À Loudéac (Côtes-d’Armor), la rentrée 2025 restera marquée par une scène choquante : un adolescent violemment frappé par plusieurs camarades devant le palais des congrès, non loin du lycée Fulgence-Bienvenüe. La vidéo, filmée par téléphone portable, s’est rapidement propagée sur les réseaux sociaux, provoquant l’indignation des enseignants, des familles et des élus locaux.
Après enquête et tenue de douze conseils de discipline, le rectorat de Rennes a confirmé, le 8 octobre, l’exclusion définitive des douze élèves impliqués. Une décision rare par son ampleur, justifiée par la gravité des faits et la nécessité de « rétablir un climat scolaire apaisé ».
Une violence filmée et mise en scène
L’agression s’est produite le 17 septembre, en plein après-midi, sous les yeux d’autres lycéens. On y voit un élève roué de coups par plusieurs jeunes, pendant que d’autres filment la scène, rient ou commentent.
Quelques heures plus tard, les images circulaient déjà sur les réseaux sociaux, alimentant la spirale du voyeurisme et de la surenchère numérique.
Dans les jours qui ont suivi, deux autres bagarres éclataient dans l’enceinte du lycée. Le choc fut tel que la direction a réuni l’ensemble des élèves dans la cour, rappelant les valeurs élémentaires du respect et de la responsabilité. Selon le rectorat, les conseils de discipline ont abouti à douze exclusions définitives, mesure confirmée le 7 octobre.
Le lycée bénéficie depuis du soutien des équipes mobiles de sécurité, chargées d’assister le personnel et d’assurer la sérénité du climat scolaire. Une cellule d’écoute psychologique a également été mise en place pour les élèves témoins ou choqués.
Plusieurs lycéens interrogés se disent « soulagés » par ces sanctions.
La gendarmerie de Loudéac, saisie par le parquet de Saint-Brieuc, poursuit son enquête pour identifier d’éventuelles responsabilités pénales.
Le poids d’une culture de la violence importée
Au-delà des faits eux-mêmes, cet épisode interroge sur la dérive culturelle qui gagne certains établissements. Dans nombre de collèges et lycées, les codes de la sous-culture urbaine – celle du “wesh”, du “wallah”, des enceintes Bluetooth et des provocations filmées – se sont imposés dans la cour sans réelle opposition ni sanction, avec une tolérance, une permissivité liée à un gauchisme mental ambiant, y compris parfois dans le corps enseignant ou dirigeant.
Une culture issue des cités et relayée par le rap commercial, souvent valorisée comme une expression de “liberté” ou de “rébellion”, mais dont les effets concrets se traduisent par l’abrutissement, l’hyperviolence verbale et l’effacement du respect. Des établissements ferment les yeux, tolérant des postures et des langages incompatibles pourtant avec nos codes de conduite élémentaires.
La banalisation du “parler racaille”, le culte du buzz et de la vidéo choc préparent le terrain à des drames comme celui de Loudéac.
L’incident de Loudéac n’est pas isolé. Dans plusieurs lycées de Bretagne, enseignants et parents alertent depuis des années sur la montée d’une incivilité importée, qui rompt avec les valeurs de travail, de pudeur et de discipline longtemps associées à l’école bretonne.
Ce glissement, nourri par les réseaux sociaux et par la complaisance d’une partie du monde éducatif, fait désormais partie du quotidien : insultes banalisées, défiance envers l’autorité, exhibition sur TikTok ou Snapchat, affrontements entre bandes. Le tout dans une ambiance où la culture de la victime et de l’excuse sociale a remplacé celle de la responsabilité.
À Loudéac, les exclusions prononcées constituent un signal fort. Mais elles ne suffiront pas à enrayer la tendance de fond : Pour l’Education nationale, et pour l’avenir des enfants, il faudra choisir entre la tolérance coupable des comportements de banlieue et le retour à une exigence d’ordre, de respect et d’exemplarité, seule capable de redonner à l’institution son autorité morale.
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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6 réponses à “Loudéac : douze élèves exclus après une agression filmée – symptôme d’une violence scolaire importée des codes de la banlieue”
Au risque de faire « vieux combattant » ou, plus vulgairement, « vieux con », de mon temps l’enseignant était le patron dans l’établissement il pratiquait le coup de pied au derrière, les coups de règle sur les doigts et les heures de colle, ça apprenait le sens de la hiérarchie, le respect des gens et de l’autorité. Et pas question d’aller pleurer en rentrant à la maison, on en aurait ramassé autant. Personne n’est mort de ces traitements et ça a appris à beaucoup à respecter l’autre. Tout le monde à fait des bêtises dans sa jeunesse mais quand on se faisait attraper il fallait payer l’addition, c’était le risque à courir, maintenant c’est la plainte à tout va pour n’importe quoi. La suppression du service militaire a été une grande erreur.
tout cela au grand pouvoir de la gauche Mai 68 ne pas brimer les enfants ne plus donner de fessée laisser les enfants faire ce qu’ils veulent l’enfant Roi nous avons les résultats
Cher « Monsieur » vous avez complétement raison. C’est exactement ce que je pense et axactement subis. L’éducation d’avant été la réele, la meilleur….
Grand merci.
« Exclusion définitive des douze élèves impliqués ». Ces élèves vont être dirigés vers 6 ou 8 autres établissements scolaires pour éviter qu’ils ne se retrouvent ensemble et ne forment un groupe malsain. C’est comme ça que ça se passe dans l’EN, j’ai connu cela quand j’étais enseignant en Collège. Ils foutront le bordel ailleurs (excusez l’expression, il n’y en pas d’autre) et l’établissement qui les a exclus recevra en échange des « fouteurs de merde » exclus ailleurs…
À ces élèves violents,au langage ordurier, il faut apprendre les valeurs de respect et les diriger vers un « établissement spécialisé » avec des éducateurs spécialisés capables de les faire rentrer dans le rang.
Tant qu’on parlera d’HUMANISME (mot cher à la gauche) et qu’on sera laxiste les pauvres élèves « victimes de la société » continueront à semer le chaos… Au nom de l’Egalité des Chances (chère à la Gauche) on a nivellé l’enseignement par le bas, laissé les bons élèves sérieux et disciplinés au bord de la route, dans l’ennui le plus total de classes au niveau intellectuel décadent. Au nom de l’Egalité des Chances on a sacrifié toute une génération d’enfants sur l’Autel de l’Humanisme Gauchite!
Foutez-moi ces gauchistes dehors aux prochaines élections afin de redonner à l’Ecole de la République ses valeurs perdues et ses lettres de noblesse.
Jean-Marie, enseignant retraité de Lettre classiques
Et pour parfaire une PolitiK ignoble, criminelle qui protège le
monstre et expose la victime Autochtone en l’abandonnant,
Badinter ‘débarque’ au Panthéon sous macronescu l’empuantisseur friand.
Ces racailles ne sont pas des » enfants rois » de bobos ou de riches, ce sont des jeunes élevés dans la violence, parfois parentale avec des disputes conjugales ou des mères isolées. Ils ont été nourris à la violence et tous les discours sont inutiles….vous avez des abrutis ou des crétins quasi irrécupérables dénués de la moindre empathie, sans respect de rien avec un cerveau dans leur téléphone !