La guerre en Ukraine aurait tendance à faire oublier à nos compatriotes qu’en France, nous vivons depuis deux ans sous la coupe réglée des autorités qui ont confiné, imposé des vaccins contre le Covid-19 qui s’avèrent inopérant (hormis à protéger en partie des formes graves), et surtout, masqué les citoyens et leurs enfants.
Des enfants qui, depuis deux ans, vivent dans un climat de terreur — certains deviennent même de petits enfants soldats de la tyrannie sanitaire dans les cours de récréation.
Face à cela, ils sont nombreux à réagir, et à ne pas vouloir sacrifier nos libertés sur l’autel d’un hygiénisme dingue et de la société de contrôle.
Parmi ces hommes et femmes libres, les Mamans Louves, mouvement, puis association, qui s’est monté en novembre 2021.
Nous avons interrogé Alexis Da Sliva, sa porte-parole.
Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter, ainsi que le collectif Les Mamans Louves ?
Alexis Da Sliva (Les Mamans Louves) : Nous sommes un mouvement à l’origine et non un collectif, et aujourd’hui une association.
Le mouvement des Mamans Louves est né en Novembre 2021 constitué en association depuis le 31 Décembre 2021, face à l’urgence de considérer la souffrance de tous les enfants de France plongés dans une détresse physique et psychologique alarmante. Cette association représente 35 000 mères de famille qui dénoncent les ravages du protocole sanitaire en vigueur dans les établissements scolaires, qui s’avère excessif, mais aussi du contrôle et des sanctions, ou de la culpabilisation qui en découlent avec un zèle parfois inquiétant. Le 4 novembre 2021, les Mamans Louves se sont rendues à Paris pour demander au Président de la République un débat public pour les enfants, pour lequel elles n’ont jamais reçu de réponse.
Notre société doit de toute urgence faire preuve de raison, d’humanité et de responsabilité, en replaçant les enfants au cœur de nos préoccupations. L’intérêt de l’enfant devant toujours primer.
Breizh-info.com : Qu’est-ce qui le distingue des autres collectifs qui se sont montés jusqu’ici ?
Alexis Da Silva (Les Mamans Louves) : Depuis 2 ans, à travers de nombreux collectifs nous avons tenté d’interpeller et de sensibiliser les directeurs d’établissement, les enseignants, les inspecteurs d’académie, les recteurs, les élus locaux, préfets, députés, sénateurs, le ministère de l’Éducation nationale, et toutes les instances liés à l’enfance sur les conséquences de ces mesures sur les enfants en vain. Les innombrables sollicitations et doléances de parents n’ont suscité aucune réaction, tous renvoient la responsabilité sur le gouvernement. C’est pourquoi, les Mamans Louves sont allées interpeller directement le Président de la République à l’Élysée pour lui demander un débat public pour nos enfants devant la presse.
Nous avons adopté une toute autre stratégie afin que la question des enfants soit enfin considérée publiquement par tous. Ainsi, nous appelons tous les Français sans exception à prendre leur responsabilité en imposant que les enfants soient replacés au centre des priorités de notre société et à mettre tout en œuvre pour que nous les protégions de manière collective.
Nous avons sollicité tous les candidats à l’élection présidentielle pour savoir ce qu’ils envisagent dans leur programme en réponse à ce deuxième problème de santé publique, à savoir la détresse psychologique des enfants.
Nous attendons que les candidats à la présidentielle se saisissent de la question urgente et brulante des enfants en période d’état d’urgence sanitaire. Nous espérons vivement que notre futur gouvernement se préoccupera des enfants qui seront les adultes de demain.
À regret pour de nombreuses familles de France, ce sujet n’a pas encore été abordé dans les programmes annoncés. Nous espérons que cet oubli sera vite rattrapé.
Breizh-info.com : Pourriez vous dresser un premier bilan des mesures dans les écoles et de leurs conséquences réelles et directes sur nos enfants ? Avez-vous recueilli des témoignages en ce sens ?
Alexis Da Silva (Les Mamans Louves) : Certains professionnels de l’enseignement ainsi que des milliers de parents nous témoignent chaque semaine de la souffrance dans laquelle sont plongés les élèves de tout âge. Qu’il s’agisse des jeunes enfants accueillis dans des établissements collectifs, des écoliers, collégiens, lycéens et étudiants, nous constatons que la jeunesse française est sacrifiée.
Les experts de la petite enfance témoignent de retard de langage chez les touts petits qui ne perçoivent que des demi-visages et ce dès la naissance, cherchant désespérément les expressions du visage des adultes et de leurs pairs dont ils ont tant besoin pour se développer. Les élèves de primaire masqués dès l’âge de six ans, alors qu’ils sont en plein apprentissage de la lecture sont eux aussi largement impactés.
Dès la maternelle, les élèves se voient distancier, parfois « parqués » dans les cours de récréation, séparés par des rubalises. Les lavages intensifs de leur mains fragiles peuvent abimer leur peau jusqu’au saignement. La peur des adultes qui rejaillit sur eux peut entrainer chez certains des troubles du sommeil, énurésies, perte d’appétit, maux de ventre, maux de tête, irritabilité, phobie scolaire…
De nombreux témoignages d’enfants nous indiquent que la culpabilisation est omniprésente dans les enceintes scolaires, à chaque bouffée d’air qu’ils tentent d’aspirer ils se retrouvent menacés de punitions. Les mots dans les carnets de liaison parlent d’eux même. Empêcher un enfant de respirer revient à le priver de vivre.
Il n’est pas rare que les enseignants, sous la caution des directeurs d’établissements, médecins scolaires, inspecteurs d’académie et recteurs, n’hésitent pas à outrepasser leur droit et à donner une dimension punitive supplémentaire à ces mesures d’ores et déjà coercitives, alors que l’école devrait se cantonner à l’instruction, les parents à l’éducation et le médecin traitant à la santé.
Les témoignages des mères de famille que nous rassemblons chaque jour et des praticiens côtoyant les enfants et les adolescents sont sans appel. Les enfants ont peur d’aller à l’école, ils respirent mal, entendent avec difficulté les enseignants, sont gênés par la buée sur leurs lunettes de vue. Le masque les asphyxie. Les plus petits développent des troubles d’apprentissage, des troubles du langage. Certains au cours de leur courte vie auront davantage vu le demi-visage que la pleine face de leurs parents, de leurs enseignants. D’autres n’entendent à longueur de journée que des imprécations sanitaires, des recommandations hygiénistes, des annonces anxieuses.
Voici une série de témoignages que nous avons publiés sur nos réseaux.
Le bilan est incontestable, nos enfants sont en détresse psychologique. Les services de pédopsychiatrie sont débordés, les suicides et tentatives de suicide sont en constante augmentation touchant même les plus jeunes à partir de 6 ans, ce qui inquiète les professionnels de l’enfance, qui n’ont jamais vu cela par le passé. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, les tentatives de suicide chez les moins de 15 ans ont augmenté de façon alarmante depuis l’automne 2020, les troubles dépressifs sont en hausse constante chez les jeunes sujets à partir de 6 ans.
Les plus jeunes meurent plus par suicide qu’à cause de la Covid.
(NDLR : l’association a réalisé un bilan de l’impact de la crise sanitaire sur la santé mentale des enfants et des jeunes, à télécharger ici ou ici pour la synthèse)
Breizh-info.com : Le ministre Blanquer a annoncé la fin du masque à l’école sans doute… à l’été. Qu’est ce que cela vous inspire ?
Alexis Da Silva (Les Mamans Louves) : Le gouvernement procède à une levée des mesures sanitaires et à un allégement du protocole sanitaire depuis le retour des vacances scolaires de février. Rappelons que le port du masque n’est plus obligatoire en extérieur depuis le 2 février 2022, mais que les enfants ont dû attendre le retour des vacances.
Par ailleurs depuis le 28 février 2022, le port du masque en intérieur n’est plus obligatoire dans certains lieux publics comme les cinémas, les restaurants, les parcs d’attractions, etc., alors qu’il reste obligatoire pour les établissements scolaires en intérieur. Pourquoi, attendre l’été au vu de l’urgence ? Pourtant au vu des données épidémiologiques rassurantes à leurs égards, n’est-il pas enfin aux adultes de prendre la responsabilité de protéger les enfants ?
Si la prévision d’allégement des mesures laisse entrevoir un espoir pour les enfants et les jeunes, qui se meurent dans un silence glaçant depuis le départ de la crise sanitaire, nous émettons cependant des réserves. À l’automne dernier, sur certains territoires, les enfants qui s’étaient vus enfin dispensés de porter le masque ont été sidérés 15 jours plus tard avec un retour en force, et plus de contraintes.
Leurs droits à la protection, à la santé, à l’éducation, à l’épanouissement, ne sont plus que des concepts. La réponse sanitaire à la situation épidémique n’a à aucun instant pesé la notion de bénéfices — risques. Les coûts que l’on fait peser sur eux sont un lourd tribut qui n’a jamais été mesuré. Le gouvernement n’a pas jugé nécessaire de diligenter une étude d’impact en milieu scolaire ou établissement accueillant des enfants. C’est donc, les yeux fermés, en songeant que les enfants s’adaptent et s’habituent à tout, que la maltraitance qui leur est infligée gagne du terrain.
Pire encore, ces enfants déjà extrêmement impactés par les mesures, se sont vu imposer de nouvelles contraintes, avec des protocoles toujours renforcés et l’imposition de tests n’étant pas sans conséquence sur leur santé physique et mentale. Ces derniers conditionnent désormais l’accès aux établissements scolaires, lieux censés ne pas être soumis au passe sanitaire… ainsi que pour avoir accès à une activité extrascolaire, sportive, culturelle ou une sortie, portant nécessaire à leur bon développement.
La prévention prioritaire à mettre en place consiste à les libérer du port du masque, mais aussi à ne plus faire rejaillir nos peurs sur eux.
Ensuite, nous devons ré installer un dialogue en milieu scolaire, entre le corps enseignant et les parents, ce dernier ayant été totalement rompu au départ de la crise, le sujet des impacts sur la santé des enfants étant devenu tabou.
Par ailleurs, pour répondre aux dernières actualités, si nous rejoignons les syndicats d’enseignants sur la nécessité d’équiper les établissements scolaires de moyens techniques pour l’aération des locaux, de détecteurs de CO2 et de purificateurs d’air, nous ne pouvons qu’être outrés par leur volonté persistante à vouloir toujours plus de renforcement de mesures. Si leur demande de fourniture de masques FFP2 leur permet de restaurer un climat apaisé, sans peur au sein des établissements scolaires, alors nous ne pouvons que soutenir leur souhait.
Pour toutes les raisons évoquées, nous devons cependant permettre un aménagement possible du port du masque pour les professionnels de la petite enfance.
D’autre part, si la vaccination permet potentiellement de limiter les formes graves de la maladie COVID 19, puisque celle-ci est accessible aux personnels enseignants, nous pourrions raisonnablement arrêter de s’acharner sur les enfants et envisager de laisser vivre leur vie d’enfant et leur permettre de retrouver une vie décente, propice à leur développement. Ce dont ils ont absolument besoin pour devenir des adultes équilibrés.
Par ailleurs, le sujet de l’autorité parentale doit être posé, largement piétiné pour des raisons illégitimes. Qu’il s’agisse de l’instruction en famille, qui sera désormais soumise à dérogation à partir de la rentrée 2022, ou encore de l’autorisation d’un seul des deux parents pour la vaccination, il est clair que le gouvernement se substitue à des décisions qui reviennent normalement de droit aux parents. Il est important de rétablir un libre choix avec un consentement libre et éclairé qui doit se faire entre la famille et le médecin traitant.
Tous les mineurs doivent donc être exemptés du pass vaccinal et du pass sanitaire.
Les Mamans Louves sont déterminées à faire entendre que le gouvernement n’a pas la légitimité de se substituer à l’autorité parentale, largement contrariée depuis le début de la crise sanitaire puisque les décisions médicales échappent à nos médecins traitants, aux spécialistes ainsi qu’à nous parents qui connaissent nos enfants mieux que quiconque.
Quant à la vaccination des enfants, elle est ouverte depuis le 15 décembre aux 5 – 11 ans, comme elle l’est largement suggérée aux 12 – 17 ans depuis le 15 juin 2021 pour continuer « à vivre ». Le pass sanitaire étant un levier de chantage influençant considérablement la prise de décision. Pourtant le bénéfice des jeunes à la vaccination est nul. Ils ne jouent qu’un rôle insignifiant dans la transmission du virus et n’en sont pas menacés. Il ne s’agit pas non plus d’un acte altruiste puisqu’être vacciné n’empêche pas les contaminations. Elle est prétendue empêcher les formes graves. Pourquoi donc, faire porter ce poids aux enfants, que l’on continue de stigmatiser comme de potentiels meurtriers ? Une société dotée de raison ne demande pas aux enfants de protéger les adultes. L’inverse ne serait-il pas de bon aloi ?
Ce sont autant de questions que les parents devront se poser pour fonder leur consentement de façon libre et éclairé, pour leurs enfants.
Les Mamans Louves défendent le respect inextinguible du droit parental. Ainsi, nous appelons tous les Français sans exception à prendre leur responsabilité en imposant que les enfants soient replacés au centre des priorités de notre société et à mettre tout en œuvre pour que nous les protégions de manière collective. Nous demandons au gouvernement de faire preuve de discernement et d’instaurer un dialogue avec les parties prenantes, mais aussi les parents qui ont un rôle essentiel à jouer en tant que responsables légaux et éducateurs, dans cette crise sanitaire et sociale.
Breizh-info.com : Quelle est la situation, concernant les enfants, dans les autres pays d’Europe ?
Alexis Da Silva (Les Mamans Louves) : La plupart des pays de l’Europe lèvent les restrictions dans les écoles. La Suède, le Royaume-Uni, les Pays-Bas ou la Norvège ont mis fin à l’obligation du port du masque par exemple.
Mais le bilan reste aussi dramatique quant aux conséquences de la crise sanitaire sur la santé des enfants.
Nous avons même des antennes dans plusieurs pays européens, comme La Suisse ou la Belgique. Nous ouvrons prochainement une antenne en Espagne.
Breizh-info.com : Que comptez-vous faire dans les prochaines semaines avec votre collectif ? Quel poids avez-vous ?
Alexis Da Silva (Les Mamans Louves) : Nous sommes déterminées à stopper ce carnage, car les conséquences sur nos enfants seront irréversibles.
Nous continuerons régulièrement à solliciter le gouvernement et les candidats à l’élection présidentielle pour que ce débat pour les enfants puisse avoir lieu.
Nous essayons régulièrement de contacter la presse afin qu’ils relaient publiquement la détresse des enfants et qu’elle soit entendue.
Nous réalisons depuis plusieurs semaines un sondage auprès de tous les parents de France pour recueillir leur opinion, afin de montrer que nous n’accepterons plus, à l’unisson, que nos enfants soient sacrifiés sur l’autel de la politique sanitaire.
Nous faisons également un recueil de témoignages afin de montrer publiquement la réalité de ce qui se passe dans nos écoles afin que cela ne se reproduise plus jamais.
Nous diffusons actuellement le bilan de l’impact de la crise sanitaire sur la santé des enfants et des jeunes auprès de tous les établissements scolaires de France et des élus afin qu’ils ne puissent pas dire qu’ils ne savaient pas et qu’ils prennent conscience de la gravité de la situation, et nous leur demandons de prendre leur responsabilité.
Nous demandons aux élus locaux maires, préfets de soutenir notre demande de débat public pour les enfants.
Nous avons lancé depuis 2 semaines une émission « Les Enfants Au Cœur » dédiée aux enfants pour mettre en lumière toute leur souffrance. Elle portera la voix de leur détresse, à travers des témoignages de parents et leurs enfants, accompagnée de spécialiste de l’enfance (psychologues, pédiatres, orthophonistes…) qui mettent des « mots sur des maux », afin de traduire de façon pragmatique les impacts psychologiques et sociétaux.
Vous pouvez la suivre ou la retrouver sur :
« Les Enfants Au Cœur » Émission Mamans Louves | Facebook
Mamans Louves en Action – #Debatpublicpournosenfants | Facebook
Nous organisons en local un rassemblement devant le ministère de l’Éducation nationale mercredi 09 Mars 2022 à 14 h afin d’exiger le respect de l’intérêt supérieur des enfants, la levée des protocoles sanitaires à l’école et des mesures préventives pérennes pour protéger la santé physique et psychologique des enfants. Nous souhaitons être reçues.
Propos recueillis par YV
Crédit photo : DR
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« à imposer des vaccins qui s’avèrent inopérant – hormis à protéger en partie des formes graves »
Que faut-il faire pour tordre définitivement le coup à ce mantra « Oui, mais ça protège des formes graves » ? Ce slogan, du niveau du précédent « Tous vaccinés, tous protégés » (tu parles !) doit subir le même classement vertical. Par essence un vaccin DOIT protéger contre toute forme de la maladie qu’il est censé combattre. Il protège ou il ne protège pas, et la mesure dans laquelle il protège permet de définir son taux d’ efficacité (40, 60, 70% taux généralement admis pour les vaccins contre la grippe) et en aucun cas une protection « sélective » relativement aux formes bégnines ou graves de la maladie. Et, en l’occurrence, il ne protège pas (même pas « en partie » !) comme l’atteste l’avis publié par le Haut Comité de la Santé Publique en date du 11/02/2022 où nous lisons : « – à l’aune de la fréquence des tests positifs dans les populations respectives, LE VARIANT OMICRON CIRCULE DAVANTAGE PARMI LES PERSONNES VACCINEES QUE NON-VACCINEES ; c’est l’inverse pour le variant delta.
– parmi les patients infectés OU HOSPITALISES, la part touchée par le variant Omicron EST PLUS ELEVEE chez les plus jeunes ET CHEZ LES PERSONNES VACCINEES »
En considérant qu’une personnes hospitalisée pour Covid ne l’est pas pour une forme bégnine de la maladie et qu’elle l’est, par conséquent, pour une forme grave, il est absolument faux, au regard de l’avis du Haut Comité de la Santé Publique, de prétendre que le vaccin « protège des formes graves »
Vous vous foutez des enseignants qui sont fragiles pour différents motifs et qui sont confinés dans des espaces clos alors que les taux d’incidence sont encore élevés! Mépris total !