09/09/2017 – 07h45 Paris (Breizh-Info.com) – Vendredi 8 juillet, le Conseil constitutionnel a censuré la loi ordinaire pour la confiance dans la vie politique, visant à renforcer la confiance des électeurs dans leurs représentants et à moderniser le financement de la vie politique. C’est à l’initiative d’une saisine par 60 députés Républicains que le Conseil s’est prononcé.
Une protection de la liberté d’expression
Cette loi visait à punir d’inéligibilité toute personne condamnée pour racisme, homophobie ou antisémitisme. Le Conseil constitutionnel a censuré cette loi « portant une atteinte disproportionnée à la liberté d’expression » selon les termes employés par l’institution.
Mais les juges, malgré tout soumis au politiquement correct, n’oublient pas d’affirmer « que cette disposition est nécessaire au regard de l’objectif du législateur visant à renforcer l’exigence de probité et d’exemplarité des élus et la confiance des électeurs dans leurs représentants. »
Fureur de la LICRA
Les réactions des associations dites « antiracistes » ne se sont pas faites attendre. La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) a été l’une des premières à réagir dans un communiqué incendiaire.
« Le Conseil Constitutionnel a jugé que ces dispositions étaient contraires à la Constitution en raison du fait qu’elles porteraient une atteinte disproportionnée à la liberté d’expression.
La décision rendue par les Sages est un recul inédit et incompréhensible de notre droit en matière de lutte contre la prolifération de la haine raciale et un cadeau aux extrémistes de tous poils. En effet cette décision revient à dire ni plus ni moins que le racisme et l’antisémitisme ressortent de la liberté d’expression et ne sont donc pas des délits. Autant abroger les lois Pléven et Gayssot.
La LICRA demande au Président de la République, au Gouvernement et à la Garde des Sceaux de prendre ce problème à bras le corps et de sortir au plus vite la législation antiraciste de la loi sur la presse pour la faire entrer enfin dans le régime général du code pénal. Il est temps d’en terminer avec cette confusion entretenue par les racistes et antisémites qui voudraient que l’expression du racisme et de l’antisémitisme relèverait d’une libre opinion alors qu’il s’agit d’un délit. »
Hasard du calendrier, la veille de ce communiqué flamboyant d’antiracisme, la LICRA était violemment mise en cause par Mohamed Sifaoui, qui annonçait quitter association et son Bureau exécutif.
Les raisons pour lesquelles j'ai décidé de démissionner de la LICRA et de son Bureau exécutif 1/2 pic.twitter.com/syWpA03EUG
— Mohamed Sifaoui (@Sifaoui) September 6, 2017
Les raisons pour lesquelles j'ai démissionné de la LICRA et de ses instances… 2/2 pic.twitter.com/qMhrnT7ZiB
— Mohamed Sifaoui (@Sifaoui) September 6, 2017
Crédit photos : DR
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2 réponses à “Le Conseil constitutionnel empêche de rendre inéligible les personnes condamnées pour racisme”
En ce qui concerne la LICRA, il n’y a jamais eu de réponse et d’intervention de celle-ci suite à la demande dans cette lettre envoyée en recommandé : http://ripostelaique.com/le-silence-de-la-licra-sur-le-racisme-musulman.html. D’autres demandes à la LICRA sur ce sujet ont-elles été faites ?
Il n’y a pas plus raciste (anti-blancs et anti chrétiens bien sur) que la LICRA dont le seul but n’est que de museler toute opinion défendant notre civilisation … tout ceci aux frais de ceux-là même qu la LICRA veut voir disparaître.
Je ne dit pas merci à Messieurs Pléven et Gayssot dont les lois sont à l’origine des communautarismes qui nous tuent.