Mardi 14 février, le Parlement européen a voté – 340 voix contre 279 – en faveur d’une législation visant à interdire progressivement la vente de véhicules à essence et diesel émettant du carbone d’ici 2035. Le vote a entériné un accord de compromis déjà conclu par le Conseil européen en octobre 2022, qui établissait une feuille de route pour éliminer les véhicules à carburant fossile des routes européennes d’ici le milieu du siècle.
En vertu des nouvelles règles, les constructeurs seront contraints de réduire de 100 % les émissions de CO2 des nouveaux véhicules vendus d’ici à 2035, et de nouvelles réglementations seront établies pour contrôler les émissions. La nouvelle législation accélérera également la réduction des émissions plus tôt que prévu, puisque les voitures fabriquées en 2030 devront avoir réduit leurs émissions de 55 % par rapport aux niveaux de 2021, soit une augmentation par rapport aux 37,5 % convenus précédemment.
Les constructeurs de voitures de luxe ont été exclus de la législation en raison du faible volume de voitures qu’ils produisent (une prime aux riches donc…)
Les ministres ont approuvé l’accord en principe en octobre dernier, mais ils devront légiférer individuellement sur les nouvelles réglementations et obtenir l’approbation finale du Conseil européen. L’approbation finale de l’accord est attendue et pourrait intervenir dès le mois de mars de cette année. Les partisans de la loi espèrent que cette mesure contribuera à rendre l’Union européenne neutre en carbone d’ici à 2050, dans le cadre du plan de transition écologique de l’UE.
Les groupes parlementaires européens Conservateurs et Réformistes Européens (ECR) et Identité et Démocratie (ID), ainsi que des factions du bloc conservateur PPE, se sont vivement opposés à la motion. L’Union internationale des transports routiers (IRU) a averti que le secteur du fret, en particulier, n’est pas prêt pour une électrification totale d’ici 2035 et que cela pourrait nuire à la logistique et aux coûts.
Le ministre italien des transports et leader du parti Lega Nord, Matteo Salvini, a qualifié la législation de cadeau à l’industrie chinoise et d’arrêt de mort – un “suicide” économique – pour l’UE.
L’Italie a pris la tête de l’opposition à la législation, les constructeurs automobiles italiens tels que Fiat, Ferrari et Alfa Romeo étant fortement dépendants des véhicules à moteur à combustion et moins préparés à la transition vers le carburant électrique que leurs concurrents internationaux.
M. Salvini, également vice-premier ministre italien, a condamné l’accord en le qualifiant de “fondamentalisme idéologique” qui ne profiterait à la Chine qu’à long terme en paralysant l’industrie automobile européenne. Salvini a également insinué que les législateurs étaient influencés par des lobbyistes chinois, faisant référence au scandale du Qatargate et au rôle des lobbyistes étrangers.
Le ministre italien des affaires étrangères, Antonio Tajan, a déclaré qu’il souhaitait diluer la législation pour limiter la réduction à 90 % et plaider pour plus de temps pour la transition vers l’abandon du moteur à combustion. L’industrie automobile italienne, qui représente 5 % du PIB italien et emploie 270 000 personnes, a déjà été confrontée à une baisse de 27 % de ses ventes l’année dernière.
Les constructeurs de voitures électriques de l’UE ont subi les pressions de la loi américaine sur la réduction de l’inflation (IRA), qui promet des milliards de dollars de subventions aux constructeurs américains de voitures renouvelables, les experts mettant en garde contre une éventuelle guerre commerciale.
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8 réponses à “L’Italie prend la tête de l’opposition à l’interdiction des voitures à carburant fossile prévue par l’UE pour 2035”
Ma première voiture était une Italienne et je pense que la dernière le serra aussi si ils combattent cette mesure suicidaire.
Je suis italien !!!!
Les constructeurs de voitures de luxe ne sont pas concernés par cette législation.
Les Allemands et les Khmers Verts d’Outre-Rhin, toujours prompts à imposer leurs diktats et leur idéologie se frottent les mains. Porsche, Mercedes, BMW pourront turbiner aux carburants fossiles et continuer à séduire les riches. Quant aux pauvres C*** qui disposent de faibles moyens d’achat, ils achèteront à crédit des voitures électriques et boufferont des spaghettis premier prix, même les jours de fête. Les asiatiques, Chinois en tête, nous inonderont de millions de tonnes de batteries au lithium pratiquement non recyclables alors qu’il est démontré que les moteurs modernes alimentés au gas-oil ne polluent presque plus. Nous aurons, grâce aux incompétents de Bruxelles et aux idéologues verts, des cimetières de batteries électriques, comme on a maintenant des cimetières de pâles d’éoliennes qu’il faut enfouir sous terre car non recyclables. Les Chinois produiront les composants électriques et les batteries au lithium, tout en turbinant à 80% au charbon. Ils produiront également, toujours avec leur charbon, les éoliennes géantes qu’ils nous refourguent. Les Allemands (Enercon) ou les Danois (Vestas) continueront à fabriquer également des machines ailées et à turbiner toujours au charbon, faute de gaz russe et de nucléaire.
Les abrutis de Bruxelles, devant qui nous nous nous agenouillons, prennent des décisions qui ruineront notre économie.
bravo les italiens, ils sont plus intelligents que nos dirigeants français
Pour la 1 ère fois, j’ai observé à la pompe que les ” méchants ” qui roulent au diesel paieront leur Gas Oil moins cher que l’essence…. ” Envoyez la pub, on change de sujet ! “
Non seulement les italiens sont plus intelligents mais ils sont surtout moins lâches …
Ils se soumettent de moins en moins aux dictats de Bruxelles …
Bruxelles fait adopter des mesures stupides d’auto destruction de son industrie et plus généralement de son économie avec des résultats sur les émissions de gaz à effet de serre qui n’auront qu’un effet ridicule au niveau mondial. On se demande si les promoteurs de ces idioties ont un grain de bon sens. Heureusement Mme Meloni commence à montrer la voie de la raison. Mais avec notre eurolâtre inconditionnel, nous ne sommes malheureusement pas près de l’imiter. Quatre ans au mieux avant de s’en débarrasser.
Les fantoches bruxellois et notre roitelet europeiste nous abreuvent d’écologie , ils mettent en avant des technologies des plus polluantes qui sont tout aussi ou plus destructrices . Les mines d’ extraction du lithium sont 1 catastrophe écologique, les batteries fabriquées avec le lithium sont elles à ce jour recyclable ? Et qui peut à ce jour se payer ces voitures au prix qu’elles coûtent ? C’est décidé je garde mon diesel et bravo madame Méloni.