pays de l’UE sont peu regardants sur les profils des individus qu’ils accueillent.”

    C’est faux. Les conditions d’obtention de l’asile sont au contraire draconiennes. En France en 2015 sur 79 000 demandes seulement 19 000 sont accordées, les 3/4 des demandes sont refusées. Pour obtenir l’asile le candidat doit pouvoir prouver qu’il a été personnellement victime de menaces, et qu’il préalablement essayer de s’installer dans une autre région de son pays. Sans preuves, l’asile est refusé. Si les preuves ne sont pas sures, une enquête est mené dans le pays d’origine.

    “…des associations, comme en Bretagne, veulent pourtant accueillir sans connaitre les intentions des personnes qui arrivent ici.”

    Ben voyons… je vous conseille d’aller plainte contre moi pour complicité de terrorisme, pendant que vous y êtes.

    Pour rappel, les demandeurs d’asile fuient Daesh. Daesh a tout intérêt à faire croire que ses terroristes passent par ce biais. Il y en a, surement, quelques uns qui le font, hélas. Mais il en a énormément plus qui arrivent en France par d’autres biais.

    Ceux qui obtiennent l’asile ont pu apporter la preuve qu’ils étaient en danger de mort s’ils devaient retourner dans leur pays. Vous considérez qu’il est préférable de laisser en danger de mort 19 000 personnes chaque année ?

    Si on suit votre raisonnement de couper les demandes d’asile par “mesure de précaution”, dans ce cas il faut logiquement aussi couper la frontière entre le France et la Belgique… et sans doute aussi appliquer, toujours par “mesure de précaution”, une neutralisation physique de tous les européens adhérents à des partis d’extrême droite conservatrice, comme Anders Breivik ?

    Si vous faisiez preuve d’un peu de rigueur journalistique, avant de parler de sujets que vous ne maitrisez visiblement pas, vous devriez vous renseigner, par exemple sur les conditions dobtention de l’asile en France, et aussi discuter avec des demandeurs d’asile.

    • Lacuson dit :

      Pauvre TANCHE !!!!!

      PS: j’espère que les collabos de ta pointure seront expulsés en Tchétchénie, en Syrie ou en Arabie Saoudite dans un avenir proche …

      • David Torondel dit :

        “Les orateurs élèvent la voix quand ils manquent d’arguments.” – Cicéron

      • JulesM dit :

        Torondel ose tout et c’est à ça qu’on le reconnait… Mais les muzs sont pas cons, si ils se servent de ce type d’andouille en occident, ils ne les prendront jamais chez eux. Donc faut se fader les polios qui causent bien mais creux,tel est notre fardeau…

  2. […] article Istanbul. Le cerveau de l’attentat était un « réfugié » de l’Union européenne depuis 2010 est apparu en premier sur Breizh-info.com, Actualité, Bretagne, information, […]

  3. IRONKRAFT dit :

    http://westernrennaissanc.wix.com/westernrenaissance
    Help us go beyond politics, for our children’s sake.

  4. Yoann dit :

    Bravo David heureusement qu’il y a un autre son de cloche que celui de pseudo journalistes qui veulent “ré informer” alors qu’il font que déformer la réalité en commentant l’actualité pour que ça rentre au chausse pied dans le vision qu’ils ont de la société.
    On est beaucoup plus près du discours politique par moment!!!
    Et je parle pas des insultes et menaces dès que l’on ne va pas dans le sens de leurs discours dans les commentaires.

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