Deux dockers du port de Montoir, près de Saint-Nazaire, ont été condamnés jeudi à Rennes à des peines d’emprisonnement de quatre à sept ans pour avoir participé à l’importation de cocaïne dans des conteneurs en provenance des Antilles.
Jeudi 21 octobre, ce sont au total sept hommes qui ont été condamnés à des peines allant de 4 à 10 ans de prison. Ils sont tous condamné pour avoir participé à un trafic couvrant près de 16 millions d’euros de vente de cocaïne, ce poison qui se diffuse à travers les narines de trop nombreux jeunes dans nos pays.
La plus lourde de peine a été prononcé contre l’expéditeur du poison, Claude Vatin, un antillais récidiviste en la matière. Les deux dockers de Montoir, Damien Lorcy et Joël Loiseaux, ont écompé de 7 et 4 années de prison.
Damien Lorcy, un docker de 35 ans, a été condamné à sept ans de prison, soit un an de moins que ce qui avait été requis. “Je trouve la condamnation extrêmement
sévère pour quelqu’un qui est primo-délinquant et qui n’a pas de casier judiciaire”, a réagi auprès de l’AFP son avocat Me Fathi Benbrahim, qui a évoqué la possibilité de faire appel.
Le second expéditeur, Joane Valentine, s’est vu infliger une peine de cinq ans.
Enfin, trois intermédiaires, entre les dockers et des individus de banlieue parisienne qui n’ont pas pu être identifiés, ont eu des peines comprises entre quatre et six ans de prison.
Ces condamnations sont le résultat d’une enquête, lourde, commencée au Brésil en 2017 avec saisie de 690kg de cocaïne dans un conteneur destiné à être livré à Montoir-de-Bretagne.
« Selon les enquêteurs, la marchandise était importée par la technique du “rip-off”, qui consiste à récupérer la drogue placée dans un conteneur à l’ouverture des portes.
Les dockers récupéraient la cocaïne à son arrivée à Montoir, en replaçant un plomb contrefait sur le conteneur qui avait été ouvert. Les marchandises étaient remises à des intermédiaires près du port » explique France 3.
Au total, 336 kilogrammes de cocaïne ont été saisis au port de Montoir de Bretagne, entre juin 2017 et avril 2020, dans le cadre de quatre importations impliquant des dockers.
Par ailleurs, trois des dix prévenus seront jugés ultérieurement pour des raisons de procédure.
Voici donc des trafiquants de mort mis hors d’état de nuire pour quelques années au moins.
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